Pour décrire celà … en revenant de mon rdv ….
Juste comme ça envie de rose, ressembler un peu à Barbara Cartland …. voir la vie en rose, ce n’est pas si mal que ça non, je vous ai préparé un café, et une nouvelle importante, il est revenu le temps des cerises, les petits riens vivent au rythme des saisons de ma campagne …. et j’aime ça.
Bon début de semaine à tous.
Se dire que ça roucoule gentiment …
Se dire que la coque de noix a certainement coulé, et que j’ai une histoire à inventer …. sur la Princesse Coquelicot
Se dire que la couleur du ciel approche le bleu Klein …
se dire que cette année il y a aura des roses …
Se dire que la tondeuse ne sera pas du luxe …
Se dire que mes semis se relèvent doucement, et que je ne me souviens plus ce que j’ai planté ….
Se dire simplement que …. presque un an déjà.
Je te prépare un café.
Dans le doux soleil du matin, je prépare les kits, je compte, je trie, je recommence, j’ai de l’aide des petites mains sont venues m’aider hier, heureusement,
J’espère simplement que vous aimerez.
La princesse Coquelicot a eu du succès, son histoire, celle que vous avez écrite est en cours … vous me laissez un peu de temps ?
Je ne sais pas vous, mais j’ai vraiment besoin de rêve et de douceur en ce moment, non pas dans ma vie personnelle, mais surtout pour balayer tout ce qui est inquiétant dans le monde qui nous entoure …. allez j’y retourne
Les petits lutins dorment, et le chef des lutins est rentrée chez elle, alors ce matin je suis seule.
Bon dimanche à tous.
Une légende raconte qu’on peut l’apercevoir dans le delta du Rhône, au coeur des roseaux…. il sort de la mer, ses cornes ruissellent de sel, et ses yeux sont comme les grains blancs et nacrés des rizières.
On peut voir si on a de la chance une couronne de lys des mers autour de ces cornes.
Je ne sais pas si la légende existe vraiment, peut être l’ai je inventée, mais j’aime y croire, dans ces marais entre le ciel et eaux, où les chevaux naissent de la mer et où les taureaux sont le symbole de la liberté.
En cours sur ma table de travail, pas tout à fait fini, mon taureau devient bijou, quand la poésie devient broderie.
Parce que j’ai été nourrie de légendes, quelquefois, il se peut que j’en invente, ou que j’ai oublié qu’elles existaient vraiment
Endormis, oubliés, des croquis et des mots égarés. Ressortiront ils un jour ? J’aime feuilleter mes cahiers les jours de pluie, s’y emmêlent, dessins et pensées décousus
Ils ne servent à rien, si ce n’est laisser une trace des petits riens qui font ma vie, ils ne sont pas un journal intime, je n’y raconte jamais ma vie, ma vie n’est pas assez importante pour ça.
Juste le crayonnage du moment, une fleur pendant une réunion.
Des arabesques qui ondulent lors d’une après midi maussade.
Un lutin qui sourit durant une interminable attente téléphonique.
Le détail d’un costume vu dans une série télévisée.
Des bribes d’un poème appris sur les banc d’école ..
Les coupures de presse et des adresses glanées dans une salle d’attente.
Des essais de tampons, des essais de couleurs, passés avec le temps, fanés par la poussière.
Rien d’autre qu’une pile d’idée, les unes par les autres étouffées
Peut être qu’un jour, elles se dépoussiéreront, et ressurgiront-elles de ma mémoire cachée, pour l’instant elles se meurent tranquillement, attendant le jour où ….
De vous à moi, pas la peine d’arroser vos jardins aujourd’hui en Provence, mais une nouvelle importante, les nénuphars vont fleurir dans mon bassin, peut être une nouvelle page de cahier à naître.