De bon matin, se dire qu’il faut aller ramasser les immortelles sauvages, le parfum suranné de l’enfance, les pieds nus dans la garrigue, l’odeur sèche des herbes sèches, craquant sous nos pas. Ces bouquets que l’on apportaient à nos mères, fiers de nos escapades à la source, qu’elles posaient délicatement dans une vieille cruche, qu’elles ramenaient après les vacances dans la grande ville, et nous, qui passant côté de la table basse, respirant l’odeur de la liberté, de nos deux mois de sauvageons, de notre vie à la campagne que adulte j’ai choisi. C’était hier, c’était il y a un siècle.
Savez vous que les immortelles (les corses) sont cultivées dans le Luberon, pour leurs propriétés pharmaceutiques et cosmétiques, c’est à la Bastide Saint Maurin, où on distille leur huille essentielle, je sens qu’une visite va s’imposer.
mamillon du Luberon
whoua le Luberon dans toute sa splendeur , merci, tu cours la montagne à l’aube et moi je me traine, il va bien falloir que je me remue et profiter encore un peu de toutes ces merveilles, nous avons la chance de vivre dans un endroit unique, merci
Carole
On!!!!!! Je les aime moi aussi ces fleurs, j’en ai fait tout plein de bouquet de petite fille à grande fille, moi aussi j’aime leurs odeurs
Lolau Rouge & Lin
Ohhh je ne connaissais pas les immortelles sauvages !! qu’elles sont belles !! je ne sens pas leur parfum… mais je l’imagine… merci pour ce partage !!