Hier pendant la réunion hebdomadaire des papoteuses gourmandes, j’ai tellement papoté que j’ai oublié de faire des photos … mais j’ai fait des essais de pliage, le fameux pincushion avec le bouchon de bouteille de lait …
Pour la prochaine fois je prendrais un compas, parce que mes cercles avec pour gabarit une tasse à café, ce n’est pas le top ;-) mais mes fleurs sont en bonne voie.
Mais ils sont si jolis les tissus de Nanou qu’il faut vraiment que je les utilise …

Et puis j’ai retrouvé ma lampe de dentellière et ça c’est chouette, je vais peut être la laver aussi ;-))
et puis j’ai retrouvé ma boule de cristal pour deviner … rien du tout … je ne veux rien savoir. Je ne veux plus rien savoir ;-)
Voilà un petit coin joli, dans ma pagaille qui jour après jour devient un peu plus rangée.

Elle a pris son temps, rareté d’un petit rien presque miraculeux … j’ai vu un caillou fleurir. Elle devait se sentir en sécurité ici, pour se décidé à se montrer.
C’était hier soir.
Emilie, chaque matin, est habillée de pied en cap, et m’est confiée pour la journée pendant que sa « maman » part à l’école, ça me fait drôle d’être grand mère.
Hier matin tempête ….
orage, vent, grêle ….
Hier après midi ciel bleu ….
et ce matin, ben brouillard …. normal ….
J’adore un temps parfait d’Halloween ;-)



Rhooo c’est trop chouette, il parait qu’ils mettent presque cinq ans à fleurir , mais la fleur ne s’ouvre que le soir, alors ce soir si j’y pense …. juste pour l’offrir à Tata Mipierre dont c’est l’anniversaire aujourd’hui




la nursery ;-)
C’est la saison des figues … elles pullulent dans le jardin de ma mère.
Il y a un bébé figuier qui a poussé tout seul derrière le tombereau, je ne pense pas en ramasser de sitôt ;-) Alors je l’arrose pour qu’un jour quelqu’un puisse les cueillir.
des bruyères à planter, j’aime cette couleur violette qui éclairent doucement la saison.
En préparation la confiture de Josseline, je vous dirais la recette bientôt, sortez vos épices et votre rhum.
Il est cinq heures, la campagne se pare d’une myriade d’étoiles, elle copie Cézanne, paysage immuable ancré dans nos mémoires culturelles, les grands cyprès se détachent au loin comme autant de géants bienveillants, les chats rentrent les uns après les autres affamés après un nuit de vagabondage et de liberté. Pas un son, pas un bruit, si ce n’est le tracteur d’un agriculteur matinal angoissé de perdre sa récolte, ils ont prévu de l’orage pour ce week end. Les oiseaux dorment encore. Je promène le chien dans cette nuit sans lune, au creux de l’univers, au coeur des vignes. Et je me sens si petite, si menue, comme si la beauté du monde, le poids du ciel voulait m’écraser. En appelant chaque étoile par leur nom, je pense à ceux qui ailleurs voient les mêmes et qui n’ont pas la chance de connaître la paix. Et si je tends bien l’oreille, peut être que j’entendrais du Moyen Orient, le muezlin appeler à la première prière. Et je prie, moi, la mécréante, la sans religion, je prie dans une communion extrême, je prie pour que cette promesse d’une aurore sereine, cette journée qui s’annonce chaude et ensoleillée soit une journée de paix.
Je n’aime pas la rentrée des classes, je vous interdis de le répéter à mes filles ….
