A attendant le 31 octobre.

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Bonjour, je reviens par ici, mon Instagram de ma vie quotidienne est inaccessible en ce moment, une bonne raison pour revenir ici, peut être que finalement ils me manquaient un peu à moi aussi les petits riens. Toujours en béquilles, donc peu de place aux grandes ballades dans la brume du matin avec mes chevaux. Nan je dis des bétises, il fait un temps merveilleux en ce moment, un ciel bleu a faire damner l’eau des rivières et un été qui continue à jouer les prolongations. Accompagnée par la demoiselle chat, la seule de la maison, j’ai essayé de prendre quelques photos.

Le jardin, toujours un peu à l’abandon est plein de poésie, et j’aime ça. L’homme taille la treille, le platane et bientôt ramassera les olives. Je ne peux pas l’aider.

Je prépare Halloween (le Samain) des celtes du monde entier dans l’atelier, j’ai crée une petite maison  d’apothicaire , je suis en train d’activer mes doigts dans une frénésie de sorcières qui me convient.  L’atelier est presque rangée, du moins lors du court instant où je n’y remets pas un bordel incommensurable lorsque j’essaye de bricoler. Les plantes sont presque toutes rentrées, elles auraient pu rester un peu dehors mais en Provence, on ne sait jamais, on peut perdre 15°C en une journée.

Les fleurs se mettent à revenir, les insectes bourdonnent. Ce matin j’ai découvert de l’herbe verte, et c’est si bon. Les fleurs d’hiver sont prêtes à fleurir les tombes, bien que les tombeaux ici soient fleuris toute l’année, ils vivent tous à travers nous.

J’aime Halloween, les citrouilles seront creusées, et on s’active en cuisine. Demain soir, la frontière entre les morts et les vivants sera si mince qu’on pourra peut être les sentir auprès de nous.