C’est la rentrée

Classé dans : 365 petits riens | 4

Elles ont préparé leur sac, elles ont lissé et mis de la couleur dans leur cheveux, elles ont mis leur réveil sur leur portable et ont vécu leur vie … je n’ai plus de bébés ….. je dois être la seule à avoir mal au ventre parce que c’est la rentrée des classes, comme chaque mois de septembre depuis mes cinq ans. Je ne dois être la seule mère au monde qui ne supporte pas que ses enfants retournent en classe, comme si elles allaient souffrir durant 10 mois.

Et puis tu cherches tes appareils photos pour illustrer ton article, et tu commences à bouillir  … elles ont fait un séance photo hier pour immortaliser le dernier jour des vacances, et tu te retrouves amputée des deux mains parce elles ont passé la nuit chez leurs grands mères, et que tes APN sont à 400 mètres et que tu es encore en pyjama,  il ne te reste plus que la solution extrême, ton téléphone portable, c’est pas top, mais ça va le faire, et puis c’est la rentrée quoi … on ne va pas se mettre la rate au court bouillon.

Alors bonne rentrée à tous, il faut que je me rende à l’évidence, mes filles aiment l’école.

 

 

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

ArtWork Festival Pertuis

Classé dans : 365 petits riens | 2

Le festival de Street Art à Pertuis, ArtWork Festival, en tant qu’organisatrice d’une des plus grandes expositions de France et en étant surtout le directeur artistique, je ne peux que m’intéresser et adorer, en tant que créatrice, je ne peux que chercher l’inspiration (mais ne pas forcément la trouver) dans ce qu’il y a de plus géant dans le monde de l’art.

J’ai découvert des artistes passionnés et des grands. Certains sont les dignes descendants de Léonard de Vinci ou de Michel Ange, Aujourd’hui on ne peint plus les voutes des cathédrales, mais de nos jours ce sont les rues et j’avoue que certaines fresques sont à se damner.

Je remercie Valérie du GEPE  de m’avoir fait connaître ce monde fantastique du Street Art, même si  il y a une vingtaine d’années j’aimais déjà lorsque j’étais parisienne partir en banlieue à la découverte des graffitis qui illuminaient la grisaille de ma vie et de la ville sur les tracés des RER.

Là, pendant deux jours,  un feu d’artifice, de grands artistes, de Tetal à Appaloosa en passant par Braga ou Dire et bien plus encore, une quinzaine d’artistes en action.

Je vous mets en vrac les photos, et dans la semaine, petit à petit sur mon blog officiel, oui, vous savez celui de la Bastidane que je dois remettre en route, je vous présenterai les artistes un par un, parce qu’ils méritent d’être connus encore plus et en dehors du microcosme des graffeurs aussi fermé que celui des quilteuses. Et puis je vous raconterai les méZaventures de la caravane, parce que là aussi, ça vaut son pesant de bombes 94. Bon début de semaine à tous, dans la couleur, le fantastique et le psychédélique.

 















Oups pas fan du tout, même si « Las Végas Parano » est un film culte pour les ados attardés de  la fin du siècle dernier, que les enfants de mes copines trouvent qu’elle « déchire » , je ne suis pas très fan de la consommation de substances narcotiques et hallucinogènes, le début du film (film dont l’artiste s’est inspiré)  commence par ses mots … OUPS OUPS ….. ça sent la bombe blanche … à vue de nez, pourtant elle a eu un succès fou. Bravo à l’artiste et encore désolée pour le malentendu avec le directeur artistique qui ne m’a pas demandé mon avis avant.


EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

Ils sont de retour, les teigneux …

Classé dans : 365 petits riens | 5

Il pleut enfin, mais ça ne va pas durer, les routes semblent savonnées, elles restituent 4 mois de crasse et de gomme pneumatique, la route est glissante, terriblement glissante, on roule tous très doucement pour éviter de faire les patineuses artistiques dans les vignes.

