Pédicure – Manucure

Classé dans : Projet 365 | 11
Pédicure …. pour Datcha
Manucure … pour ZaZa

Question méthaphysique, comment fait on quand on est la campagne, qu’on a une flopée d’animaux et des gosses pour avoir des mains de brodeuses hein ? Quelqu’un peut me le dire, parce que moi je n’y arrive pas …. la photo c’est vingt minutes après avoir posé le vernis, et cinq minutes avant que je ne l’écaille ….
(Look the ring, the Dieu Scarabée, il est le symbole cyclique du soleil, il était en même temps un symbole de résurrection. Il est l’image du soleil qui renaît de lui-même, des années qu’elle est accrochée à mon doigt celle ci …. je sais je sais, je me la pète avec ma bague from Egypte, mais le symbole me plait trop, la résurrection pour celles qui pensait m’enterrer ;-))
et puis c’est Chéri-chéri qui me l’a ramenée de la Vallée des Reines alors hein !!!!

J’en connais au moins une qui ne se pose pas encore la question.
(photo de Victoire, les filles la prochaine fois que vous jouez avec mon appareil photo et les chevaux sans un adulte, vous êtes privées de Gulli pendant une semaine)

Quand la souris n’est pas là, les chats ….

Classé dans : Projet 365 | 8
S’en donnent à coeur joie …, ils s’installent dans le coin clos du jardin, celui qui est dangereux pour les enfants sans surveillance et vivent leur vie de chats.

Tous presque aussi vieux les uns que les autres

Tiens un barpapa tonsuré ….
Trop gros pour se nettoyer le dos, Clem passe de temps en temps chez le véto pour tonsure.

Tiens c’est quand qu’on mange ….
Scarlett m’engueule, je la dérange, Scarlet est un chat gentil que les enfants habillent avec des vêtements de poupées quand Mamy a le dos tourné.

Change de coin

Petit vieux est toujours là pour combien de temps encore …
Décision toujours pas prise

Et nous on peut « viendre » ? Chiens malheureux ? Pub pour un refuge.
Non l’un de vous ne sait pas nager, l’autre veut toujours plonger ….
Une dizaine de chats vivent dans le jardin, chacun a son histoire, qui jeté par dessus la clôture par un voisin peu scrupuleux, qui est venu parce qu’il a vu de la lumière, qui a fait ses petits dans un coin et est resté …. certains veulent bien entrer dans la maison, d’autres pas, la peur de l’humain est encore forte.
« Le paradis n’existe pas si je ne dois y être accueillie par mes chats »

Crochet vous avez dit crochet ….. ? Yes Crochet of Course.

Alors je vous épate ?

Improbable ? Comme mes créations ….
Easy Nathalie !!!!!!!!!!!!
Deux doigts dans le nez avec des moufles

Et non, hélas, ces merveilles ne sont pas de moi,
mais de Lidia …. mon maître es needlework …
(de vous à moi, elle est devenue folle hier après midi, j’ai redéfait 50 fois)
Mais pour vous prouver ma bonne foi ….
Voici mon « oeuvre » ….. Vous voyez quand je veux je peux …..

Hé les filles, z’avez vu c’est un granny !!!

Normalement dans ces cas là, il doit il y avoir 50 commentaires qui disent
Rhoooooooooooo c’est boooooooooooooo !!!!! ;-)
Allez trève de plaisanterie, le crochet j’aime po le faire ! C’est comme pour le point de croix, il faut compter et j’aime po compter.
Edito de 8:50 (heure française, le blog est à l’heure émirienne)
et courez chez Fati vous y découvrirez mes cauchemars techniques;-)))
C’est ICI

Et Rhooooooooooo c’est trop boooooooooooo !!!

Ma vie est pleine de rebondissements …. appelez moi Pamela !!! Alerte à Belle Etoile

Classé dans : Projet 365 | 8
Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, ce matin vous préparant la photo du jour, je pensais dans mon décor qu’il manquait une rose. (ca fait vide hein ?)

