Nées de l’infime, d’un grain de sable , elles évoquent la pureté, la fécondité et l’amour des dieux pour nous humains …. ces larmes qu’ils versent à chaque fois qu’une goutte de sang qui éclabousse nos écrans, brûle nos yeux, le monde devient incontrôlable , ce monde n’est que tourmente, de Jésus à Mahomet, de Krishna à Oro, les dieux d’amour que nous avons créés, les prophètes de paix versent immobiles des larmes éternelles qui se figent dans le silence.
Figées comme ces morceaux du firmament, qui fit naître des princesses oubliées ….
Mes perles viennent du pays des 7 royaumes, et la nostalgie m’assaille, m’étreint, me met à terre, je vois les pécheurs de perles plonger dans un bleu carnassier, et je me souviens. Peut être est-ce à cause de cette chaleur qui écrase mes terres, blanchit les pierres, et assèche les herbes, peut être à cause du ciel de Provence, qui se noie dans un bleu irréel. Je me souviens d’un hiver au bord du Golfe Persique, là où vont mourir les vieux bateaux ….. c’était hier, c’était il y a une éternité, c’était dans une autre vie …. tout devient flou … et j’ai des bleus sur mon âme, j’ai des perles dans mes rêves, et petit à petit je reprends le fil de ma vie, une aiguille à la main.
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