Bientôt les cerises ….
Les Ronsards à l’apogée …
Et le sauvetage annuel avant remplissage ….
C’est toujours le même, un crapaud vit 10 ans dans la nature et jusqu’à 36 ans en captivité, et ici, son seul prédateur c’est nous, alors nous le protégeons.
Nous étions parties pour nous faire des sacs dans le style de Vanessa Bruno, les sacs à paillettes et lin et tout et tout, je vous en avais parlé la semaine dernière avec le tuto d’Amelo, et …… ben c’est parti en live, on a toute fait à notre manière, aucun sac n’a la même dimension, ni le même style, ni ne ressemble au sac de Vanessa B. et ce qui fait le charme de l’atelier de Saint Martin..
Celui de Danielle ….
Michèle qui brode brode et rebrode pour concocter une merveille.
Eliane qui cherche les perles …
Celui So Chic de Clo ….
Interieur So chic aussi …
Roselyne qui double … le bleu, je l’adore …
le Sixties que j’adore aussi …
Celui de Jacqueline qui attend dentelles et broderie …
et moi qui n’arrive pas à me décider, pas noires, les paillettes trop tristes …. mais c’est normal.
La suite la semaine prochaine ….
Datcha du Jas – 1991 – 2014
Le paradis n’existe pas si je ne dois y être accueillie par mes chevaux.
Dans la rivière on découvre des éphémères ….
dont voici la larve …
Une myriade d’habitants dans un peu d’eau …
Des Trichoptères à l’état de larves qui fabriquent avec une soie, une soie qu’elles sécrètent pour construire une gangue sublime, un fourreau constitué d’une multitude de petits débris qu’elles amassent.
C’est si beau, qu’un artiste eut l’idée de les mettre dans des aquariums, emplis de paillettes, de perles et de pierres précieuses, l’artiste Hubert Duprat, a fait faire aux trichoptères des oeuvres d’art.
Les Trichoptères deviennent des papillons de nuit.
Vous y penserez en voyant un papillon de nuit.
Etudier, apprendre, découvrir, j’ai adoré cette sortie pédagogique organisée par l’institutrice des petites sections, j’étais comme les enfants. L’animatrice du parc du Luberon totalement fantastique m’a donné envie de retourner fouiller dans la vase de la rivière.
Et puis, à la rivière, on voit quelquefois des petits riens fabuleux, des amoureux qui ont mis un vieux sommier comme portail
et scellé leur amour d’un cadenas comme au Pont Neuf
… j’ai le droit d’imaginer ce que veux avec mon appareil photo, c’est leur force aux petits riens.
j’ai même le droit de passer de l’autre côté du miroir …
Que serions nous sans le rêve ? Je retournerais à la rivière, ça fait combien d’années que je n’ai pas mis les pieds à Mirail.
A demain si vous le voulez bien, et n’oubliez pas de rêver.
Si les Martiens lisent la presse française, ils découvriront que la grande question de cette fin de législature est de savoir aux frais de qui M. Patrick Poivre d’Arvor a, durant ses dernières vacances,repris trois fois de la crème brûlée.
Mille et une pensées (2005)
Philippe Bouvard
Ca commence toujours avec des fous rires, un bon repas, et le plaisir de retrouver des amis que l’on n’a pas vu depuis longtemps. Des piques niques à la Lord Brett Sinclair ;-) et puis des voitures plus ou moins anciennes, des chevaux sublimes, et des tenues dans le style de la voiture.
Totoche le retour, pardon Titou, aussi craquant que son prédécesseur.
Et ma future voiture ;-) très féminine, très shabby chic.
J’aime les dimanches …
C’est Frédéric D. qui m’a raconté la légende de l’herbe des sabres, le texte original écrit est de Felix Gras, Félibre et acteur de la Renaissance Provençale.
La belle Yu, princesse des baux, alla combattre les sarrasins dans la plaine de Crau. Comme elle allait perdre la bataille , elle invoqua St Georges qui délaissa les croisés de Palestine partis récupérer la Sainte Croix, pour aider sa filleule. Les sarrasins furent tous décimés. Alors la mère du prince méchant ensevelit les corps de ses fils et invoqua le Malin. Au lieu précis du massacre, poussa une plante maudite…. Yu, intriguée de voir les plantes nouvelles pousser, alla voir de plus près. Elle se pencha et découvrit dans les herbes abandonnées, une plante à la tige de serpent, de grandes feuilles portant la marque des clous de la croix du christ et une extrémité qui ressemblait à un sabre. Le sabre se déploya et répandit une odeur pestilentielle qui foudroya Yu. La sorcière était vengée. Cette herbe, appelée Erbo di sabre (herbe des sabres) existe toujours et répand son odeur de cadavre en décomposition au début du mois de Mai. Souvenez vous de la Belle Princesse des Baux, la Belle Yu. Conservez l’Erbo di Sabre dans votre jardin et racontez son histoire !
Je vais la garder mon Erbo di Sabre, parce que mon voisin, m’a dit, j’ai plus de 70 ans, et du plus loin que je me souvienne, on a passé notre vie à arracher cette plante qui pousse malgré tout. Je vous dirais, si elle pue vraiment, Elle est de ces plantes maudites, de ces plantes de sorcières, qu’il faut malgré tout protéger, et puis j’avais envie de vous raconter à mon tour, l’histoire de la belle princesse Yu.
Promis si ça pue trop, je coupe les fleurs, elles ne sont pas encore ouvertes et je les balance chez un voisin pas sympathique ;-) Mais non je n’ai que des voisins sympathiques.
Au fait si vous voulez connaître son vrai nom, c’est Dracunculus Vulgaris ou petit dragon.
Il y a les petites mains, celles qui mélangent le sel, la farine et l’eau, qui pétrissent et patouillent pour créer le cadeau pour maman …qui peignent en bleu ou en rose, la couleur de la tendresse … celle de l’enfance.
Et puis il y a les autres de petites mains, celles qui sont si douces, si aimantes, qu’elles offrent de leur temps parce que le temps c’est aussi de l’amour, pour les enfants aussi, mais pour les plus grands. Alors merci à vous de m’avoir aidée à terminer ce pourquoi je m’étais engagée, il y a des mois de ça, sans vous je serais encore sur ma machine à coudre. Merci de tout mon coeur
