Planter et soigner des simples, c’est faire des gestes ancestraux, c’est se dire que quoi qu’il arrive on pourra se soigner, c’est ce que me répète ma fille, il y a tout ce qu’il faut dans le jardin. Il en manque encore, un jardin médieval ou de curé ne se fait pas en jour, chaque année au hasard de mes trouvailles, il s’agrandit, je tatonne, je cherche, je surveille, la ciboulette a été mangée par la marjolaine, il faudra que j’en plante ailleurs. Je ne joue pas les sorcières, mais j’aime ça, les plantes ont toujours été les alliées des humains, mais nous l’avons oublié. Je vous emmène dans les petits recoins du jardin, là où je sais qu’elles sont cachées, en attendant celles qui poussent sans avoir besoin de moi, le bouillon blanc, le millepertuis, la mauve, la camomille, le plantain, et bien d’autres, je vous en parlerais un de ces jours et des arbres aussi, comme le tilleul ou le sureau.
Bon dimanche de Pâques à vous.
Le basilic marseillais
La mélisse citronnelle qui s’est échappée du pot où elle était plantée.
L’estragon
Les menthes, verte, poivrée et bergamotte
Les thyms, commun et citron
La marjolaine
La buggle rampante (enfin je crois)
La sauge
Le pèbre d’aï, la sarriette si vous préférez
L’absinthe ou la fée verte
La myrthe
Le fenouil
La camomille
Le romarin
La tanaisie
L’immortelle d’Italie ou l’herbe à curry
Le laurier qui a bien souffert du gel
Les soucis qui arrivent petit à petit …
Et les verveines qui pointent leur nez.
les angéliques encore toutes petites
Et la bourrache presque en fleurs.