Et si …

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Et si on ne se retrouvait pas tous les jeudis après midi ?

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On ne partagerait pas la beauté de notre monde … on n’imaginerait pas des histoires abracadabrantes et des romans inachevées inspirés des récits des anciens de notre village. …

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On ne coudrait pas dans la lueur d’un sublime après midi d’automne …

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On ne préparerait pas des pochettes à secrets …

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On ne ressortirait pas mes oiseaux de l’année dernière pour en refaire d’autres,
juste pour illuminer nos arbres de Noël.

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Il y a de quoi faire une volière …

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On en se dirait pas en riant que c’est notre période bleue ….

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J’ai vraiment besoin de ces après midi de sérénité, où tous nos petits maux et nos gros chagrins s’effacent dans le sourire des autres.

J’ai vraiment besoin de ma bulle dans la tourmente.

Le porte aiguilles de Pauline.

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Je l’avais oublié, elle l’a kidnappée pour le mettre dans sa boite à couture, le jour de la journée de l’amitié, on a fait une petite pochette en Cathedral Window, vu la grosseur de ma pochette je dirais du Chapel Window :-) Que j’ai rebrodée bien sûr et transformée non pas en petit sac mais en petit livre.

Il a fallut que j’aille discrétement dans sa cabane, récupérer le porte aiguilles dans sa boite à couture ancienne qu’Isabelle lui a offerte, boite que je n’ai pas le droit de toucher.

Maintenant on attaque légèrement plus grands avec des broderies au centre, ben oui quoi ?

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J’aime les teintes surannées d’un autre siècle.

Et puis aujourd’hui, c’est un jour de commémoration, alors pourquoi ne pas faire faire à vos chères têtes blondes, des Nénettes et Rintintins ?

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C’est ICI

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ICI et partout sur mes blogs, parce qu’ils sont mes fétiches.

Belle journée du 11 Novembre à tous, j’aime fêter les fins de guerre, pas les débuts. Mais ça n’engage que moi.

 

 

Sur le chemin de l’école

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Toi lecteur, tu risques de te lasser de mes photos incessantes de l’endroit où je vis. Mais je ne peux rien te montrer de mes créations, elles sont secrètes comme ma Provence et le resteront encore un peu de temps, je ne peux te montrer ma maison qui semble avoir été cambriolée, car je brode du matin au soir. Que te montrer sinon, le chemin que chaque jour je prends pour accompagner mes filles à l’école.

Ce matin les collines étaient joliment chapeautées de nuage doux.

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La campagne se donnait des petits airs de Toscane.

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Le ciel d’une transparence sublime dessinait chaque détail du Luberon.

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As tu remarqué lecteur, que beaucoup de cyprès ont une branche rebelle ?

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J’aime trop ça, il va falloir que j’arrive à le peindre …. à le dessiner, à le broder …

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Envie de faire l’école buissonnière, il y a si longtemps que je ne l’ai faite avec mes filles.

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Et puis les vignes qui donnent envie de broder toutes les couleurs de l’automne.

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Ma route …

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Encore un peu de temps et je te montrerais comme avant ….

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des trucs comme ça ….

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Pi aussi comme ça …. voilà ….

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Allez quelques semaines à patienter encore ….

 

Floches de Brumes

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Se réveiller dans le coton …

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Capturer le combat de la lumière et de l’obscurité ..

à cet instant infime …. où les gouttes de rosées deviennent miroirs.

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Imaginer un monde irréel dans mon quotidien que certains peut être trouvent banal …

les floches de brumes ont envahi la campagne.

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Mais il y en tant de merveilleux dans mon quotidien, comment ne pas s’y perdre.

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Comment ne pas se dire à ce moment précis que la terre est sublime.

Pourquoi l’ont ils tous oublié ?

