Coeur brodé

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Ce matin j’ai feuilleté mes cahiers à bordel d’inspiration à la recherche du coeur parfait, Saint Valentin oblige … et je suis tombée sur ma période folklorique, broderie roumaine, c’était en 2012, il n’est pas parfait, mes dessins ont vieilli, il manque de la lumière,  je me suis un peu améliorée depuis … et j’ai cherché dans mes disques à archives, les photos qui correspondaient à mon dessin …que de souvenirs lors de la prise des photos, que de fous rire, et c’est aussi ça l’amour une tonne de rires.

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Je vous souhaite une belle Saint Valentin …. dans le rire.

 

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Je vais peut être le ressortir ce motif … qu’est ce que vous en pensez ?

Cet ouvrage a été publié en juin 2012 dans le Broderie d’Art n°12

Mascarade et mardi gras

Classé dans : 365 petits riens | 1

J’ai tant aimé leur créer des costumes, que pour moi le Carnaval c’est le bonheur de les habiller,

ou plutôt c’était … elles grandissent vite et le Carnaval et Mardi Gras n’ont plus le même attrait qu’autrefois

à leur yeux, maintenant de jeune fille.

Peut être vais je instaurer une soirée costumée obligatoire chaque année … ;-)

pour avoir le bonheur de créer.

Un bal costumée comme à Venise, au temps des belles de jadis.

 

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Ne faut il pas brûler le bonhomme hiver sur son bûcher …. ? Ce là me fait de la peine à chaque fois.

 

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Allez je vous abandonne mon « valentinage » est quasi terminé, je cherche un peu de lumière pour faire mes photos …..

 

 

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« Notre monde civilisé n’est qu’une grande mascarade : on y rencontre des chevaliers, des moines, des soldats, des docteurs, des avocats, des prêtres, des philosophes, et que ne rencontre-t-on pas encore ? Mais ils ne sont pas ce qu’ils représentent : ce sont de simples masques sous lesquels se cachent la plupart du temps des spéculateurs d’argent »

Arthur Schopenhauer, Parerga et Paralipomena

Quand je m’essayais à la couleur

Classé dans : 365 petits riens | 19

Bonjour vous,

Deux longues semaines, que je vous ai abandonné, mais c’est pour la bonne cause, rien de grave, juste beaucoup de travail, beaucoup de travail avec du fil et un aiguille, pour une surprise dans quelques mois.

Que vous dire de plus, j’ai vécu hors du temps ces dernières semaines, j’ai aussi un peu fait le tri dans mes fichiers, et j’ai retrouvé ces photos, de la couleur, de la couleur, de la couleur, je ne me souvenais même pas avoir brodé et crocheté tout ça. Juste une énorme envie de m’y remettre, de terminer mon tricot, certainement différent, les envies et les goûts changent au fil des mois, et vous où en êtes vous ? Dans le monde très étrange dans lequel nous vivons.

Pour aujourd’hui je vous souhaite un dimanche très coloré.

Bonne journée à vous.

PS : Changement de look du blog, plus minimaliste, vous trouvez comment ?

 

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Gipsy

Classé dans : 365 petits riens | 6

Les chatons sont comme les humains, quelquefois leur petit coeur lâche sans raison, parce qu’ils sont fragiles, très fragiles. La vie est fragile. Tu étais fragile, tu ne grandissais pas, tu étais minuscule.  Il m’a fallut du temps pour en parler, pour écrire ton départ.  Et puis devant la tristesse de ta petite maitresse. Une autre est venue combler le vide, cet immense vide, que peut laisser un animal lorsqu’il s’en va, elle ne te remplacera jamais, mais elle est là pour combler le vide.

Gipsy est partie, Abby est venue … faire sourire des petites filles, la vie est une suite de petites et grandes épreuves, la vie apprend à vivre tout simplement.

Merci douce chatte, d’avoir accompagné notre vie pendant quelques mois, d’avoir su écouter nos rires et nos peines.

Et puis cette phrase que je répète à chaque fois

« Le paradis n’existe pas, si je ne dois y être accueillie par mes chats ».

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Un peu de nous, à Martigues

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c’était une belle journée qui s’annonçait .. et … ce fut une merveilleuse journée.

Une matinée ultra studieuse au point de ne pas faire de photos.

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Une pause déjeuner faramineuse, le monsieur vietnamien du coin, pense qu’une part individuelle est pour trois personnes … ;-)

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Chaque lutin est né de leurs propres mains, juste une bulle de sourire, de rire, de sérénité. J’ai oublié de prendre des photos de la sublime mercerie qui nous a accueillie, la Bigourello à Martigues, mais promis j’y retourne pour vous faire un article.

Elles ont aimé créer, j’ai aimé les rencontrer, les connaître, leur montrer ….

J’ai aimé partager mon monde dans une ambiance chaleureuse et douce.

