Petit extrait rapide si vous êtes sur Forcalquier

Classé dans : 365 petits riens | 8

Petit extrait rapide de Forcafil, venez nous voir.

avec Ina Georgetta Statescu, Dominique Le Jean, Galla, Helena Bessieres, Catherine Tourel et France Boutis, et là tu tombes en pâmoison sur un boutis jaune et blanc, aux points imperceptibles, et un autre aux roses grises surannées, jusqu’au moment où la Présidente de France Boutis, Annie Claude te dis, en souriant, c’est ta cousine qui les a fait … alors si tu me lis Hélène, tu travailles toujours et encore à la perfection…..

Demain peut être un petit peu plus de photo, j’ai un stand à tenir, je vous parlerai des broderies de dames espagnoles qui ne vous donnent qu’un envie de jeter vos aiguilles et de vous mettre à la maçonnerie :-)

 

DSC_0052 DSC_0097 DSC_0088 DSC_0081 DSC_0080 DSC_0079 DSC_0072 DSC_0068 DSC_0066 DSC_0065 DSC_0060 DSC_0059 DSC_0058 DSC_0057 DSC_0055 DSC_0054 DSC_0053

Elles et … lui

Classé dans : 365 petits riens | 1

DSC_0026

 

Dernier jour avant les vacances … notre petit club au complet, il ne manque que Danielle, partie pour des courses lointaines, mais qui fait toujours partie des nôtres.

DSC_0027 DSC_0028 DSC_0029 DSC_0030 DSC_0032 DSC_0034 DSC_0036 DSC_0037 DSC_0043

 

La visite de notre conseiller des travaux …. d’aiguilles …. ;-) et c’est bon de papoter de rire et de grignoter tous ensemble …

DSC_0045 DSC_0047 DSC_0049

Deux mois sans vous, ça va être trop long, on trouvera bien le temps de se retrouver dans un de vos jardins magnifiques, à créer des petits bonheurs.

Bonnes vacances à tous.

Mes grenouilles

Classé dans : 365 petits riens | 2

DSC_0011

Dans les méandres boursouflés de son cerveau, l’Humain a remplacé le cartésianisme et la morale chrétienne par une grenouille subjective qui monte et descend de l’échelle de son subconscient et dirige son psychisme selon les fluctuations de la température extérieure.

Jean Yanne

Je préfère à ces grenouilles subjectives, atteintes d’un « irraisonnement » forcené, les grenouilles du jardin, car elles, même si leur mare, leur piscine, leur minuscule univers leur suffise, elles n’ont pas la prétention de donner des leçons aux autres.  Quelle est cette maladie moderne, de vouloir à tout prix imposer des idées sur le monde alors que l’on n’a pas quitté sa mare ?

L’esprit libre dérange … contrairement à ce que l’on peut penser, il dérange encore plus de nos jours qu’il y a des siècles.

Ainsi va la vie ?

Du petit chéfaillon au pouvoir législatif qui fait envoyer lettres recommandées sur lettres recommandées pour assouvir sa puissance, sans les signer de son nom, se cachant derrière l’Autorité avec un grand A, ayant juste oublié qu’il est là par la volonté du peuple, à celui qui affirme que le monde était bien mieux avant, du temps du Taylorisme du temps de l’esclavage ouvrier alors qu’il est né juste après 68,  à celles qui fustigent les femmes de noir total vêtues, qu’elles aient ce choix ou pas, qui sommes nous pour les juger …. ?

Alors je regarde mes grenouilles, dans de l’eau pas encore traitée, dans l’eau de source non filtrée, avant que l’humain, ne rendent transparent ce qui ne devrait pas l’être, éliminant tout écosystème  pour ses bains estivaux.

Bonne journée à tous, j’ai un bassin à créer pour sauver mes grenouilles ….

 

DSC_0021

 

DSC_0016 DSC_0015

Ballade Aixoise

Classé dans : 365 petits riens | 3

 

 

Attente impromptue dans la jolie ville d’Aix en Provence, une belle heure à observer le nez en l’air ce qu’il s’y passe,

une collection de portes commencée, et surtout une histoire et quelle histoire, celle de la Provence.

