Anne, la maison aux Pignons Verts

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Hier journée canapé, à regarder Ann avec un E, la nouvelle série de Netflix, un pur bonheur loin de la tourmente du monde. Vite vite la saison 2

Après maintes recherches sur le net, pour fabriquer notre poupée Anne des Pignons Verts, je me suis souvenue qu’il y a des siècles de cela, presque trente ans, j’avais une poupée rousse avec des tâches de rousseur, une Corolle …

Avec Miss Pö on l’a retrouvée, bien cachée. Parce que Anne est éternelle, ces petites filles que l’on empêche de parler, qui ont décidé de prendre leur vie en main, et surtout qui veulent être indépendantes. Anne est éternelle dans ce monde où les libertés des femmes sont toujours précaires. Alors ce livre obligatoire à lire dans les écoles japonaises pour le cours de littérature étrangère, si nous le faisions lire à nos filles ?

Et puis comme un bonheur des trouvailles de grenier, ne vient jamais seul, on a retrouvé un vieux livre de patrons de vêtements de poupée avec le costume d’Anne des Pignons Verts. Parce que malgré tout, on peut changer le monde, tout doucement sans faire de bruit, avec un livre, une poupée et un peu de tissu.

Publié une première fois en 1925 en langue française, puis en 1965 par la Bibliothèque Verte, on ne peut pas dire que la liberté des filles a enchanté les éditeurs français. Il aura fallut attendre 1987 …

 

 

 

 

Il y a des élections qui me parlent bien plus que d’autres

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Aujourd’hui à Arles, déjà trois ans, c’est un nouveau règne, le XXIIIème Règne et la fête des gardians,  les arlésiens ont élu leur reine pour trois ans, et la présenteront au monde, j’ai assisté à la cérémonie en 2014, mais cette année je n’ai pas le courage d’y aller et surtout je manque de temps. Et comme si, juste pour me le rappeler, j’ai trouvé dans un vide grenier, le buste d’une jeune arlésienne, on dirait plus du plâtre que de la terre cuite, mais je trouve qu’elle a belle allure et elle est signée, je l’aime déjà, et elle trône au milieu de ma collection d’arlésiennes.

Comme je vous le disais, c’est une élection qui me passionne plus que d’autres, rêver au milieu des soieries et des costumes, des coulas et des rubans. J’ai mis un peu des photos de 2014 et si vous voulez en voir plus c’est ICI pourquoi est ce que j’aime tout ça ? Parce que c’est le seul moment où sont conjuguées mes deux passions, les chevaux et les costumes. Belle journée du premier mai à tous.

En savoir (Clic clic) plus ICI

et ICI

et encore LA

 

Les dames du temps jadis sont passées par la Tour d’Aigues

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Ce château qui m’est interdit, je le regarde et je le rêve, de Catherine de Medicis à la Reine Jeanne, de Chrétienne d’Aguerre qui fit des jardins où je suis sûre il fût bon broder assise sous les orangers, ou à la fenêtre aux larges et immenses carreaux lumineux,  c’est le passé, un passé de femmes illustres qui s’offre à moi, leurs ombres envahissent la cour, leurs robes moyenâgeuses, renaissance ou 18ème frôlant dans un bruissement léger et imperceptible le sol de la terrasse qui domine la vallée, je les entends rire doucement, les époques s’entrechoquant dans un étrange méli-mélo et j’imagine un grand canal, un labyrinthe, une orangerie, une ménagerie.. tels qu’ils ont existé par le passé, tels qu’ils sont dans mon imaginaire.

Et dans le contrejour d’un soleil couchant un peu fantasmagorique, les vestiges se dessinent comme un vieux croquis épinglé à nos mémoires comme dans un vieux cahier poussiérieux, j’aime mon château parce qu’il m’appartient un peu, et je le rêve dans mes nuits blanches, illuminé de tous feux, attendant l’amour d’une vie.

La légende raconte que c’est pour une femme qu’il fût construit, une femme qui ne daigna jamais s’y rendre et un nuit toutes les chandelles s’éteignirent.

 

 

Le Château de Malafaire

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La c’est la ferme l’aile ouest ….

La Gloriette qui me fait rêver depuis presque un demi siècle ….

Les grilles majestueuses …

le reste du bassin …

Il n’y a plus d’eau dans le rivière, les sources se sont elles taries ? Ou détournées par la compagnie des eaux ?

je contourne le parc, je n’ose demander la permission d’entrer pour faire des photos …

On le devine parce que c’est l’hiver …

Dans mes souvenirs, il y avait deux gloriettes, une de chaque côté du bassin, où peut être ai je inventé ce souvenir … je ne sais plus … je ne trouve plus le portail non plus.

j’imagine, je rêve … je me raconte des histoires …

Fantomatique et magnifique …

ll est mon château de contes de fées

Dans le bleu du ciel ….

Je l’imagine du temps de sa splendeur …

Je l’imagine tel qu’il était en 1910 …

et je ne sais pas pourquoi, dans ma mémoire, il y a une petite fille qui joue au bord du bassin.

Que ne donnerais je pas pour connaître son histoire ….

Entre le profane et le sacré

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J’ai préparé les rites de la Sainte Barbe, rites immuables venus de la nuit des temps … à la croisée de croyances celles d’avant le christianisme et celles d’après, un hymne à la fécondation, aux moissons et aux dieux de la terre, un offrande pour la prospérité, j’ai commencé par  le premier rite coutumier des fêtes calendales, c’est ainsi que je m’approprie la religion dans laquelle je ne me reconnais pas, par un geste que les pharaons ont fait avant moi.

Belle journée à vous.





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l’ardéchois

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Il fallait bien utiliser notre crême de marrons, c’est Pauline qui a cuisiné, je l’ai regardé faire en souriant … elle a tout fait seule, après avoir recherché la recette, (la voici d’ailleurs si vous souhaitez le faire vous même ICI.)

Mon grand père paternel était ardéchois, mon arrière grand père faisait partie d’une fratrie de treize garçons et une fille, mon nom de jeune fille est un nom si répandu en Ardèche que les homonymes s’y bousculent, et il existe, une rivière et un tout petit village dont je suis fière de porter le nom, et j’aime ça, de voir ma fille, répéter les gestes ancestraux pour la fabrication d’un gâteau traditionnel dont elle ne connaissait pas l’existence quelques heures avant.

Ca me donne envie de filer là bas, dans les forêts de châtaigniers et au bord des rivières, dans les rochers puissants, et la rudesse des hivers.

A bientôt

 

 

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Ils ont chanté

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Le  11 novembre dans mon village a été très beau,  les APE  et la Directrice de l’école ont été très motivées et ont répondu à la demande de Madame le Maire,  les tout-petits de la maternelle on chanté après la minute de silence. Instant très émouvant, teinté de leurs rires craquants.

Pour ne jamais oublier et surtout pour que ça ne se reproduise pas, qu’ils ne connaissent jamais la guerre.

 

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Des histoires que je brode, que je tricote, que je couds

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J’aime raconter les histoires des improbables qui se jouent dans le jardin, de la princesse des petits riens… pour la carnet rose de la gazette, je vous signale que des Improbables sont nés.

 

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et ces histoires là, je les raconte sur La Bastidane, le Blog presque Officiel et c’est par ICI

 

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