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On est bien chez toi Odile, dis moi ? Je peux revenir ?

Il

Classé dans : 365 petits riens | 6

DSC_0196Chaque dimanche, après avoir acheté son pain et récupéré les derniers potins du village sur le marché, assis sur le banc du Sénat du village (ce banc où les anciens papotent en détaillant chaque passant, en refaisant le monde, commentant l’actualité, les récoltes et temps qu’il fera),  il plantait sa Kangoo devant le portail, klaxonnait.  Il s’extirpait difficilement de sa voiture la laissant au milieu,  il posait sa canne n’importe où et il s’installait dans mon salon.  Il s’asseyait et me demandait, c’est l’heure du pastis ? Je lui répondais inexorablement, c’est un peu tôt, Papa, et de sa voix forte, il me répondait, oui tu as raison, fait moi un café.

Quelquefois, il ne me trouvait pas, j’étais dans la remise ou à l’étage, et il hurlait, Tu es oùùùùùùùù …. retournant klaxonner dans sa voiture. Ou à son grand désespoir, il me trouvait devant l’ordinateur … « mais qu’est ce que tu peux bien faire là dessus ? » Des petits riens Papa, des petits riens ….

Il s’asseyait, buvait son café, que je lui servais dans une « vraie » tasse en porcelaine avec une sous tasse. Un mug ? Jamais de la vie ! Une tasse épaisse en céramique, l’horreur ! « Tu ne vas me servir un café, dans un pot de chambre, c’est tellement épais, ça ressemble à des rebords de pissadou (cuvette de wc en provençal ) », et alors, en buvant son café,  il  me racontait les dernières nouvelles médicales de ses copains, et j’avais appris que quand quelqu’un était bien malade, c’est qu’il était à l’article de la mort, nous sommes pudiques dans le Midi, surtout avec la dame à la faux. Il prenait un de ses  bonbons à l’eucalyptus comme on fume une cigarette, cherchait inlassablement ses clés, qu’il avait laissé sur la table, et oubliait sa canne sur la terrasse.

Il râlait bien sûr, tu n’as pas encore fait ton ménage ? Tu viens manger à la maison ? Comment ta mère n’a pas prévu ? Tu n’es pas encore prête, douchée, habillée ? Ca change quoi que c’est dimanche ? Ton mari s’est occupé des chevaux ? Ou bien pire encore  … Donne moi 1 euro pour mon pain, j’ai oublié mon porte monnaie à la maison et si je retourne, ta mère va me dire que je n’ai pas de tête, je pars un peu « en couille » quelquefois. Alors, complice, j’avais un bocal dans ma cuisine, avec des petites pièces, au cas où il aurait oublié son porte monnaie.

Tout ça pour dire, que chaque moment est souvenir, chaque moment est propice à la nostalgie, chaque instant me rappelle ces petits riens là qui faisaient de mes dimanches matins, un rituel. Pourquoi n’ai je jamais pris en photo cet instant là ?

 

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Le retour des messagères ….

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Elles sont de retour pour le petit déjeuner, elles ont fait un long périple, plus de deux ans … elles ont suivi Catherine Tourel dans la promotion de son livre « Patchwork et Amitiés » et elles sont en nouveau chez elles.

Je connais une petite fille, qui est aux anges, les messagères sont retournées dans sa chambre, elles les a fait siennes comme des doudous, comme des confortdoll ce qu’elles sont. .. Merci Catherine pour ce retour. Elles apportent un peu de paix dans mon univers de tourmente. Merci, peut être aussi ont elle apporté ce jolie message, peut être me disent elles « Nathalie, il est temps de te mettre à l’ouvrage. » Mais en suis je encore capable ?

Alors pour ce lundi qui ressemble à un dimanche, je vous offre le café ?

Bonne journée à tous.

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Mes yaourts à moi et ma yaourtière …

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Je suis fière de moi … j’ai réussi mes yaourts … j’avais le souvenir de la yaourtière de Rosy, il y a quelques décennies de ça, je l’ai d’ailleurs dans ma remise.

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C’est ma période crise de bio, j’ai ressorti également la machine à pain …

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DSC_0223 Je voulais d’une yahourtière 1 litre, j’ai la SEB des années 70 dans la remise, orange et arrondie, peut être va-t-elle faire une réapparition …. mais j’avoue que celle d’une litre c’est bien pratique. j’ai acheté des ferments dans un magasin bio, et un litre de lait frais et voilà …..

DSC_0224 DSC_0225 des flocons d’avoine, de la cassonade …. et que demander de plus ….

DSC_0234 DSC_0236 la confiture de sureau de mamy de l’année dernière ? Peut être …

DSC_0239Bonne journée à vous ….

PS / Vous avez vu, il n’y a pas le chat avec moi, je lui ai donné à manger avant de faire les photos … sinon fi de mon yaourt.