Les poupées d’Emma

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6-DSC_0506 Croisées au hasard de ma vie municipale, j’ai rencontré Emma et ses poupées. Elle m’a donnée envie d’aller ouvrir les malles du grenier et de ressortir celles qui y dorment depuis plus de vingt ans. J’ai envie de réveiller mes poupées. C’est fou en ce moment j’ai envie de réveiller tout le monde.

Bonne journée à tous.

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Cheval passion

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De mes envoyés spéciaux tandis que je suis coincée à la maison … ils sont partis tous les deux, et revenus le rouge aux joues des jours de Mistral noir, ça fait quand même 30 ans qu’on se gèle à Cheval Passion ;-)  heureux de leur journée, d’avoir vu les copains, d’avoir ramené des tonnes de choses, pour les chevaux, pour les écuries, pour eux même et pour nous, les grippées.

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Bientôt l’heure d’aller m’occuper des miens ….

Elle est passée cette nuit …

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02-DSC_0669Il fait encore nuit,  la lumière essaye de transpercer l’épaisse brume qui encercle la maison. Tout semble figé ce matin.


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Sur le chemin de l’école, Pauline prend des photos pendant que je conduis et s’écrie « Maman, on dirait que la reine des neiges a tout cristalisé cette nuit …

04-DSC_0680 c’est assez féerique …

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13-DSC_0706 14-DSC_0707 le soleil peine à naître …

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Je continue ma route ….

22-DSC_0726 20-DSC_072124-DSC_0731 23-DSC_0728 Au sommet du col, la brume se disperse ….

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la journée sera baignée de lumières et de bleu, j’aime ça …

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De retour

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Terrassée par la grippe comme beaucoup de monde en cette période de l’année, enfermée depuis samedi, je mets à peine le nez dehors, pour retrouver mon travail, et je suis heureuse d’y retourner.  De retour sur les petits riens également, ces petits riens qui dérangent quelquefois, qui détonnent au point que certaines me croyant loin de la toile, en profitent pour glisser quelques mots assassins bien à l’abri derrière leur écran.  Mots qui n’ont pas plus d’effet sur moi qu’un pétard mouillé …

En l’état actuel du monde, il faut avouer que les petits ego de ces dames, ne me touchent absolument pas, et me font plus rire qu’autre chose (au moins quelque chose de risible). Leur nombril est le dernier de mes soucis. Je suis beaucoup plus inquiète de l’actualité internationale, des lois de programmation qui se profilent à l’horizon, de ce qui se passent dans les écoles, de l’avenir de mes enfants, de nos enfants,  que de leurs états d’âmes.

Ces derniers jours, il a neigé sur le Mourre Negre, le Luberon a le nez tout gelé, et ce matin, à la lumière d’un soleil naissant c’était magique. En admirant, le scintillement doré des rayons dans les arbres du Mail, nous en avons déduit avec un des habitants que nous étions privilégiés quelque part. Et ces privilèges je voulais simplement les partager avec vous. Je me suis arrêtée, j’ai voulu capturer l’espace d’un instant, une once de sérénité.  Je crois que j’ai réussi.

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Juste des mots …

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DSC_0013 Dans l’épicerie boulangerie, de mon village, humer l’odeur du pain ….

DSC_0016 DSC_0018 DSC_0027 Ecouter le rire de l’épicière qui sert un café ….

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se dire qu’il a des jolies chèvres pas très loin, qui ont du bon lait …

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Se dire que chaque matin, cette petite coutume est un don du ciel …

elle semble immuable, mais elle est si fragile

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Repartir tranquillement dans les ruelles … il est tôt, elles lui appartiennent.

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Le ciel tant bien que mal essayera de redevenir clair ….

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et je me souviens d’un texte, que j’ai tapé sur une carte de voeux ….

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Chronique matinale

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Le jour s’est levé sur une nouvelle journée, dans ma voiture, j’écoute les nouvelles, des nouvelles qui semblent sorties d’un mauvais livre de science fiction , elles passent en boucle, les journalistes répètent sans arrêt les mêmes horreurs d’une voie monocorde, leurs voies résonnent dans l’habitacle de la voiture, comme un glas, un roulement de tambour, un tocsin … je regarde la campagne, le temps est triste, triste comme les mots qui s’égrainent au fil des kilomètres. Je suis ….. qui exactement ?  Je sais que je suis viscéralement libre et que je le resterai, car la seule chose qu’on ne peut me prendre est ma pensée.

Une idée effleure mon esprit …, un journaliste rend hommage à  Cabu et à Wolinski, une image se fige. Adolescente, ils représentaient tous deux, pour moi, la rébellion, le mal être d’une jeunesse qui n’a jamais connu autre chose que la crise, trente cinq  longues années de crise, de chômage, de no future. Le grand duduche était mon grand frère. Ils étaient nos modèles de révolte juvénile avant que nous ne prenions conscience que la vie n’était pas qu’insurrection, même si la graine qu’ils avaient planté, eux même ne le savaient pas, germerait un jour ou l’autre. Qui sont ces jeunes aujourd’hui ? Ces jeunes  qui assassinent les vieillards irrévérencieux, des vieillards insolents qui du bout de leurs stylos feutres ont continué inlassablement à crayonner la dérision du monde, la perversion de l’humanité, la vérité nue dans toutes sa cruauté, des vieillards qui dans leur esprits d’adolescents attardés s’amusaient encore à agiter les bonnes consciences, à choquer, à secouer les esprits étriqués. Des vieillards irrespectueux, qui se refusaient à respecter la connerie, à rendre les honneurs à la bêtise humaine. Ils ont dénoncé pendant des décennies, un demi siècle même, notre aveuglement, et aujourd’hui, l’obscurantisme leur a fermé les yeux.

Aujourd’hui en France, on assassine les vieillards.

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