Presque 22h, les photos sont un peu sombres, mais quel bonheur, je suis heureuse de vous annoncer la naissance notre première rainette.
c’est tout petit petit, trop joli.
Donc les tétards de la piscine ont survécu en étant hébergé au Papyrus Hôtel et … un est devenu, une toute petite grenouille verte, encore chancelante ….
C’est vraiment craquant, et elle est minuscule, j’espère que je vais bientôt l’entendre.
Bonne journée tout le monde.
Un chrysalide de cigale, qui est restée là, comme un prémice au changement, un appel à une autre façon de penser, une autre façon de vivre, une autre façon d’être, elles mettent sept ans à sortir de terre, ça leur laisse le temps de réfléchir.
le chat ninja qui s’en donne en coeur à joie, j’ai arrosé mon bout de terre, et j’ai fait des essais de lumière, les photos sont étranges mais j’aime cette atmosphère, encore auréolée de la nuit et doucement surannée, j’aime l’odeur des grains de lavande qui s’effritent entre mes doigts, j’aime mon monde, celui que je me suis créé.
les escargots rêvent de courses lontaines … j’ai pour mission de les sauver chaque matin d’une noyade certaine.
simple symbole de l’endroit où je vis, où il me semble que tout est intemporel.
l’homme a coupé du bois l’hiver, l’hiver sera-t-il rude ? L’hiver est loin, et pourtant que de projets en cours.
Et je réfléchis à ce monde qui m’entoure, dans quelques heures, je serai dans la tumulte de la ville, je serai dans l’arrogance de ceux qui veulent réussir à n’importe quel prix, même en détruisant les autres, et je les regarderai s’enfoncer dans leur misère affective, quelquefois ils me mettent en colère, d’autres fois ils me font sourire … c’est ainsi que la vie ne nous apprend plus rien, si ce n’est que l’aveuglement de certains ne voyant que leurs intérêts financiers, les pousse inexorablement à la ruine, décalés d’un monde totalement à la dérive, ils vivent sans un regard visionnaire, mais sur un passé à jamais révolu, ne renouvelant jamais un concept vieillissant,
et je me suis mis à fredonner Balavoine … bon début de semaine à tous.
Prendre le rythme de l’été … sortir la vaisselle qui dort au fond du jardin et faire un déjeuner sur l’herbe
Simplicité de l’instant
essayer de réduire le risque de « spigaou » dans les oreilles, les épilets comme on dit dans le « Nord », Gaspard n’aime pas trop, mais à 80 euros chaque visite chez le vétérinaire, on essaye d’éliminer le problème, faute de pouvoir éliminer l’herbe qui foisonne …
Il n’apprécie pas tant que ça …. son nouveau bandeau d’oreilles …
Continuer une après midi création à l’ombre …
Parce que sans création que sommes nous ?
On a crée des parures, Po des bracelets, quant à moi, ce n’est pas encore terminé …. juste un encours ….
On nous rapporte pour le petit journal des Improbables « l’Improbable Libre » que la petite chienne du voisin, a hurlé de trouille ce matin même vers 9h44, et ce durant plus de cinq minutes, quand la kratrice rurale n’écoutant que son courage, s’est permise d’entrer dans ledit jardin afin de rassurer la belle … la kratrice rurale s’aperçut qu’elle était en fait terrorisée par …. un crapaud, aussi terrorisé qu’elle …
Brevetée secouriste es-crapaud, elle sauva le batracien et lui offrit le gite et le couvert à l’Hôtel Papyrus ….
La kratrice raconte à notre envoyé spécial qu’elle pas osé l’héberger chez NenufHôtel, il semblerait que des naissances soient attendues …. ce qui fera, vous vous en doutez bien, un nouvel article de L’Improbable Libre
Sieur Crapeau, de son nom « Prince of the Garden » , artiste en camouflage …. nous a confié avoir eu l’angoisse de sa vie,
lorqu’il eut un peu repris ses esprits et sorti de l’eau pour respirer un peu.
les protagonistes ont tous repris leurs esprits, fort heureusement
C’était Léonce du Grand Tilleul, envoyé spécial, en direct de Beautiful Star.
Qui a dit que la vie, chez les Improbables était un long fleuve tranquille ;-) à chaque heure son petit scoop, ou devrais je dire son petit rien …. belle journée à vous.
Toujours débonnaire ma grosse.
Et petite fille, ma princesse qui a déjà fêté ses trois ans.
Une vieille baignoire de zinc qui trainait dans le jardin depuis la nuit des temps, une bâche, un papyrus qui s’étiolait en plein soleil, une pompe jet d’eau acheté dans un mall chinois de Dubaï, un jour de folie des grandeurs, un jour d’envie des grandes eaux de Versailles. Et craquage pour deux poissons rouges, et un nénuphar peut être rouge, peut être jaune, personne ne le sait. Et un petit coin zen a vu le jour dans le jardin de ma mère, c’est beau d’écouter l’eau qui coule. Je vais suivre vos conseils et encercler mon vilain retour de bâche, d’une belle corde de chanvre.
Une caisse à vendange offerte par GV, gentil voisin, et six pieds de tomates vont attendre leur floraison ….
Elle est presque prête, Bouddha a repris sa place d’été et j’ai piqué le « rouge à lèvres de pieds » de Po, bleu comme les mers du Sud.
C’est le jour du rassemblement, le jour où l’on fait la paix, le jour des feux de la Saint-Jean. Feux de joie, feux de Vie, feux magiques, auxquels sont associées de multiples pratiques et croyances de partout dans le monde, fête du solstice rattrapée par la religion chrétienne comme à chaque fois. Je n’ai jamais raté une fête de la Saint Jean dans mon village, c’est la plus belle fête de l’été, on fête les moissons, le soleil, la vie, la terre nourricière. Les dieux sont à l’apogée. La terre nage dans la fertilité, ce jour est célébré car le soleil est à son zénith, les jours vont à raccourcir. Le voile entre les deux mondes est aussi mince qu’à Samhain (à la Toussaint) on peut donc rencontrer des représentants du « petit peuple » et les esprits des morts peuvent plus facilement traverser la frontière. La légende raconte que si l’on marche accidentellement sur du Millepertuis le soir de Litha, on peut se retrouver au pays des fées pour des centaines d’années.
Et c’est avec bonheur que l’on se retrouve ensemble amis et voisins, autour d’un repas quelquefois improvisé, grillades et salades d’herbes magiques (mais nous ne le savons pas) de philtres (liqueur et vin faits maison) étranges, que l’on ne trouve pas dans le commerce, comme si instinctivement on fêtait cette fête païenne presque inconsciemment dans nos mémoires, un rituel ancré dans nos gènes qui nous rapproche de la nature de notre nature, mais cette nature et cette simplicité perdent chaque jour un peu de leur liberté, par le biais d’inconscients citadins, incultes du territoire, qui ont juste oublié les rituels immuables, le respect des anciens et de notre histoire.
Zut j’ai encore oublié de ramasser mes noix la nuit de la Saint Jean pour mon vin de noix, les dieux ne m’en voudront pas … si je les ramasse aujourd’hui ;-) Bon début de semaine à tous.
