L’Aventure c’est l’Aventure …. rude journée ….

Classé dans : Abu dhabi, ZaZa's Family | 0

5 heures du mat, branle bas, tout le monde à terre, il faut être à la salle d’embarquement pour 7 heures, Moïra veut bien entrer dans sa caisse, on devient fou pour porter les bagages … Monsieur Zaza accompagne la Mô jusqu’à l’avion, pendant que nous fouinons chez les marchands de journaux, et que tout le monde craque sur son dernier livre en français.

On embarque, non sans la halte obligatoire Sensbon Chanel, de Monsieur Zaza, qui fait toujours le plein d’eau de toilette et d’après rasage, quand il est en zone franche, je n’ai même pas le temps de m’acheter un paquet de cigarette, juste le temps d’en fumer une avant l’embarquement.

Salle d’embarquement à Roissy … il est 9h00

Zieutez un peu notre avion, Z’avez vous un peu ça, la classe …
Il en jette hein !
On dirait Air Force One

Sur les 7 heures de vol, Maossi a bien dormi 4 heures, le reste en jeux de DS Nintendo … Pokemon Of course … La Toire, passe des heures visée au hublot pour apercevoir les pyramides et le désert quand nous survolons l’Egypte
On arrive à Abu Dhabi, température clémente de 42 degrés, nous sommes attendus par un pool santé, en tenue hospitalière, masque à poste, qui nous fait remplir le questionnaire sur la grippe porcine, les formalités sont assez longues, j’ai l’impression de vivre dans un rêve, Monsieur Zaza passe au scanner de l’iris, on se croirait dans un film de science fiction. C’est lui le chef de famille, et il inscrit avec un sourire jusqu’au oreille, HOUSEWIFE sur les questionnaires où il est demandé ma profession (soit dit en pensant, Housewife, me ? I am sorry, I am not a devoted Housewife, all right !!! You speak at me ? ), les visas sont apposés sur nos passeports, des cars nous conduisent vers nos domiciles respectifs. Et quand enfin on risque le nez dehors ………………. on a juste l’impression d’entrer dans un haut fourneaux en état de fonctionnement, ou dans les vestiaires d’une piscine surchauffée.
Monsieur Zaza, nous rejoindra un peu plus tard dans la soirée, il négocie le dédouanement de Moïra, qui doit être sacrément paniquée, ma Mô. Ils découvriront l’appartement un peu plus tard..
On nous dépose devant notre domicile, il y a déjà quelqu’un dans le nôtre, un voisin s’est trompé d’étage, juste le temps qu’il récupère ses affaires, on prend possession de notre nouveau home sweet home.
Maossi et la Toire, se ruent en dérapant sur la corde des virages, dans leurs chambres, qu’elles avaient déjà choisi sur photos. Elles découvrent (et moi aussi), les trois salles de bains, les trois cuvettes de toilette et surtout la clim. Je cherche partout les interrupteurs de cette satané clim, il fait tellement froid dans l’appartement, que tous les sols et tous les murs sont trempés par la condensation, c’est Holliday on Ice sur le marbre du sol, il faut arrêter le phénomène avant que l’un d’entre nous se fasse un vol plané …

En regardant par la fenêtre voici ce que l’on aperçoit, et je fume enfin ma cigarette tant attendue depuis le matin dans la petite loggia, et en me prenant un stock de buée sur les lunettes, j’y crois pas, en France c’est quand on rentre de dehors qu’on a de la buée sur les lunettes, c’est pas le contraire ….

Maossi, est fascinée par la fontaine à eau, et moi par la cuisinière.

C’est parfait, j’ai juste l’impression que les fenêtres sont ouvertes tellement c’est bruyant. On éteint les clim, (et Oh on vient quand même du Sud nous) et on essaye de dormir …

C’est reparti pour un tour ….

Classé dans : Luberon Provence France, Nostalgie | 0

Gare TGV d’Aix en Provence, 13H30, direction Roissy, chargés comme des baudets, j’ essaye de ne pas réfléchir. La Toire et Maossi sont heureuses de prendre le train, et sont limite intenables. L’ours du Luberon, Mamillon et Mamy Claire sont au rendez vous pour agiter leur mouchoir sur le quai… on va dormir une nuit à Roissy et ensuite la grande aventure.
Pour l’ours nous devenons des apatrides, des sans terre et … en un mot des expatriés, on dit beaucoup de bétises pour éviter de pleurer, et la loco demarre.
Bien sûr que Moïra est du voyage, la famille ne serait pas vraiment la famille, sans la Mô, enfin.