Un sac de 10 ans d’âge, trouvé dans un Curios de la baie des Citrons du temps où j’habitais sur le Caillou.

Et une envie subite de me mettre au crochet (oui oui vous avez bien lu) …
Voici l’histoire …. véridique de Nathalie dit Pamela, héroïne malgré elle ….
Je « partis » de bon matin, à la quête de la rose au fond du jardin
Passant devant la piscine, que « vis » je ? Un hérisson s’entraînant pour les 400 m nage libre.
N’écoutant que mon courage je « plongis », enfin je « trouvassias » l’épuisette et ….

Il est ko le gros ….. mais, mais … c’est … Jules, le hérisson du jardin,
bouche à bouche, exercices respiratoires,

Où suis je ? s’ « enquêtat-il »
Au bord de la piscine Jules, qu’est ce que tu m’as fait, un délire, un suicide, je t’avais mis de l’eau fraîche et des croquettes sur la terrasse, tes potes sont « viendus », j’ai encore dérapé sur les crottes de hérissons ce matin …… tu as des escaliers dans la piscine, pour en sortir
au cas où tu n’aurais point vu.

Je rassure mes lecteurs effrayés et passionnés par cette histoire héroïque, Jules se repose dans un carton bien emmitouflé sur la terrasse (dans la serviette de bain de Maossi, désespérée parce qu’elle m’a servie à transporter la piquante bestiole – la serviette pas Maossi) en attendant la nuit pour repartir, moi je me gratte comme une forcenée comme à chaque fois que je touche un hérisson (les puces c’est psychologique)
Et plus de rose sur le rosier, décidément les petits riens peuvent changer la vie

(surtout celle de Jules)

Fior d’Agosto de Lidia (recette italienne)

Classé dans : Projet 365 | 8

L’été approche à sa fin, on voit déjà les ronces se couvrir de mûres (bientôt la gelée), Lidia m’a raconté tout en cuisinant, avec son accent qui sent si bon la Vénétie, qu’en Italie on emprisonne le soleil pour le garder tout l’hiver et illuminer la cuisine quand il fait gris. On les appelle les fleurs d’août (Fior d’Agosto), les Italiens s’en servent dès que l’automne bruisse dans les premiers feux de cheminée, une petite pointe dans la soupe de légumes, une autre dans la sauce tomate, ou dans une viande cuisinée, ou encore une cuillère dans une omelette, ou dans l’eau de cuisson du riz. C’est déjà très salé, alors vaut mieux éviter de saler le plat que l’on cuisine, si l’on ne veut pas finir la bouteille de Chianti avant la fin du repas.
C’est un petit peu l’ancêtre du bouillon Kub, mais j’avoue préférer de loin la version de Lidia qui bien entendu m’en a offert un pot, je vais vous dire un secret en l’ouvrant avec ce petit bruit si particulier des anciens bocaux au caoutchouc orange, rien qu’en l’ouvrant un peu c’est l’Italie du Nord, de la Toscane au Piemont qui s’est offerte à moi, mais aussi un peu de ma Provence et j’ai fermé les yeux et j’ai respiré très fort l’odeur de la cuisine Méditerranéenne. C’est une recette qui se transmet de cousin en cousine, alors je vous la donne, telle que Lidia l’a reçue de sa famille.

1 kg d’oignon
1 kg de tomates
1 kg de sel gros
700 grs de carottes
800 grs de céleri (feuilles et branches)
200 grs d’ail
100 grs de persil
100 grs de romarin,
100 grs de basilic,
un peu de pèbre d’aï (pour les non initiés – la sariette)
(vous pouvez rajouter de la sauge et thym frais 100 grs de chaque si vous en avez envie)
Eplucher l’ail, l’oignon, pelez les carottes, lavez les légumes. Passer les herbes sous l’eau courante, et les faire sécher au soleil, ne garder que les feuilles, supprimer les morceaux durs des tiges.
Bien tout hacher menu avec un couteau fin ou un hachoir demi lune (vous savez ces vieux hachoirs que nos mères nous interdisaient de toucher)
Peler les tomates, les épépiner, les couper en minuscules dés. Les saupoudrer d’un peu de sel dans un passoire, pour qu’elles dégorgent un peu.
Mélanger le tout avec le gros sel, et rajouter deux cuillères à soupe d’huile d’olive.
Mettre en pots dans de jolis pots de verre, et conserver dans un endroit sec, frais et sombre.
Pour varier les goûts vous pouvez en faire avec un peu plus de basilic, et d’autres avec un peu plus de sauge.

