Petits riens de chantier

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Il y a de drôles d’avion dans le ciel, celui ci est passé doucement pour ne pas nous effrayer …

 

 

 

Il y a aussi un grand instant de poésie où des dizaines de papillons se sont envolés ensemble très haut  c’était féérique …

 

 

Et puis il y a le chantier, je ne vais pas vous mentir, on a eu quarante jours de pluie, un chiffre quasiment biblique et totalement inconvenant pour la Provence,

 la terre ne boit plus, les ornières des camions et des engins de chantiers on laissé des traces terribles qui se sont emplis d’eau de pluie.

 

 

Et au creux de ces mares improvisées, on a découvert qu’elles étaient habitées ….

On n’allait pas laisser les engins les écraser,

A la pêche à la grenouille, j’avais de l’eau jusqu’auuuuuu …… chevilles, avec un salabre (épuisette) de fortune, on les a vite installées dans le bassin aux nénuphars.

Je vais peut être créer une mare …. je crois elles en ont besoin.

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Enfin un week end au soleil

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Ce qui te permet de travailler enfin en maçonnerie, j’avoue je suis assez fière de mon trottoir ;-) j’y ai passé une bonne partie de mon samedi, adieu mes mains de brodeuses … La vieille bétonnière (Babette Onnière pour ne pas la citer)  de mon père qui a bercé mes week end d’enfance a repris du service, elle ronronne toujours autant … j’avais oublié comment le ciment brulait les doigts.

20 brouettes, mais je l’aime mon trottoir ….

 

Bientôt le décoffrage ….

 

Au jardin, les plantes et les chats sont heureux, un peu de soleil, les nénuphars sont en fleurs, les bassins reflètent la lumière …

les vieux vélos de mon père et ma soeur, attendent une restauration pour de grandes ballades. J’ai planté les boutures que Josse m’a offertes, des plantes que l’on ne trouve pas

dans les magasins, je vous les montrerai demain peut être … le citronnier sera plein de citron et bébé chat n’a pas encore trop le droit de sortir.

 

 

 

 

Et puis le vide grenier, où j’ai ramené des trésors infimes comme d’habitude, dentelles, tissus, porcelaines, vases, paniers anciens … qui me serviront à créer et quelques poupées pour ma collection, ces poupées qui ont hâte que que le chantier soit terminé afin de s’installer de dentelles vétues (elles sont plus de 200 à dormir dans les malles du grenier) , un week end de chine comme d’habitude, comme depuis toujours, j’ai vécu depuis mon enfance dans de l’ancien, de mes grands mères à ma mère, il parait que chez nous, on n’achète pas de meubles on en hérite ;-) et je cire toujours avec émotion, les tables, buffets et fauteuils de mes arrières grands parents.

 

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Le jardin exotique de mon amie

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Tellement sous le charme, j’ai oublié de prendre le trois quart des photos, 5000 m2 de cactus, de palmiers et de succulentes, de quoi perdre la tête,
et s’imaginer dans un autre pays, promis j’y retourne dès que je peux, faire le plein de photos. Je suis rentrée chez moi, chargée de boutures, que je vais m’empresser de soigner dans la nursery des plantes. Que j’aime aller chez elle.

Féerie de l’aube

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Il faisait presque nuit encore, d’où le flou des photos, peu de lumière, mais dans le jour naissant, une vision féérique, je me suis sentie obligée de m’arrêter pour faire les photos …. même si mes photos ne sont pas parfaites, je garde à jamais, la vision des  moutons paissant dans un champ rouge, et des oiseaux se posant sur leur dos.

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Courir les champs, à la recherche des bonnes herbes ….

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Se sentir un peu sorcière dans le matin serein ….

 

Quand le Luberon nous rappelle qu’il est une montagne, je cours les champs à la découverte des bonnes herbes,

ail, millepertuis, mauve, bourrache, églantier,  bouillon blanc et tant d’autres dont j’apprendrais le nom… peut qu’un jour nous nous rappellerons qu’elles soignent

je les regarde doucement et je me baigne dans le soleil enfin réapparu.

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Le potager, silence, ne pas déranger, ça pousse.

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Bientôt les blettes et les herbettes, bientôt les aubergines et les courgettes, bientôt les tomates et les fraises, bientôt les prunelles et les coccinelles qui s’éclatent comme des bêtes à manger les pucerons …

Le potager s’étirent doucement sous le figuier tandis que le banc appelle à la méditation ou à surveiller les enfants dans la piscine.

Les semis de basilic ont tellement bien fonctionné que je crois que je vais en donner à tous le village.

 

 

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Puces et Bric à Brac

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    Prendre un café, sous les grands arbres, et affronter la fournaise de la canicule.

Rire de l’équilibre des choses

Mentalement, se parer comme une princesse orientale

S’approprier les souvenirs qui s’étalent sur le sol

Dresser un table superbe d’ancienne vaisselle et de verres dépareillés

Meubler chaque pièce d’un château imaginaire

Tendre sur un mur virtuel des tapisseries d’antan

Revenir avec une fière poupée d’Auray et des trésors oubliés

 

 

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L’épicerie poésie

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Rien ne remplace l’épicerie d’un village, du plus loin que je me souvienne, elle est là au même endroit, en 1972,  je vais y acheter des bonbons quand ma grand mère me donne 100 francs (1 franc, elle parlait toujours et encore en anciens francs), et je dévalisais la boutique.

Les épiciers et les épicières se sont succédés depuis l’époque des malabars et des roudoudous, les francs sont devenus nouveaux, puis euros,  maintenant c’est Julie qui nous invite dans mon village. J’aime y entrer, y découvrir les jolies mots qu’elle a inscrit sur les ardoises, j’aime savoir le plat du jour qu’elle a minutieusement préparé pour les solitaires du village, qui n’ont pas tous les jours envie de cuisiner. J’aime m’installer à sa table dehors, fumer une cigarette en discutant, et je regarde les habitants venir y prendre leur pain.

Rien que le mot épicerie fait rêver, qui s’y attarde sur ce mot aujourd’hui, plus personne, un petit mot rien qu’un mot simple, et pourtant c’est de la poésie, et plus personne ne cherche la poésie des mots dans la vie quotidienne. La boutique aux épices,  … Chez Julie, les fraises, les courgettes et les tomates anciennes toutes boursouflées de bonheur sont parfumées, elles n’ont pas le goût de la serre, elles ont le goût du Luberon, et de la terre où elles ont poussé. Chez Julie, la bière est de chez nous aussi, un sanglier orne la bouteille. D’ailleurs, ils sont venus boire la nuit dernière dans le bassin à poissons rouges, les sangliers, en horde, ils sont descendus de la montagne, il fait si chaud. J’ai acheté une bière, et j’ai bu ce breuvage étrange, un rien ancestral, presque gaulois, un rien magique, à l’ombre de la treille, et j’ai planté des simples. Parce qu’ici on ne sait pas cuisiner sans les plantes. Une soupe au pistou et un petit farci s’annonce pour ce week end.

D’ailleurs ce matin, avant de partir de travailler, je passerai me prendre un plat cuisiné, aujourd’hui je fais journée continue au travail, parce que c’est ça aussi l’épicerie, on est si loin des burgers.

Si cet été vous passez dans mon village, n’hésitez pas à rendre visite à Julie, je vous assure, c’est bien plus qu’un épicerie, c’est un lieu propice à l’imaginaire. Et tant qu’il y aura des épiceries dans les villages, nous seront encore vivants.

 

 

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