I am back

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Ca y est l’été s’enfuit à tire d’aile, il a même refermé le portail, il n’est pas loin mais plus pour très longtemps, dans quelques jours, nous verrons sur les réseaux sociaux de belle pancarte souhaitant la bienvenue à l’Automne. Mais non,  moi je ne veux pas de l’Automne, j’étais bien en été. D’ailleurs le jardin joue les prolongations comme un pied de nez aux saisons. La maison est vide, c’est calme, les chats qui ont l’habitude de vivre avec les filles me collent un peu. Mina a pris ses quartiers dans l’atelier, je poursuis le gros nigaud, qui lui casse tout ce qu’il touche, dès que je le vois grimper sur un meuble, j’ai des palpitations. Il reste quelques nénuphars, parfois des grenouilles, mes copines les grenouilles qui coassent un peu le soir, mais sans conviction. Je vous écris enfin depuis l’atelier, je ne sais par où commencer, pour ranger les chines de l’été et tous les projets qui attendent mon bon vouloir. J’ai encore des tonnes de bobinettes à bobiner.  Je n’ai plus de ferraille dans la cheville, ou du moins presque plus, une douzaine d’agrafes scintillent le temps de la cicatrisation. Non je vous montrerai pas mon pied, Il y a trop de pieds sur le net, j’ai peur des fétichistes (nan je déconne).  mais franchement c’est moche comme bigourello, alors on s’en passera.

Que vous dire de plus, que je n’ai pas encore filtré le vin de noix, il faut que je le fasse. Que je n’ai pas fait de confitures, il y a des stocks pour les dix prochaines années. Peut être que je me laisserai tenter par celle de tomates vertes qui me rappellera mon enfance.  Et qu’on aura quelques citrons et oranges si tout va bien.

J’ai acheté des Véroniques pour les planter dans le jardin, et si je peux j’irai chercher des Asters, j’aime bien les Asters.

 

Pas facile de redémarrer, je suis loin des envolées lyriques. En fait ça m’emmerde les envolées lyriques (dit elle en souriant). Heureuse de vous retrouver.

Bonne journée le monde, bonne journée mon monde.

 

 

Un été de petits riens

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L’été a été exclusivement sur Instagram, des petits riens quotidiens qui ont bercé nos vies, des anniversaires ici et ailleurs, des gros chagrins, des retrouvailles, chaque instant qui remémore un été en famille. Les filles ont quitté le nid, le syndrôme du nid vide me guette. Et puis je me suis souvenue pourquoi j’écrivais les petits riens. Ils ont été d’abord pour mes parents et ma famille quand nous vivions à l’étranger, et puis de retour, ils fûrent pour ma soeur qui vivait en Bretagne jusqu’à son décès. Et puis j’ai un peu lâché prise comme si je n’avais plus personne à qui écrire.  Et cette semaine la révélation, bien sûr que je sais à qui écrire …. A mes filles et à vous ceux qui n’ont ni facebook et instagram..

Un retour que j’espère et qui me  donnera l’occasion de vous écrire chaque jour.

Bonne journée le monde, bonne journée mon monde.

Mon jardin de sorcières ou de curé ?

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Je préfère le nom de magicienne à celui de sorcière, mon jardin regorge de plantes médicinales et de simples, dont quelquefois j’oublie leur existence. Et puis quelquefois il y a celles qui poussent comme ça sans qu’on leur demande, Millepertuis ou Bouillon Blanc, Gaillet ou Eupatoire des Anciens, rien que leur nom me fait rêver.

Je vous emmène dans mon jardin de simples ?

C’est Capou qui nous accueille on dirait qu’il a sniffé de la valériane

 

Le fenouil

L’artichaut

La vraie valériane qui fait planer les chats

L’angélique

La sarriette, qu’ici on appelle le Pèbre d’Aï

La tanaisie, pas encore en fleurs

Le thym, incontournable

La verveine

 

La Lavande

Le Népéta

La centoline

La Ciboulette

 

Attention accrochez vous l’urosperme de Daléchamps, ok je ne connaissais pas son nom, j’ai cherché, ici on l’appelle la chicorée amère et c’est comestible.