Ce matin dans mon ascenseur une jolie blonde et un vieux monsieur, on se parle et je dis « enfin la pluie », le monsieur renchérit et la blonde, les lèvres pincées, la mine hautaine, maquillée comme une voiture volée et sans l’esquisse d’un sourire s’exclame  « j’ai mis deux fois plus de temps que d’habitude pour venir travailler ». Etonnée, je lui demande pourquoi. Elle continue, avec l’air totalement condescendant du colonisateur sur les autochtones, « les gens ne savent pas conduire ici quand il pleut …vous ne vous en êtes pas aperçue ». Mon sang ne fait qu’un tour, je me calme dans la seconde, et tout doucement, je lui murmure .. « madame, c’est tout simple vous savez, il ne faut vraiment pas rester ici, on entre dans la saison des pluies, les cases vont être inondées, rentrez chez vous, faites vite, retournez dans ces régions civilisés où les gens savent conduire sous la pluie, vous y serez bien mieux, et nous les provençaux nous ne seront pas obligés de s’expatrier pour trouver du travail ».

 

Elle est sortie de l’ascenseur en claquant ses talons haut perchés, maugréant qu’elle allait quitter la France, parce que tous les français étaient cons, et avec riant je lui ai répondu :

 « Madame, il y a énormément de pays où il pleut aussi …..je vous conseille les Emirats Arabe Unis, quand il y a un orage, c’est l’apocalypse ».

Les cons grincheux,  sont de retour, finies les vacances. Et il n’a plut que deux heures.

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

Un goût de paradis

Classé dans : 365 petits riens | 2

Finir de ranger le jardin, et d’arroser le potager, ramasser quelques figues, sans oublier d’en donner aux chevaux (de toute façon c’est impossible d’en ramasser sans leur en donner), récolter quelques brins de romarin frais.

Sortir les barquettes à cupcake, y déposer les figues, les inciser  et y glisser une tranche de fromage de chèvre, une goutte de miel et d’huile d’olive du village, saler, poivrer, rajouter le romarin et cinq minutes au four. Servir dans la nuit d’été au son des grillons et apprécier la douceur de l’instant. Il fait chaud peut être, mais, je n’ai pas hâte que l’hiver arrive.

PS / Se dire que c’est bon de vivre en Provence et se demander s’il ne faudrait pas apprendre à faire des fromages de chèvre.

 

 

EnregistrerEnregistrer

La Libellule de la Sorgue

Classé dans : 365 petits riens | 5

 

Hier soir un rendez vous imprévu sur l’Isle sur la Sorgue, un rendez vous si rapide que je n’ai pas eu le temps de prendre des photos de cette ville extraordinaire, en profiter après le rendez vous pour rendre visite à  ma famille et prendre un verre sous la treille, 10 ans que je n’y étais pas allée, c’est juste à une heure de route, il est vrai que je les vois souvent, c’est plutôt eux qui se déplacent. J’aime le jardin de ma tante, rempli de plantations de légumes oubliés, mais il faisait presque nuit.

Dans le jardin, la première libellule de l’année, personne n’en avait encore vue cette année. Elle était si gracieuse .. 29°c à presque 21 heures, l’été s’attarde.

Il est clair qu’il y a trop longtemps que je n’ai vagabondé le long de la rivière, dans les ruelles magiques de l’Isle, baguenaudant devant les boutiques anciennes et les brocanteurs, rêvant dans le musée de la poupée. Saviez vous qu’à l’Isle, il y a une Epicerie Mercerie ? … je vous montrerai tout ça la prochaine fois, ça ne saurait tarder.

 

 

EnregistrerEnregistrer

les bébés tarentes de la maison

Classé dans : 365 petits riens | 1

Elles n’aiment que les maisons et je crois qu’elles apprécient la mienne, il y en a une qui vit derrière un tableau en attente de l’insecte, moustique ou araignée qui passera à sa portée, elles sont tellement rapides que les prendre en photo est une prouesse …  les nôtres sont des Tarentes de Mauritanie .. leur mère est énorme, grasse comme une truie, son domaine est le bank.  Avec nos températures dingues, à l’heure où j’écris il fait encore 38°c, elles se sont acclimatées à notre région, le seul problème c’est qu’elles bouffent un peu  les autres lézards, et que quand la saison se fait fraiche, elles rentrent dans les maisons.

J’adore quand elles se disputent la nuit, défendant leur territoire, savez qu’elles portent bonheur, il faut qu’elles sifflent 7 fois. A Nouméa, quand elles avaient peur, elles tombaient dans les pommes, il n’était pas rare de voir tomber dans notre assiette un margouillat qui s’était retrouvé nez à nez avec le chat.

 

 

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer