Tu étais arrivé à la maison, le 11 novembre 1998, pendant les commémorations télévisées, tu étais minuscule, tout juste trois semaines, tes énormes moustaches ont décidé de ton nom, Clemenceau. Tu m’engueulais souvent, très souvent, tu as accompagné durant de longues années mon quotidien, et puis j’ai du partir très loin et tu es restée chez ta « grand mère ». Et jamais, je n’ai oublié de demander de tes nouvelles à chaque coup de fil. Tu n’as jamais voulu revenir avec moi, et tu continuais à m’engueuler quand je venais te rendre visite.
Le vétérinaire disait de toi, que tu avais participé au casting de Garfield, que tu étais le genre de chat, à hésiter entre le télécommande de la TV et la porte du réfrigérateur, mais moi je sais que tu faisais beaucoup d’exercice et que tu étais un grand chasseur.
Tu t’es endormi cette nuit, peut être courais tu trop vite après les souris dans tes rêves, mon gros pépère.
« Le paradis n’existe pas, si je ne dois y être accueillie par mes chats »