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Ma Bulle

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Se créer un monde sans violence, ni haine, ni passion,  les informations
m’assaillent de tous bords, au point où je deviens raciste envers la race humaine …

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Pourtant chaque jour est à écrire, chaque jour qui se lève est une promesse de beauté, pour celui qui se donne la peine d’ouvrir les yeux, et devant la majesté d’un ciel immense, je me sens minuscule et humble, et je souris en pensant à Diogène de Sinope vivant dans son tonneau et répondant au Roi Alexandre s’inquiétant des ses besoins « Ote toi de mon soleil ». Oui Otez vous de mon soleil, je n’ai besoin de rien d’autre.  De mes cours de philo de terminale, je me souviens de ce philosophe clochard, vivant dans son tonneau, qui une lanterne allumée en plein jour, parcourant l’Agora et Athènes, clamait « je cherche un homme ». Diogène le Cynique a fait de moi ce que je suis. A cause de lui,  dans ce monde tourmenté,  je cherche quelqu’un qui serait humain au sens profond du terme, quelqu’un de non manipulable par les trois dogmes qui font que l’humanité est facilement corrompue, le pouvoir, le sexe, l’argent. Ces trois dogmes qui à tous les niveaux de la société sont le carburant des ego, à petite ou grande échelle.  Et c’est avec ce grand recul de myope volontaire, que j’arrive à faire s’évanouir, la petitesse du monde, dans la brume que j’ai créée. Et je souris, je souris à la vie, à l’univers, et à ces valeurs que peu encore connaissent mais qui ne peuvent disparaitre tant que Diogène perdurera dans nos mémoires. Alors sortez vos livres de grec et de latin.

Chaque jour, je continuerai à chercher l’instant fugace, qui se piège dans mon objectif, les surprises que le jour naissant m’apportent, et je regarde, car faute de pouvoir changer le monde, je le scrute.

Belle journée à vous.

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Le jeudi

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L’été indien, en tee shirt en Novembre, et le bonheur d’être ensemble comme à chaque fois …

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Jeudi c’est l’Atelier de Saint Martin, la BaC, c’est nous, dans un minuscule imprimé découvrir deux colombes. C’est magique. Elles ont acheté des tissus sublimes, pour faire des … chuts …. Chuts se sont des surprises.

Belle journée à tous.

Des chapeaux pour mes fées

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J’ai ramassé des chapeaux pour mes fées.

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J’ai eu de la chance, je suis tombée sur des géants …

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Vraiment énormes, ils vont sécher tranquillement, le temps que je confectionne les dames qui seront par la suite chapeautées.

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Et puis des noix de galle, la galle du chêne.

c’est un piqûre d’insecte. Un insecte qui infecte le chêne pour y déposer ses oeufs. Mais il faut dire qu’ils vivent ensemble depuis l’Antiquité.

Mais la galle du chène, est un puissant colorant qui associé au sulfate de fer nous donne de l’encre noire ou seule une teinture grise.. Utilisées depuis toujours pour la teinture et pour sa forte teneur en tannin (tannage des cuirs)

L’insecte est déjà sorti sur les miennes, on voit le petit trou. Elles ne sont plus utilisables.

Voilà c’était mon petit cours de teinture.

Et puis je remets ici, mon potimarron farci, un joli succès à table, et pour ne pas perdre la recette dans les méandres de mes publications, je l’inscris ici.

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Découper le chapeau, retirer les graines et les filaments, une couche de chapelure, un couche de crême fraiche épaisse, une couche de lardons et d’oignons revenus dans un peu d’huile, des petits morceaux de tomme de vache des montagnes, un peu de crème fraiche, saupoudrer de gruyère râpé, un peu de vin blanc. Fermer le couvercle et 1h a 1h30 au four, c’est cuit, quand le couteau transperce la peau du potimarron.

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Que vous dire de plus, ce matin, il est 6h20, de nombreuses étoiles disparaissent peu à peu pour laisser la place au jour qui se lève. Les oiseaux commencent à se raconter leurs rêves de nuit, je les écoute en prenant un café sur la terrasse. Il parait qu’une mésange à tête bleue a élue domicile dans le jardin, je voudrai l’apercevoir.  Il va faire beau, je vois la Saint Victoire de ma fenêtre,  bientôt la brume envahira la campagne et j’aime ça.