Je me suis autorisée à sortir pour allez photographier le petit rien du jour, j’ai mis 45 minutes et 900 m (aller et retour) . On avait le droit enfant d’aller jouer dans le petit bois, mais seulement dans le petit bois, je suis donc retournée dans le petit bois. Le verger de cerisiers qui se trouvait à côté est devenue une jungle, le pavé mystérieux est toujours mystérieux , et le petit bois est toujours un petit bois, j’y installais ma cuisine avec des grosses pierres, des brindilles, je faisais semblant d’y faire un feu, je cuisinais les noisettes ou les champignons selon les saisons. Les noisetiers ont envahi le sous bois, les pins et les chènes également, j’ai vu la première noisette qui se formait.
Je ramassais des joncs et je faisais des paniers, panier que m’avait appris à faire Pépé Fouques. C’était hier tout ça. Je crois qu’il y a toujours des fées dans le petit bois, même si les cerisiers sont devenus sauvage. Et puis nouvelle d’une grande importance, des abeilles habitent juste à côté.
Plus grande j’ai eu le droit d’aller dans le grand bois sur la colline. Mais bien plus tard, il fallait faire 500 mètres de plus, et je n’entendais plus ma mère m’appeler pour le déjeuner, mais j’avais une montre.
Bon week end à vous, il vaut mieux être seul que mal confiné, de ces souvenirs d’enfance sauvage, il me reste une facilité déconcertante à être confinée.
Prenez soin de vous, faites attention à vous, restez chez vous.
PS / Les Iris ont colonisé le chemin, hâte de les voir en fleurs.