Dans ma boite à couture

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il y a toujours un café de servi …

c’est inévitable et ça dure depuis des siècles …

En excellente et formidable assistante de direction (si personne ne me fait des compliments, autant que je m’en fasse moi même) que j’ai été durant des siècles, dans une vie antérieure, le café fait partie intégrante de mon « personnage », au point que peu ont osé me dire que quelquefois il était imbuvable

;-)

Toute ma vie le café a été prêt à mes côtés, pour rendre plus conviviale une réunion barbante au plus au point, pour offrir à un mousse au coeur gros pensant que  la fin du monde arrivée après un immense chagrin d’amour, à un candidat au pompon rouge ayant fait des kilomètres à pied dans la brousse à jeun et à l’aube, pour une prise de sang, se trouvant un peu étourdi après cette dernière, ou pour le pacha lors du briefing du matin qui ne pouvait se passer ailleurs que dans mon bureau,

« ZaZa le café est prêt …. on arrive … »

Donc il était logique, qu’ayant effectué un fantastique et bienvenu virage dans ma vie professionnelle ne me consacrant dorénavant qu’à mes petits points pour une retraite bien méritée, ma boite à couture ait à ses côtés un café de prêt.

Il est servi …..

Dans ma boite à couture, il y a une tonne de trucs qui ne me servent à rien, ou très peu, mon poinçon à tête de petit garçon auquel je tiens comme à la prunelle de mes yeux ….

Une tonne de ciseaux qui coupent exclusivement quand ils en ont envie, certains viennent de mon arrière grand mère Augusta et …. le pire c’est que je n’en fais pas collection …

La boite Le Fil au Chinois de mon autre arrière grand mère Théodora et son porte aiguilles
(est ce que j’ai une tête à me servir d’un porte aiguilles …)

Un carnet à aiguilles similaire au sien trouvé aux puces, l’original de famille est chez ma soeur, le sien à des violettes et du mimosa si je me souviens bien.

Ma poupée porte aiguilles reconstituée avec un poupon en celluloïd ancien.

Jamais de ma vie je n’oserais piquer des épingles dans une poupée
(quoique …. l’envie ne me manque pas quelquefois)

Des ciseaux chinois à Bonsaï …. parfait pour la couture …. personne n’en doute …

Et quelques dés à coudre, dont je me sers jamais …. et je ne suis pas arrivée à mettre la main sur mes anciens, ils doivent être quelques part … en vrac, dans une boite en plastique Ikea, au milieu d’objet plus « opérationnels ».

Voilà mes petits riens de tous les jours, des petites choses dont je n’arrive pas à me séparer, qui sont là à mes côtés comme des souvenirs incessants, les témoins muets de ce qu’il fallait que je devienne et qui m’ont suivi un peu partout, même bien avant que je ne me mette réellement à broder.

Au fait si vous avez envie de faire la poupée porte aiguilles, le patron est ici

5 Responses

  1. Marie-noelle

    Merci pour ce petit café du matin, juste avant mon départ pour le boulot, il tombe à pic ! Encore de beaux petits riens, merci.

  2. rosy

    tu semble nostalgique ?? non je ne pense pas !! mais c’est vrai commer nous disons chez nous , tu es une vrai cafetière (lol)

  3. Malène

    Un vrai inventaire à la Prévert, un bon café fumant en plus… J’aime! merci Nathalie.

  4. christine guillemer

    un café sans sucre accompagné de tes histoires et cette petite halte dans ton carnet de voyage apportent de la couleur dans le ciel de provence si larmoyant aujourd’hui.

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