Vendredi

Classé dans : 365 petits riens | 3

 

 

 

La période d’entre deux, la période dans la brume, celle où on avance sans trop savoir où l’on va, celle que l’on n’aime pas vivre, mais qu’il faut vivre inexorablement. Celle des décisions, des indécisions et des attentes, ce moment de la vie qui est un grand tournant, Il fait doux, la route est invisible, au détour d’un chemin, un tracteur qui avance tranquillement, et l’imagination qui prend son envol. Tiens j’ai un nouveau cerf de cuisine ;-) et j’espère que le caillou qui s’amuse dans mon rein, va gentiment se rendormir.

 

Le bouddha de plâtre

Classé dans : 365 petits riens | 5

 

 

 

Le matin il n’est pas rare que je découvre dans mon jardin, des objets inconnus jusqu’alors, des objets récoltés par mes voisins qu’ils m’offrent discrètement, paniers, fer forgé et autre décoration de jardin,  sachant mon bonheur de la découverte. Ce matin c’est un bouddha de plâtre qui médite sereinement sous le figuier , il m’indique le chemin à prendre pour la grande journée qui m’attends, au creux des pierres que mon voisin aussi, dépose doucement, sachant mon amour pour les pierres. Le soleil semble vouloir apparaître aujourd’hui, une tourterelle s’est posé sur le toît du colombier … éclairé par le levant … j’aime ce moment unique, qui ne durent que quelques minutes. Je vous souhaite une belle journée.

PS / Bouddha va se retrouver restauré par certainement une peinture douce, je ne sais encore, mais il va me chuchoter ses voeux.

 

 

Et si une coccinelle faisait le printemps ….

Classé dans : 365 petits riens | 5

 

Je regarde l’hiver s’éloigner peu à peu … encore un mois et il sera parti …. les chats se lovent au soleil sur la table …

 

Le regard fixe … sur un point …. un très léger bruissement d’ailes

Les hortensias séchés vont faire place aux fleurs fraiches …

 

Quand soudain dans mon assiette …..

 

On la remise délicatement dans le jardin … je crois qu’une coccinelle peut faire le printemps, c’est la première de l’année ….

Un coin à fées

Classé dans : 365 petits riens | 7

 

 

 

Enseveli sous la végétation, je n’y avais jamais prêté attention …. et ce matin ….  juste parce que ma voiture a oublié de démarrer devant la boulangerie, je suis allée au café à pied, le temps qu’elle reprenne ses esprits, mais oui elle est comme ça ma voiture, un rien capricieuse, un rien fragile ….

et j’ai découvert un petit coin où je crois que les fées se cachaient …

Un coin bien protégé par des murets presque celtiques et de drôle de fer barbelés ….

 

Une porte sur les rêves et sur un autre monde …. infranchissable dans mon imaginaire, du commun des mortels.

Une porte protégée par des lianes de lierre, ce lierre qui dans la magie populaire, protège où il pousse des ondes négatives et des catastrophes. Le saviez vous ? Il ne faut pas l’arracher, juste le guider.

Une serre atelier pour coudre des ailes et des nids douillets, mais le toit s’est effondré .

 

Pourvu qu’ils n’y bâtissent rien … mais hélas je pense que mes supplications seront vaines … C’est au coeur du village et les bouts de terre valent de l’or, les fées vont devoir déménager, à moins que elles n’aient déjà quitté les lieux, puisque maintenant on peut voir où elles vivaient ….

Bon dimanche tous, sous une pluie battante, un brin bretonne, mais c’est normal. Elle est là.

Fantasmagorie

Classé dans : 365 petits riens | 2

 

J’aime quand le matin, la nature se pare en fantasmagories poétiques, j’ai l’impression que ma route est devenue un conte de fée, c’est dans la brume que mon imagination prend son envol, et que des créatures surnaturelles et des histoires incroyables prennent forme dans mon cerveau, ces quelques minutes de chemin me permettent d’affronter la réalité. Lorsque ma voiture a bien voulu démarrer, lorsque je ne suis pas en retard, je scrute les amandiers, je sais que bientôt ils donneront le coup d’envoi du printemps en éclatant de milliers de fleurs, je ne veux pas rater ce moment.

 

On n’a absolument rien fait …

Classé dans : 365 petits riens | 3

Et c’est normal c’était la chandeleur …. et puis il y a l’Aiguille en fête, alors la BaC a des envoyés spéciales à Paris qui viendront nous rendre leur rapport …  on pense très fort à nos absentes. On a discuté de broderie et de meubles anciens, de décoration et de tissu, on a pris rendez vous pour aller chez Grégoire, notre temple.

Rendez vous dans 15 jours, deuxième semaine des vacances scolaires pour la réouverture de la BaC.

Rien n’était prévu au réveil, j’avais même oublié la chandeleur, mon Celte d’époux en a préparé une énorme assiette, même pas le temps de la prendre en photo et ce fût une belle après midi, avec mes brodeuses préférées, après j’ai rencontré et échangé dans mon anglais du Moyen Orient avec les jeunes migrants d’Erythrée, je me suis rendu compte qu’ils étaient intéressés par la couture et les machines à coudre, des ado garçons, je ne l’aurais jamais imaginé.  J’ai papoté politique avec mon dentiste, pris un fou rire pendant les soins ce qui n’est pas des plus simple, il faut en convenir, et pour finir, j’ai pris un café avec une amie de longue date et la princesse des petits riens, il y a des mois qu’elle devait arriver dans sa bibliothèque, lui offrir a été un moment magique, un joli moment de bonheur … il y a des jours comme ça et j’aime ça, où rien n’est prévu et tout est surprise.

Je vous souhaite une belle journée étonnante.