Au fait de vous à moi, je crois que l’été s’est installé …

 

DSC_0005 DSC_0007 DSC_0008 DSC_0010 DSC_0975 DSC_0976 DSC_0977 DSC_0978 DSC_0979 DSC_0982 DSC_0984 DSC_0985 DSC_0986 DSC_0987 DSC_0988 DSC_0989 DSC_0990 DSC_0992 DSC_0995 DSC_0996 DSC_0997 DSC_0999

 

A  20 minutes de la maison, je devrais sortir de ma caverne un peu plus souvent ….

C’est l’Eté

Classé dans : 365 petits riens | 2

1-DSC_0948

 

C’est la première fois de sa vie de piscine, plus de vingt ans, qu’on l’ouvre si tard, saloperie de temps, un petit coup de jeunesse, restauration des mosaïques, recoller les dalles, et le sempiternel karcher sur les pierres. J’entends mon père rouscailler sous le marronnier, à sa place, sur sa chaise, juste devant son garage, tu les colles n’importe comment tes carreaux, c’est ni fait ni à faire … tu peux râler tant que tu veux l’ancêtre du haut de ton paradis, t’avais qu’à être là, pour faire le surveillant des travaux finis, je n’ai pas le choix cette année … on improvise, aujourd’hui les joints et demain en eau, et elle sera prête pour tous tes petits enfants.

 

2-DSC_0942 3-DSC_0940 4-DSC_0939 5-DSC_0937 6-DSC_0936 7-DSC_0934

 

Et puis il a ceux qui sont déjà toujours en vacances …..

Un coup de pied au cul et ça repart

Classé dans : 365 petits riens | 14

2-DSC_0927

Je perds du temps, je perds mon temps à discuter avec des gens qui n’ont pour horizon que leur défaitisme. S’il est vrai que l’ambiance tourmentée d’un monde au bord d’un chaos, matériel,  social ou tout simplement humain, ne prête pas à l’optimisme, si nous entrons dans le jeu de la dépression nerveuse collective, « ca va pas vraiment le faire », imaginons simplement que toute une population baisse les bras … « où c’est qu’on va ? » hein ?

Halte aux pollueurs de moral, halte aux transmetteurs d’informations anxiogènes, halte aux virulents et aux égocentriques. Le monde a toujours été ainsi, des pauvres des riches, des surdoués et des moins doués, des psychopathes et des sains d’esprit, des politiques et des je-m’enfoutistes, des combattants et des combattus, et des centaines de morts violentes par jour de par le monde.  C’est la force des médias à portée de tous et de tout, qui  renforce ce sentiment d’insécurité absolue, une précarité palpable qui existe il est vrai mais que nous devons combattre quand chaque jour semble plus difficile à vivre.

Un flot d’informations (et je n’ai pas dit un flux) nous assaille et nous submerge dès le réveil, sur nos téléphones et puis la radio, et puis les chaines spécialisées qui ressassent sans arrêt la même chose, car ils n’ont rien d’autre à dire, et puis internet, ahhh internet où l’information vient à nous sans qu’on la demande, ces infos sans queue ni tête sans aucune preuve tangible, ces violences épouvantables,  aucunement vérifiées qui partagées des millions de fois,  s’étirent inexorablement sur les réseaux sociaux, au milieu de chats mignons, de ridicules petits lapins philosophes, de nos menus de midi, de tutoriels pour vivre mieux, de Diy pour économiser, d’enfants et d’animaux martyrisés, de remèdes miracles et de maximes censés nous faire réfléchir sur la condition humaine, sans que nous le demandions.

L’information, il faut la chercher et il faut chercher la bonne, l’info qui vient à nous n’est pas forcément réelle, recouper les sources, vérifier l’émetteur, et douter du transmetteur, toujours douter.

