« nu ta do nu mè » les tentures du Bénin

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Elles sont dans mon armoire depuis tant de temps, les tentures du royaume du Dahomey, ramenées de Cotonou ou de Ouidah par mon marin, il n’arrive pas à se souvenir. Il se souvient d’un monsieur africain, dans son échoppe les confectionnant, appliquant les pièces et les cousant à la main, assemblant les grandes bandes dans le ronronnement de roues d’une antique machine à coudre à pédale.

J’ai eu besoin aujourd’hui de les déplier, de sentir l’odeur de l’Afrique.   Des toiles au service des rois, des toiles au service d’un peuple, elles sont l’histoire d’un pays. Elles racontent l’histoire d’un peuple, et moi je rêve de forêt sacrée, d’arbres sacrés, de divinités vaudoues et de sorciers africains.

Vous avez envie d’en savoir un peu plus sur les tentures du Bénin, ou comme on les appelIe les toiles appliquées de Dahomey.

Ca fait du bien quelquefois de laisser vagabonder son esprit et oublier juste pour un instant notre vieux continent poussiéreux et suffoquant, et dans ma tête claquent les syllabes « nu ta do nu mè » comme des incantations, comme une prière aux dieux et aux esprits de la terre.

Poussière de fées

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Une boite en or, au moins … et des petits oiseaux qui s’y dessinent joliment découpés dans le métal ….

Chut on ouvre …. de la poussière s’en échappe …

On y devine

 

on les devine …

 

 

 

Elles s’y mirent … dans la légèreté …

 

Je sais maintenant où les fées cachent leur poussière …. chut ne le dites à personne.

 

Oulalalalalalalala .. presque 15 jours de vacances (enfin presque)

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Il faut le dire j’ai hiberné …. des températures négatives, comme jamais vu du -14°c en Provence, incroyable, j’ai même tapé sur le thermomètre pour être sûre que le mercure n’était pas gelé, c’est dire … j’ai ressorti les Damart de ma grand mère, et les chaussettes des nuits de garde… totalement frigorifiée …. je vous montre un peu mes matins givrés, sauf celui où il y avait tellement de verglas que tititine s’est prise pour une patineuse olympique et je me suis faites des frayeurs genre estoufagades, le genre a te bloquer les cervicales tellement t’es crispée sur ton volant. Mais voilà, tout le monde est entier, Titine aussi, même après quelques glissades … faut nous excuser mais dans le midi on n’a pas l’habitude …. voilà je suis reviendue,.

Vert comme …

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Vert comme leurs regards  à tous les trois …

 

 

 

Vert comme …

 

mon antique paquet d’aiguilles …

La soie du Ver à Soie

 

 la laine du Ver à soie …

 

Vert comme cette envie incroyable de broder le printemps …

Ils ont grandi et ne se quittent pas … je brode à leur côté.

Dimanche matin, c’est pancakes

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Elle n’a rien mangé depuis 4 jours, dormant un peu dans son lit, un peu dans la mien et beaucoup sur le canapé,  la grippe s’est invitée dans notre maison … et ce matin …. enfin …. mais qui peut résister aux pancakes et au vrai miel d’abeille (depuis que Po sait qu’il y a des faux miels, elle me demande à chaque fois si c’est du miel d’abeilles), personne ne résiste aux pancakes, même pas la grippe.

La recette toujours la même …

250 grs de farine

400 ml de lait

2 sachets de sucre vanillée

1 sachet de levure chimique

2 oeufs

On mélange tout, pour faire un pâte à crêpe épaisse,  normalement on laisse poser une heure la pâte, ici on ne dépasse jamais les dix minutes et ensuite dans un galetier ou une poéle anti adhésive un peu graissée, on dépose un demi louche de pâte, et dès qu’à la surface se forment des petits bulles, on retourne son pancake, 30 secondes et c’est cuit.

Pour faire encore plus nourrissant, j’ai rajouté un peu de crème fraiche liquide dans mon lait entier …

Bon dimanche à vous.

« Si dans ton placard, tu as plus de poêle à crêpes, de crêpières et de galetiers que de poêles classiques, c’est que tu as épousé un bretons »

Proverbe du Luberon

 

 

 

 

A l’heure où je publie cet article, nous sommes à 7 d’engloutis …

 

Mon chevreuil de cuisine

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Le vendredi soir tu subis une micro tempète de neige, ou de grésil, comme si le Mistral avait poussé toute la neige des Alpes sur ton petit bout de vallée ….

 

 

Et puis le lendemain …

 

c’est un Mistral de folie qui souffle en faire perdre leurs cornes aux taureaux, faisant flamboyer le lever du soleil … bref on s’est gelé toute la journée avec de bonnes rafales à 80 km/h
te faisant dévier ta voiture de sa trajectoire sur la route.

 

Je m’étais dit que ça vous ne passionnerai pas des masses, mes repères météorologiques … alors je voulais vous présenter mon cerf de cuisine …. ou mon chevreuil d’ailleurs. Il fait partie de mes kitcheries préférés.

le Cerf animal mythique, que certains mangent en terrine et d’autres vénèrent, je suis plutôt du genre deuxième catégorie, le cerf qui mène les morts de l’autre côté des rives … ici on n’en a pas, ou du moins je n’en ai jamais vu.  On a des chevreuils qu’il n’est pas rare de croiser sur la route sans fin, qui vous traversent devant sans crier gare.

Avez vous remarqué, qu’enfin (il était temps), les animaux de nos légendes ancestrales, reprennent leur marque dans nos contrées protégées …. et ce n’est pas pour me déplaire.

Je suis toujours émerveillée de voir un sanglier, un écureuil, un renard ou un chevreuil, me regarder rouler sur les chemins.

L’atelier et son immense pagaille

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Les crazy avancent à grand pas …

 

On pioche encore dans le chocolats de Noël, le partage est notre devise.

La tarte des grands mères, la tarte des montagnes …

On scrute nos pagailles mutuelles …

Et je regarde avec tendresse le collier que m’avait cousu et offert Madeleine Parrot, j’ai appris bien tard son départ,

elle est partie en même temps que mon père …

trop occupée à mes soucis, j’ai oublié certainement de prendre de ses nouvelles, Madeleine, dont nous connaissions toutes la chevelure flamboyante,

les bijoux textiles extravagants et magnifiques qu’elle portait en permanence , ses jeans taille basse et ses talons hauts avec lesquels elle courait toutes les expositions …. tu me manques encore Madeleine, je voulais juste que tu le saches et que où que tu sois, je pense souvent à toi.

On s’est mise à créer des colliers … bien tranquillement …

dans la douceur de nos travaux.

et des chocolats patchwork pour parfaire l’harmonie de l’après midi.