Au nom d’un homme, au nom d’une religion

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 Ils sont venus d’Orient, ils ont suivi Al Zimach, l’étoile de l’an II, pour venir jusqu’en Galilée pour honorer l’enfant roi. Ils lui portèrent le symbole des trois pouvoirs, l’or celui d’un roi, l’encens celui de la religion, la myrrhe celui de l’immortalité …. 
Melchior aurait été roi des Perses, Balthazar roi des Arabes, et Gaspard roi en Inde.

On raconte aussi, qu’un quatrième roi mage serait parti du Pôle Nord, et le chemin étant beaucoup plus long, il serait arrivé trop tard, et aurait distribué ses cadeaux aux autres enfants, et c’est ainsi qu’il créa la légende du Père Noël … On raconte aussi que Balthazard se serait arrêté en revenant aux Baux de Provence, pour fonder une dynastie, « Au Hasard Balthazard ! » (qui fait rire depuis des lustres les enfants provençaux) inscrit sur une étoile d’argent devise des Seigneurs des Baux, cette étoile qui en Provence, nous lie géographiquement et culturellement à jamais avec la légende, aurait il rencontré quelques 33 ans plus tard, les Saintes Maries de la Mer, aurait il rendu visite à Marie Madeleine, à la Sainte Beaume ? Personne ne le raconte.

 Mais depuis que les rois mages ont reconnu l’enfant roi, comme le prophète et le fils de Dieu, depuis qu’Hérode a pris la grosse colère en faisant assassiner tous les garçons de moins de deux ans, pour ne pas qu’on lui prenne sa place .. depuis ben c’est le bordel, le monde s’entretue pour qu’un petit enfant ne devienne pas roi, alors qu’il est présent dans toutes les religions … peut être même est il devenu Sree Krishna quand Gaspard est revenu chez lui, cet enfant Dieu, dont un roi indien eu tellement peur qu’il fit assassiner tous les enfants masculins pour l’éliminer, les dates s’entrechoquent dans la tradition orale et populaire et partout dans le monde, à moins que ce soit le contraire.
Les religions une affaire d’homme, exclusivement d’hommes, les femmes n’y ont par leur place, elle n’y ont jamais eu leur place dès que le monothéisme a été mis en place, depuis que Gaïa à laissé sa place, peu, tellement peu de femmes dans l’histoire ont assassiné des centaines d’innocents pour asseoir leur pouvoir et leur Dieu, si peu qu’on les montre comme des reines cruelles et sanguinaires, limites psychiatriques et anormales et non pas de grandes Reines. Malgré tout ce que l’on veut bien nous faire croire sur la parité, le jour où, une femme Pape, Iman ou bien Rabbin sera parmi nous, peut être que je changerais d’avis et encore …
Ma petit crèche made in China, qui me sert de support ce matin, parce avoir la foi, ne veut pas dire pratiquer, ma petite crèche, je la trouve touchante de naïveté, peut être aurais je du l’embellir, mais je n’en ai plus envie, car je pense à la personne qui la peinte dans une usine inhumaine quelque part en Asie.

Tout ceci ne m’empêchera pas d’aller à la messe de minuit, le 25 décembre, parce que, quelques parts nous avons tous besoin d’un lieu consacré, d’un lieu sacré pour méditer sur la misère du monde.

J’ai une énorme pensée pour mes amis belges, dont le pays endeuillé, se réveille ce matin d’un cauchemar qui hélas n’en est pas un.  Arrêtez arrêtez la violence, le paradis existe, il est sur terre c’est à nous de le créer sous le signe des étoiles.

PS : Jean Claude Rey me manque, le Papet, ce conteur populaire, écrivain et historien de la Provence, son étude sur le symbole de l’étoile en Provence est une merveille, introuvable aujourd’hui, il est devenu poussière d’étoile il y a quelques temps, et j’aimais tant discuter avec lui.

4 Responses

  1. Simone

    J’adore lire tes billets le matin au lever. Si tu savais comme on les apprécie.
    Continue comme ça encore de longs jours.
    Bisous et bonne journée
    Mamie Simone

  2. Unknown

    Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! Mais et si on disait comme si c’était vrai : »paix sur la terre aux méchants qu’ils voient enfin la bonté » … hein, c’est pas bête ? Mais ce n’est pas moi qui l’ai trouvée celle-là, c’est le p’tit gars de la crèche qui à dit : »Aimez-vous les uns les autres ! » Bonnes fêtes N@

  3. Malène

    Bien dit!!!
    La violence pour rien est désolante, déroutante et les mots ne traduisent pas ce que je ressens chaque fois, c’est-à-dire, tous les jours!Heureusement que la solidarité, la convivialité, le partage existent et pèsent dans la balance!
    Allez! je vais installer la crèche…

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