La chapelle de l’hôpital

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L’histoire se brouille dans ma tête, de la peste en Provence, au chevalier de Croze, la construction de l’hôpital en 1700 .. que dire de plus, je baigne dans l’histoire, je m’imprègne d’elle sans en avoir tous les tenants, alors je cherche, j’apprends,  je lis, et je m’exaspère de l’éternel recommencement, la mémoire défaillante de l’homme me fascinera toujours. La chapelle est entièrement rénovée, elle est belle. Les murs empreints de l’âme des morts qu’elle a accueilli et leur histoire se murmure à qui sait tendre l’oreille, trop de vacarme silencieux. Je n’y reste pas … je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à y trouver la sérénité. Je ne sais pas pourquoi.

 

 

 

Elle était ainsi dans ma mémoire

photo (ville de pertuis)

En savoir plus

Chroniques de la ville de Pertuis

Rénovation de la chapelle début des travaux

et elle est encore plus belle dans le bleu du ciel ICI

 

 

Migration millénaire

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Dans la grisaille de la journée, ils m’ont surprise, il est si rare de les rencontrer sur mon chemin. Ils sont là depuis des milliers d’années, les étourneaux … ils reviennent toujours au même endroit, assombrissant le ciel, habillant les arbres dans leur nudité hivernale.  Les humains les haïssent à cause des déjections, de leur piaillement, les agriculteurs les pourchassent, dévasteurs de culture. Pourtant on leur a prêté pendant des siècles le don de pouvoir prononcer des formules magiques, peut être est ce dû à leur murmure incessant.   Ils étaient là bien avant nos villes et nos villages et je me pose la question, chaque fois que j’en vois, combien de temps encore pourrais je traverser pour mon plus grand bonheur un nuage d’étourneaux, avant que mes congénères ne détruisent le monde que la nature a bien voulu lui prêter.

 

Il est l’heure ….

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Il est l’heure d’affronter son destin …. il est l’heure de mettre un pied devant l’autre et de se créer un petit coin de rêve avant la folle réalité. C’est le moment de transition. Ce moment indicible où tout se fusionne dans nos têtes, agenda, angoisse, joie, projet, idée, perception d’un avenir proche. C’est le moment où on lit la presse, les blogs, les réseaux sociaux,  le moment où l’on va voir comment le monde se porte comme on pose la main sur le front d’un enfant malade, on surveille l’humanité. C’est le moment où l’on sourit d’une simple photo sur un blog qui s’inspire étrangement des vôtres et dans ce dérisoire au sein de la tourmente on se gausse gentiment de cet enfantillage. C’est le moment où tout semble possible, où tout semble insurmontable. C’est le moment, où avant de se laver des songes effilochés de la nuit, on reste encore dans la lueur des chimères.  C’est le moment où le froid se pose en nous en un hiver qui n’en finit pas. C’est le moment où l’on s’habille comme on enfile une cuirasse pour braver la vie, faire face à la misère, narguer le quotidien , c’est le moment où nos armures ne sont pas encore bien ajustées. C’est ce moment là où dans la torpeur d’une nuit agitée de rêves étranges on se projète sur une page à écrire, une destinée à dessiner.

Belle journée à vous.

 

Poussière de fées

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Une boite en or, au moins … et des petits oiseaux qui s’y dessinent joliment découpés dans le métal ….

Chut on ouvre …. de la poussière s’en échappe …

On y devine

 

on les devine …

 

 

 

Elles s’y mirent … dans la légèreté …

 

Je sais maintenant où les fées cachent leur poussière …. chut ne le dites à personne.

 

Oulalalalalalalala .. presque 15 jours de vacances (enfin presque)

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Il faut le dire j’ai hiberné …. des températures négatives, comme jamais vu du -14°c en Provence, incroyable, j’ai même tapé sur le thermomètre pour être sûre que le mercure n’était pas gelé, c’est dire … j’ai ressorti les Damart de ma grand mère, et les chaussettes des nuits de garde… totalement frigorifiée …. je vous montre un peu mes matins givrés, sauf celui où il y avait tellement de verglas que tititine s’est prise pour une patineuse olympique et je me suis faites des frayeurs genre estoufagades, le genre a te bloquer les cervicales tellement t’es crispée sur ton volant. Mais voilà, tout le monde est entier, Titine aussi, même après quelques glissades … faut nous excuser mais dans le midi on n’a pas l’habitude …. voilà je suis reviendue,.

Vert comme …

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Vert comme leurs regards  à tous les trois …

 

 

 

Vert comme …

 

mon antique paquet d’aiguilles …

La soie du Ver à Soie

 

 la laine du Ver à soie …

 

Vert comme cette envie incroyable de broder le printemps …

Ils ont grandi et ne se quittent pas … je brode à leur côté.

Dimanche matin, c’est pancakes

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Elle n’a rien mangé depuis 4 jours, dormant un peu dans son lit, un peu dans la mien et beaucoup sur le canapé,  la grippe s’est invitée dans notre maison … et ce matin …. enfin …. mais qui peut résister aux pancakes et au vrai miel d’abeille (depuis que Po sait qu’il y a des faux miels, elle me demande à chaque fois si c’est du miel d’abeilles), personne ne résiste aux pancakes, même pas la grippe.

La recette toujours la même …

250 grs de farine

400 ml de lait

2 sachets de sucre vanillée

1 sachet de levure chimique

2 oeufs

On mélange tout, pour faire un pâte à crêpe épaisse,  normalement on laisse poser une heure la pâte, ici on ne dépasse jamais les dix minutes et ensuite dans un galetier ou une poéle anti adhésive un peu graissée, on dépose un demi louche de pâte, et dès qu’à la surface se forment des petits bulles, on retourne son pancake, 30 secondes et c’est cuit.

Pour faire encore plus nourrissant, j’ai rajouté un peu de crème fraiche liquide dans mon lait entier …

Bon dimanche à vous.

« Si dans ton placard, tu as plus de poêle à crêpes, de crêpières et de galetiers que de poêles classiques, c’est que tu as épousé un bretons »

Proverbe du Luberon

 

 

 

 

A l’heure où je publie cet article, nous sommes à 7 d’engloutis …