L’eucalyptus

Le plantain que Tara me montre car j’ai oublié de le photographier. Tar-assistante.

le buggle rampant qui fait de très jolies fleurs violettes

L’aigremoine eupatoire ou l’eupatoire des anciens, ça c’est nouveau et ca a poussé tout seul cette année. Vraiment hâte qu’il fleurisse.

l’indispensable capucine

un souci ebourrifé, à peine réveillé, mais ils arrivent

La camomille qui pousse seule également,

la myrthe qui ne va pas tarder à fleurir

la sauge

 

 

le romarin

le genevrier mais pas le bon

l’arbousier

la plante curry ou l’immortelle

la marjolaine

l’absinthe, ma vieille est morte cette année, c’est une jeunette.

La Melisse

L’estragon

la mauve pire que du chiendent

l’ail rocambole, que j’interdis à Attila de tondre

 

La menthe bien sûr

 

 

Et des papillons sur un autre espèce de Valériane, le lilas d’Espagne.

Capou est fatigué de ce grand tour et vous souhaite une bonne journée.

Il n’y a pas le, laurier sauce, il a encore gelé, donc à la rentrée j’en plante encore un. Les digitales qui ne sont pas encore en fleur, mais y prennent peine, la bourrache, les semis fonctionnent bien, d’ici trois semaines elles seront prête à la cueillette et celle qui était dans le jardin de ma mère a été tondue par son jardinier (sans commentaire).

Il me reste à planter des nouveaux soucis, des oeillet d’inde contre les pucerons, de l’hysope et les coquerets du Perou. Quelques jolies fleurs pour parfaire le jardin et surtout des lys de la Madonne, ceux là je les ai expérimentés dans la fiole miracle de ma grand mère, quand j’étais petite, incroyable contre les coups de soleil.

En gros ce n’est pas un jardin de sorcière, juste un jardin de curé. En cas de besoin, on a tout pour se soigner, si un jour ça devenait nécessaire.

Je vous souhaite une belle journée, il faisait beau, j’ai fait l’atelier buissonnier.

PS : en prévison, une bergamotte, un anis étoilé et tant d’autres encore.

 

Tara et son royaume

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C’est décidé et acté, le jardin est le royaume de Tara, elle ne le quitte pas. Il y a tant à voir, à humer, à jouer. Les papillons qu’elle n’arrivent pas à attraper et que je n’arrive pas à prendre en photo, les grenouilles, les poissons, les poules, les chevaux, les tortues, les autres chats et surtout les oiseaux, tout n’est que source de jeux et de curiosité. Elle est revenue une ou deux fois trempée, après avoir plongé dans le bassin. Elle va avoir de quoi faire, une des dames grenouilles est allée pondre dans le bac plastique qui me sert d’hôpital à nénuphars. Sinon nous ne sommes pas très loin d’un climat tropical, il fait très chaud avec 90 % d’humidité, et tous les soirs, voire tous les après midi, ils tombent des trombes d’eau depuis trois semaines. On en va pas se plaindre, mais bon c’est fatiguant physiquement cette chaleur moite. Ca saccage les fleurs. Tous les nénuphars ont fleuri, il ne manque plus que le jaune. Ma clématite fait enfin des fleurs, elle n’a jamais été très en forme, j’espère que cette année sera son année. J’ai découvert sur une grille devant l’atelier, une autre clématite que j’avais plantée et totalement oubliée, ses fleurs sont violet foncé, presque noir, je ne m’en souvenais plus. J’espère qu’elle se plaira où elle se trouve. J’ai trouvé une nouvelle cage qui s’est accrochée sous la treille, treille que l’ont doit refaire, le banks l’a faite s’écrouler, encore du travail en perspective pour Monsieur. Ces cages sont un hymne à la liberté, je n’ai jamais supporté les oiseaux en cage, alors elles sont là, vestige d’un passé, portes ouvertes sur un autre monde.

J’ai sorti mes ombrelles pour le défi « Les lundis en couleurs » sur Instagram, faire les photos n’a pas été de tout repos, Minahouet et Tara prenant la pause. Ombrelles d’autres siècles, d’autres temps, où les élégantes avaient si peur de brunir leur teint de cire.