C’est très simple à réaliser, et à l’avantage de se garder d’une année sur l’autre si on ne le consomme pas entièrement dans l’année.



I veri amici si conoscono nel bisogno. Lidia, grazie infinite, grazie.
Quand je vous disais que les mûres sont presque mûres, Lidia, vendredi on les ramasse ?
Edito de vendredi :
Lidia a dit pas besoin du hachoir antédiluvien

le bon mixer Moulinex est suffisant.

Cicatrices

Classé dans : Projet 365 | 5





Il y a quelques temps, je regardais une émission télévisée pas très intéressante et très rébarbative, il faut l’avouer, et … un monsieur que j’ai croisé dans ma vie professionnelle, une vie antérieure, débattait d’un sujet bien peu réjouissant, les yeux cernés par les soucis et les responsabilités. Un monsieur comme tant d’autres très important, très influent dans la société.

Et je me suis souvenue avec tendresse des hommes qui ont jalonné ma vie, ceux qui ont croisé mon chemin, frères, cousins, copains, patrons, petits chefs, relations de travail, inconnus du plus grand au sans grade, ils ont tous ce point commun, ce petit détail insignifiant que l’on ne remarque pas aux premiers abords. Ces hommes fiers d’être des hommes dans leur devoir, leurs missions, leur vie, leurs expériences, leur ténacité …. ont tous été un jour … des petits garçons.

Oui, ils ont tous été le petit garçon qu’une maman, qu’une grand mère a consolé, qu’une grande soeur a secouru, des petits garçons qui ont pleuré dans leurs bras avant d’être recousu par un médecin.

Alors soyez observatrice, levez la tête (ils sont souvent plus grands que nous) et vous verrez, sous leur menton, quelques points de suture qui les rendent humains et accessibles, et d’un seul coup, ils ne sont plus ministre, député, grand patron, haut fonctionnaire, acteur, facteur, mécano, franc-maçon, soldats au combat ou héros du moment, car ils ont la cicatrice du petit garçon qui a joué au ballon prisonnier, au cow boy ou qui a conquis la terre sur son vélo, et défié le chevalier noir d’une épée de bois, combattu Dark Vador

Cette petite cicatrice est là pour rappeler à chacune d’entre nous, que ce sont nos fils, nos neveux, nos petits voisins turbulents et bruyants à la bouille ronde, aux dents de lait tombées et aux taches de rousseur clairsemées qui seront peut être un jour les maîtres du monde. S’en souviendront-ils le jour venu ?

Ce texte je l’ai écris il y a quelques années et aujourd’hui je l’ai réécris pour mon mari.

Je dédis cette journée à l’homme de ma vie, qui loin de nous travaille et assume ses responsabilités, je dédie cette journée à l’amour de ma vie, même si nous n’avons pas souvent fêté d’anniversaire ensemble, si nous en oublions souvent, si Noël par un hasard immense s’est retrouvé dans notre calendrier au mois de février, je voudrais aujourd’hui l’embrasser sur sa cicatrice et lui dire qu’il nous manque tant à ses filles et à moi.

Encore quelques jours et nous serons à tes côtés. Merci pour tout ce que tu fais pour nous, merci pour ta patience. A bientôt.

Vide grenier

Classé dans : Projet 365 | 2

Invitation aux voyages …

au coeur du temps, au coeur de l’enfance ….

et fabuleux butins pour la caravane ;-)



Bon anniversaire Maam, bon anniversaire Stéph


l’année prochaine vous êtes invitées à la caravane ;-) ca vous dit !