Au hasard de mes disques durs, ce matin, je suis tombée sur le désert, sur des photos de février 2011 … dans cet hiver qui n’en finit pas je me suis surprise à vouloir courir dans le sable. A faire couler doucement les grains entre mes doigts. Je me suis surprise à chercher la lune sur un minaret et j’ai imaginé cette vie intense qui grouille dans les moindres recoins, silencieusement et discrète.
Antoine de Saint Exupéry disait « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence »
J’ai la chance d’habiter un endroit magnifique, mais de temps en temps le désert me manque. Ce rayonnement me manque. Il me manque comme un ami qui s’est absenté trop longtemps.
C’est le début de la semaine, une semaine à écrire, une semaine à rêver, une semaine à combattre, une semaine à se taire, une semaine à vivre. Belle journée à vous.














Il y a des recettes venues d’ailleurs, cette fois ci d’Alsace pour être précise qui donnent le moral, Rosy a fait mijoter une Bäckeoffe hier, elle y travaille depuis deux jours, préparation et marinade. Le Bäckeoffe aux trois viandes, ce qui a le don de réconcilier tout le monde sur les menus. Il commence à faire un peu froid, et les plats uniques et mijotés sont nos meilleurs aillés. Ce que j’aime le plus dans les Bäckeoffes c’est l’utilisation de la cocote de Soufflenheim traditionnelle, ici il y a la bleu, classique très classique ovale, et puis il y a le poèlon dans les tons de terre cuite que j’adore. Les deux étaient de sortie mais finalement, seule la cocotte a servi.










On a fêté le Samain, la fin de l’année celte, la fin de l’été. Hier c’était l’entrée dans la période obscure. Dans la mythologie celte on croyait que le monde des morts, des fées et des sorcières entrait en contact avec celui des vivants. On croyait ainsi que les âmes des défunts revenaient errer autour des maisons, c’est pourquoi on laissait la porte entre-ouverte et une place à table pour eux. On plaçait des lanternes sur les chemins pour les guider. Hier il pleuvait tellement qu’on n’a pas pu placer des lanternes sur le chemin, mais la maison était si éclairée que je pense qu’ils ont pu entrer. J’ai farci les potimarrons du jardin et un potiron, et je les ai fait cuire en papillote, une première qui a été un succès. Le Samain dure trois jours, alors on va continuer à honorer nos héros, nos défunts et tous les gens que nous avons aimé.

































































































































































































