Je ne me colle pas la tête dans un trou de sable, telle l’autruche moyenne, mais je réfléchis, j’analyse et  j’essaye de m’astreindre à chercher dans les textes de lois, les preuves tangibles d’une erreur. Il est vrai que le monde parait moins noir, tout à coup, quand on sait  avec quelle merveilleuse manipulation certains jouent le jeu de la désinformation, afin de maintenir une population dans la peur, de la peur de tout et la peur de rien, chacun mettant de son petit mot, chacun jugeant, chacun arguant de preuves incertaines que la solution à nos problèmes ne peut passer que par nos votes ou notre effroi. La solution à nos problèmes nous l’avons dans nos mains, en balayant de nos écrans, les titres racoleurs et putaniers, qui depuis la nuit des temps font croustiller les chroniques, les gens aiment le sensationnel, l’horreur et le dégueulasse, sinon Détective ne serait plus en vente depuis longtemps et Jack l’Eventreur ne ferait pas encore fantasmer près de 130 ans après ses méfaits.

Alors ce matin, j’ai juste envie de dire, laissez moi hors de toutes ces erreurs médiatiques, je laisse à ces raisonnements faussés par l’éblouissement d’une photo choc et de titres nauséabonds, ceux qui veulent bien l’être Je file accompagner mes enfants à l’école et puis n’oubliez pas ….  pendant que vous vous lamentez, certains travaillent pour un monde meilleur. Donc je me mets un coup de pied au cul, pour commencer une belle semaine, je n’ai pas envie d’être contaminée, mes filles ont fait une excellente année scolaire, félicitations et tableau d’honneur,  il parait que l’été est enfin là.

Demain est un autre jour …. et je n’ai pas envie de m’exténuer à prouver que quelquefois vous avez tort, même si moi même je n’ai pas souvent raison.

1-DSC_0925

 

Bonheurs

Classé dans : 365 petits riens | 2

Ceux qui n’ont pas connu, l’ambiance poney club dans leur enfance et adolescence, ne peuvent ressentir ce que je ressens. Sophie qui tient le centre equestre où mes filles apprennent l’équitation, on se connaît depuis plus de 35 ans, ce chiffre me file le vertige, et ce sont des tonnes de souvenirs qui reviennent à la surface. Elle était une amie de ma soeur, ma soeur cavalière acharnée, qui ramenait son cheval, à cheval pour les vacances à la maison, nous n’avions même pas de van. Sophie passaient ses examens dans un petit poney club perdu dans la campagne, Roque Colombes, c’était hier à la fin des années 70, le poney club se montait, les parents aidaient pour tout, mon père construisait des box, une maman faisait la compta, la mienne de mère courait après les cotisations, ce n’était pas les moins aisés qui oubliait.

Et Sophie, un jour a monté son propre centre. Tu nous a manquée hier, Marie Pierre, pour les 20 ans, les souvenirs des feux de camps, de l’odeur des chevaux, des peines et des joies, des CSO, avec les méprisantes, nous avions qu’une seule veste de compétition pour 5 ou 6 cavaliers, les méprisantes qui nous regardaient de haut. « Tu ne vas pas gagner avec ton vieux tas », et Chocolat notre New-Forest, vieux tas, mais ancien champion de CSO et de dressage, notre premier cheval, qui remportaient à chaque fois, les victoires étaient fabuleuses. Laetitia qui s’envolait quasiment sur son dos.

Que de chemin parcouru, que de bonheurs à avoir froid et à frotter nos engelures. Que de souvenirs.

Mon père était avec nous, je le voyais grogner de satisfaction, voir que Sophie avait réussi, que ses petites filles avaient pris la relève,

Ben on se donne rendez vous dans 10 ans, Sophie, même heure même lieu …. et puis tu sais tu as une princesse, une future championne à débourrer …

 

 

01-P1130765 02-P1130768 03-P1130769 04-P1130774 05-P1130775 06-P1130778 07-P1130781 08-P1130791 09-P1130803 10-P1130805 11-DSC_0802 13-DSC_0803 14-DSC_0806 15-DSC_0824 16-DSC_0837 17-DSC_0866 18-DSC_0868 19-DSC_0893 21-DSC_0913