Les simples de mon jardin

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Planter et soigner des simples, c’est faire des gestes ancestraux, c’est se dire que quoi qu’il arrive on pourra se soigner, c’est ce que me répète ma fille, il y a tout ce qu’il faut dans le jardin. Il en manque encore, un jardin médieval ou de curé ne se fait pas en  jour, chaque année au hasard de mes trouvailles, il s’agrandit, je tatonne, je cherche, je surveille, la ciboulette a été mangée par la marjolaine, il faudra que j’en plante ailleurs. Je ne joue pas les sorcières, mais j’aime ça, les plantes ont toujours été les alliées des humains, mais nous l’avons oublié.  Je vous emmène dans les petits recoins du jardin, là où je sais qu’elles sont cachées, en attendant celles qui poussent sans avoir besoin de moi, le bouillon blanc, le millepertuis, la mauve, la camomille, le plantain, et bien d’autres, je vous en parlerais un de ces jours et des arbres aussi, comme le tilleul ou le sureau.

Bon dimanche de Pâques à vous.

 

 

Le basilic marseillais

Et l’italien

 

La mélisse citronnelle qui s’est échappée du pot où elle était plantée.

L’estragon

 

Les menthes, verte, poivrée et bergamotte

Les thyms, commun et citron

 

 

La marjolaine

 

 

La buggle rampante (enfin je crois)

 

 

La sauge


 

Le pèbre d’aï, la sarriette si vous préférez

 

 

L’absinthe ou la fée verte

 


La myrthe

 

 

Le fenouil

 

 

La camomille

 

 

Le romarin

 

La tanaisie

 

L’immortelle d’Italie ou l’herbe à curry

 

 

Le laurier qui a bien souffert du gel

Les soucis qui arrivent petit à petit …

 

 

Et les verveines qui pointent leur nez.

 

les angéliques encore toutes petites

 

Et la bourrache presque en fleurs.

 

 

Avril est là

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J’ai tellement travaillé dans le jardin, que je me suis bloquée l’épaule, quelques jours de repos et ça ira mieux. Mais il y a encore quelques cyprès à planter.  Je savoure ma liberté quasiment retrouvée,  Les orchidées sauvages  (Himantoglossum robertianum) ou Orchis géantes ont poussé dans les champs, sur les bas côté des routes et j’aime ça. Les cerisiers éclatent, et tout prend forme. Les poules libres de Belle Etoile, les seules poules qui vivent leur vie au désespoir de mes semis, caquètent dans le jardin, le poulailler c’est pour la nuit et pas dans la journée. Des pies et des touterelles viennent leur rendre visite. Le potager est en devenir.  Une boite en eau ancienne et en zinc, un bassin en devenir, une des barriques est en train de rendre l’âme après 10 ans de bons et loyaux service. Les muscaris sauvages et plantés colonisent leur petit coin, les tulipes et les lis pointent leur bout de nez, et je prie pour que les températures ne reviennent pas négatives. Les juments m’apaisent. C’est le temps des repas simples à l’extérieur, c’est le temps de vivre un peu dehors. Et L’atelier commence à prendre forme.