Retrouvailles …..

Classé dans : 365 petits riens | 8

D’où l’expression se rouler par terre de joie, bon je vais chercher ma couverture navajo, et mes bijoux sioux, il parait que c’est so trendy :-) et un cafééééééééééééééééééééééé ….. bonne journée à vous.

(Ca y est nous sommes quasiment au complet, manque Rouge Rouge et Tartine qu’elles (les gremlins) ont choisi hier chez GamVert …. plus qu’à attendre que l’aquarium arrive ….. )

1992 – Retour vers le passé

Classé dans : 365 petits riens | 5

En 1992 j’étais mutée à Paris, je n’avais rien pour me meubler, alors toute la famille et les voisins s’y sont mis et m’ont offert les meubles et la vaisselle qui ne servaient plus.

Le lit de ma chambre de « jeune file » transformé en canapé, la chambre Art Déco d’un voisin, la petite table du mariage de l’oncle Joseph, la table en fer et le lampadaire forgés par mon grand père, carrelé avec le emaux de la piscine de l’oncle Jo,  la coiffeuse et la table de couture de tante Charlotte …. un patchwork cousu par tata Pierrette et un autre plus tard sur mon lit, le service à café de grand mère Augusta, les assiettes anglaises de ma grand mère, et celles de tante Eliane, le drap brodé de la cousine Juliette comme rideau dans ma chambre, mes poupées, mes cahiers et mes livres,  j’ai passé tout un été à décaper et peindre les meubles pour faire un unité. Les meubles arrivés à Paris dans un petit appartement de la ceinture rouge, j’ai fait un descente au marché Saint Pierre pour faire mon dessus de « canapé » et mes rideaux. Tout à l’économie, je n’avais pas un sou vaillant. L’appartement était vétuste, inhabitable, la cuisine peinte en orange du sol au plafond, j’ai passé 15 jours avec mon père enfermés dans l’appartement à essayer de le rendre correct.

Je trouve que j’étais très en avance sur le Shabby chic qui fait la une des revues de décoration, et tel Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, je faisais du Shabby chic sans m’en rendre compte.

J’ai encore tout mes meubles et presque tout les bibelots, ils se sont transformés au fil des ans, changés de destination de pièces. Attention certains tissus peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes … ;-) . Mes collègues de bureau, se moquaient un peu de moi, je vivais dans un monde qui  n’était pas vraiment moderne, mais j’étais bien, je travaillais tant, que j’aimais rentrer chez moi, retrouver un peu la campagne et être hors du temps, surtout le jour magique où un monsieur de son orgue de barbarie s’est mis à jouer dans la cour, il y a des choses qui marquent, de ces petits riens qui font qu’un appartement est un refuge. Et puis, il n’y avait que les cinq étages à descendre pour tomber dans une haie d’hortensia et être sur le marché aux puces de la porte de Vanves.

Il y a exactement vingt ans, je faisais la même chose qu’aujourd’hui, je retapais mes meubles pour m’installer …. le bric la broc, et les antiquailles, ce n’est pas d’aujourd’hui ;-)

Saveurs d’enfance

Classé dans : 365 petits riens | 4

 

 

 

 

 

Saveurs d’enfance, souvenirs de vacances, et oui le camion à pizza était vraiment là.

Allez la recette des Chichis fregis

500 gr de farine, 20 gr de levure de boulanger.
1 c à café de sel, 2 c à soupe de sucre, 1 c à soupe de fleurs d’oranger.
40 cl d’eau, 5 cl d’huile d’olive, sucre pour les saupoudrer après cuisson.

Mettre dans un saladier,
La farine, le sucre, Mélanger avec une cuillère en bois,
(faire un puit pour la levure et rajouter la une fois délayée dans un peu d’eau tiède).

il faut que la pâte soit molle mais non liquide, quand vous avez obtenu l’homogénéïté voulue, rajouter l’huile d’olive. Couvrir la pâte avec un torchon, laisser lever au moins deux heures
Faire chauffer le bain d’huile, faire des boules avec un douille, et faire frire tout doucement les boules, ou les boudins.

Rouler dans le sucre.


