Simplicité de l’instant

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Les semis de basilic prennent forme, les tomates sont vigoureuses.

 

quelques cerises, ce n’est pas une année à cerises …

le Ronsard s’étire pour les dernières floraisons.

Le murier rêve de ver à soie.

j’ai ramené quelques mûres pour ma soeur qui ne peut sortir de son lit pour l’instant.

et la fontaine de Belle Etoile, qui coule enfin à flots, de cette eau qui faisait des centenaires. Elle a cette odeur particulière, celle de mon enfance.

J’aime ce lundi soir, qui ressemble à un dimanche …

et la lumière étrange d’un ciel un peu orageux.

Calme

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Je range, je nettoie, je dépoussière, je me pose, j’entretiens mon petit bout de calme. Une grenouille a du élire domicile dans le bassin. Elle est beige comme mes ouvrages et pause sans frayeur dans les herbes sèches. Il a plu cette nuit, c’était urgent.  Aujourd’hui  je continue, pour enfin pouvoir créer. Mon monde se limite au tas de bois qui encercle le jardin, et c’est bien.

Les réveils brutaux qui sont devenus nos quotidiens, je n’en veux plus, je ferme les yeux, et j’écoute les oiseaux. Il y a longtemps que je ne prie plus, alors j’invoque les ancêtres, peut être est ce également une autre façon de prier.

Bon dimanche à tous.

 

 

Je n’avais rien vu ….

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Je n’avais pas vu la vanille dans le bureau de ma collègue de travail, qui s’enroule et s’enlace tout doucement autour d’elle même ….

 

J’ai fait des boutures, dans de la terre spéciale orchidées.

Je n’avais pas vu non plus que les rosiers explosaient et courbaient sous les fleurs …

Je n’avais pas vu que les escargots squattaient mes bouquets de fleurs …

Je n’avais pas pris le temps de regarder la clématite ….

Je n’avais pas vu que les roses trémières étaient malades …

Mais qu’est ce j’ai fait tout ce temps ….. pour ne pas voir l’essentiel.

S’éloigner tout doucement

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S’éloigner tout doucement d’un monde qui n’est pas le mien, d’un monde où l’ego est plus important que le collectif. Etudier les thuriféraires. Ne pas baisser les yeux, ne pas voir la foule, et s’éloigner tranquillement. Prendre en terrasse, un verre d’un breuvage spécial, regarder les bulles, essayer de les compter pour ne pas penser, écouter ceux qui ont aussi fuit les mondanités, écouter leurs mots gentils et puis s’attarder à la maison de retraite, pour admirer leur yarn bombing, et écouter une vieille dame dire qu’elle aurait préféré faire des écharpes et des pull over et se dire que c’est elle qui a raison. Endosser la fatigue et les soucis et discerner les priorités. Prendre tranquillement le chemin du retour.

Sur ma route

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La route de la création textile a repris ses allures de calme, des milliers de personnes l’ont sillonnée ce week end par ma faute, ce fût quatre jours magiques. Au travers des vitres très sales et poussiéreuses de ma voiture, il traversait tranquillement la route, pour revenir sur ses pas et petit à petit me montrer le chemin, le mien.  Les coquelicots commencent à jalonner les prés. Le Luberon a retrouvé sa quiétude pour quelques jours encore, la saison touristique approche à grand pas, et petit à petit je retrouve ma vie, petit à petit, je cloisonne mon monde fait de joies, d’amour et de peine comme tout un chacun. Ainsi va la vie, ainsi va le temps, il fait beau. Chaque jour nous rapprochent un peu plus de l’été, il y a tant de choses à faire encore.

 

Besoin de petit instant de sérénité …

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Besoin de mes petits riens, Aigu’illes en Luberon c’est dans quelques jours, j’ai pris une pause d’une heure pour regarder les plantes vertes … certaines sont de sortie, d’autres encore abritées de l’ardeur du soleil, je ne pense pas faire d’autre post avant Lundi prochain, mais j’ai vraiment hâte de retrouver ma vie.

Belle semaine à vous tous.

Après la tempête

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Le dernier Saint de Glace est passé, le soleil semble être revenu, pour un bon mois j’espère même quinze jours me suffiraient. Les animaux se vautrent au soleil, il y a du toilettage en prévision, le jardin ressemble à une jungle, je n’ai pas le temps, je cours après le temps, je cours après les heures sans pouvoir me mettre au repos. Une dizaine de jours encore et enfin se poser. Les basilics sentent déjà l’été.

Aigu’illes en Luberon s’annonce sous de beaux hospices, nous vous y attendons tous avec impatience. Je retourne à mes mises  à jour, mes partages, la communication, mes impressions, mes invitations et toute la logistique … épuisant.  Alors je vais voir Bouddha au milieu des herbes folles et je lui pose des questions.

Bon week end à vous.

Et la lumière vainquit l’obscurité

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Enfin le soleil, enfin du bleu, j’ai vraiment cru que l’obscurité envelopperait tout mon monde. Le ciel est immense de bleu, le Mistral a chassé les nuages, et la foudre s’est enfuit.  J’ai planté des simples, il y a encore un peu de place dans mon bac ancien. L’églantier enlace le cyprès, le bank blanc termine sa floraison, d’autres arbres à fleurs prennent sa place, le bassin reprend des allures d’été, et il y a encore tant de travail. Une mésange à tête noire est revenue nicher sous l' »agrubi » de mon père, il la surveillait chaque année, elle est là, ses petits dans le nid, nous n’avons pas trop osé les déranger, c’est pour cela que la photo est floue. On attend l’envol. J’ai craqué pour des Pilae en achetant des graines pour le potager, ils me font penser aux énormes bégonias qui encombraient le salon de ma grand mère.

Mon grand père aurait eu 100 ans, cette semaine, pourquoi nos grand père partent ils toujours trop tôt, et puis dans ce monde qui vacille, peut être reste-t-il juste au bout du chemin, un petit peu d’espoir.