La toute petite fête de mon tout petit village …

Classé dans : 365 petits riens | 3

Les chichis fregis prêts à plonger dans l’huile bouillante et à devenir un petit rien de bonheur … mais ceux de monsieur Lopez depuis 1971 aucun autre ;-), et aujourd’hui nous irons en chercher pour le goûter comme tous les dimanches de la fête de Saint Martin.

 

 

 

Ma préférée, la pêche au canard …. leur fichu sur la tête me fait craquer.

 

 

J’aime les couleurs de folies des fêtes foraines …. pas de barbapapas cette année, le drame.

Et la soirée se termine avec un  repas digne des irreductibles gaulois sur la place ou tout le village se rassemble sur des airs de bals populaires … Ce soir grand concours de chant …. va-t’on croiser le barde ?

Petit à petit …

Classé dans : 365 petits riens | 12

La cuisine prend forme, je ressors mes vieilleries en attendant que ma caisse maritime arrive …
Le soleil joue comme tous les matins …

Esprit brocante … ;-)Un petit café, en attendant que mon lave vaisselle soit livré que je repeigne tout en blanc ?

Une collection de 4 sous … encore une …

Des souvenirs des années 50 60, qui m’avaient accompagnée dans mon exil parisien … et illuminaient  ma cuisine de l’époque,  un peu ébréchés, un peu fatigués … je vais bien leur trouver une petite place ….

 

Bonne journée à vous, et que les petits riens vous apportent zenitude, j’en ai bien besoin …
A demain si vous êtes encore là, et surtout méfiez vous des contrefaçons ;-)

Voyageur presque immobile

Classé dans : 365 petits riens | 1

Lorsque je suis chez moi, ce que j’aime c’est qu’à une trentaine de minutes, il y a la mer ….

Cette Méditerranée tant convoitée par les promoteurs et les touristes, mais elle est là, cette mer qui a bercé mon enfance, pas le temps de jouer les vacancières, mais quelques clichés pris de la route.

Et puis il y a les caisses maritimes, ces caisses et ces conteneurs qui ont tant voyagé … qui subissent à chaque départ à chaque arrivée, les aléas du temps, la violence des éléments, ils portent en eux, l’histoire des marins, celles des grands voyageurs qui ont de tout temps confié leur vie à des boites de fer …

Bientôt …ma vie d’avant arrivera dans une de ces caisses et je redécouvrirais mes affaires, dans chaque carton une surprise, car pour l’instant mes souvenirs du Moyen Orient sont comme un rêve, comme si j’avais rêvé ces quelques années passées hors du temps.

 

Et puis il y a un jour où les caisses tout comme nous, épuisées par tant de voyages arrêtent leur course autour du monde, pour se poser quelques part …

Ce matin, le devoir m’appelle …. le café est prêt, le soleil commence à jouer dans ma cuisine … il est temps de se mettre au travail, belle journée à vous.

Il y a Guignol, Gnafron et Madelon

Classé dans : 365 petits riens | 10

Mais il y a aussi le gendarme, le juge et peut être le voleur, je ne sais pas qui est le personnage au visage verdâtre …. mais elles sont là, ces marionnettes qui sont nées quelques temps après 1789. Elise me les a offertes c’étaient les siennes, sachant qu’elles seraient bienheureuses et chouchoutées avec moi et elles le sont, elle savait que je leur apporterais le respect de leur âge, le respect de leur histoire, le respect de leur combat … voilà je voulais vous présenter mes marionnettes … et peut être que ça vous donnera envie d’en savoir un peu plus sur Guignol le Canut, sur Laurent Mourget … Guignol sans cesse censuré dans ses pièces, et Laurent Mourguet ne savait pas écrire, il a du déposer ses textes auprès de Napoléon III  avant représentation ce qui a permis paradoxalement de conserver une trace les « scenarios ».

Bon on se le boit ce café ?

 

 

« Notre âme populaire lyonnaise, elle, s’est logée dans une poupée de bois »
Justin Godart, homme d’Etat lyonnais

Cet article est un petit clin d’oeil aux Lyonnais, ceux de ma famille, mes amis, ceux qui ont gardé leur âme d’enfant, ceux qui ont gardé leur âme rebelle et critique, et à Elise.

Bonne journée à tous.

Les petits riens 2012 ont six mois, je tiens pour l’instant la cadence, mais pour combien de temps encore.