J’ai un ouvrage à terminer, demain je vous montrerai un peu l’atelier, de nouveaux canevas sont arrivés, des agencements sans les plantes m’ont permis de gagner un  peu de place, d’ailleurs Minahouet se prélasse sur lesdits canevas m’appelant à une paresse extrème, les chats sont loin d’être des sources de motivation, ils sont une ode à la flemme et à la méditation.

Bonne journée à vous, et peut être à demain.

 

 

 

 

Poules et Potager

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Rien de ne vous choque dans cet ensemble de mots totalement incompatibles ? Chez moi ce ne sont pas des légumes qui poussent mais des poules. La preuve en image bien sûr. Mes poules se sont mes copines, elles vivent leur vie dans les jambes des chevaux. Je pense que le fait d’être avec les chevaux dissuade le renard.

On en a un aussi, je ne l’ai jamais vu, mais d’aucuns racontent que la nuit à l’heure où le monde dort, il se ballade sur le chemin ou dans le hameau, roux et flamboyant dans les feux des véhicules.

Mes poules sont incroyablement indisciplinées, malgré le filet à mouton, elles passent et viennent picorer dans le jardin, boire dans le bassin, et se construire de superbe nid de poules sous la caravane, elles s’y prélassent entre midi et deux, un oeil tourné vers le ciel.  J’adore leur oeil de dinosaures capable de regarder quasiment à 360 ° les éperviers. Ces rapaces que je surveille, moi aussi de mon atelier, tournoient dans le ciel, se préparant mentalement à déjeuner d’une poule dodue ou d’un chat un peu petit. Alors je lâche les chiennes qui dissuadent l’oeil du faucon, en aboyant aux cieux.

J’avais en ce lundi de Pentecôte envie de vous présenter ces poules qui poussent à la place des légumes dans le potager. On va  essayez de trouver un autre système pour ne plus’avoir des courgettes qui ne s’épanouissent que sous les rosiers. Et oui, mes raptors labourent le potager, balançant les graines semées consciencieusement par monsieur sur des lignes parfaitement droites , de partout. C’est quelquefois surprenant de découvrir un plant de poivrons ou de concombre près du bassin.

Bonne journée à vous. Qu’elle voit soit douce et sereine. Aujourd’hui je pense à mon père , 8 ans déjà, qu’il est parti, ce grand philosophe. Pour lui, la terre était un refuge. « 2 poules,  4 lapins et mon potager, je peux voir arriver n’importe quelle crise, en cas de guerre on saura quoi faire » disait-il.  Il aurait aimé le jardin aujourd’hui. il aurait sûrement fait un enclos particulier pour les poules et me hurler d’aller arroser.  Mais je le sais que les poules comme les lapins seraient morts de vieillesse à Belle Etoile.

Allez à demain, peut être ? Si j’ai quelque chose à raconter.

 

 

 

 

 

Les demoiselles sont là …

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Elles sont là les libellules, ces minuscules fées volantes. Guettées par les grenouilles, elles effleurent l’eau avec un élégance fragile. Regarder leur ballet nuptial est juste magique. Et toutes les légendes qui s’y associent remontent de nos mémoires collectives.

Saviez vous qu’elles existent depuis 320 millions d’années. C’est vertigineux, c’est presque irréel. Elle mesurait presque 70 cm, c’est un des plus vieux insectes existants. Redoutables carnassiers à l’époque, elles auront gardé un aura quelquefois maléfique surtout en Europe.  C’était hier n’est ce pas.

Elles sont sources de croyances et de légendes.

Au Japon,  l’Empereur « Jinmu-Ténnô », descendant du Dieu Soleil, fut attaqué par un Taon. Fort heureusement pour lui, une Libellule survolant la scène décida de protéger l’Empereur, et dévora l’autre Insecte.

Reconnaissant d’avoir été sauvé par la Libellule, Jinmu-Ténnô baptisa le Japon du nom Akitsu-Shima qui se traduit par « l’île de la Libellule« .

Une coutume bouddhiste annuelle consiste à accueillir les esprits des ancêtres pour qu’ils rendent visite aux vivants pendant le festival d’Obon. Les cérémonies de la mi-août ont lieu lorsque les libellules sont abondantes, et certains pensent qu’elles portent les esprits sur leur dos. D’autres les considèrent comme les esprits eux-mêmes, et les libellules sont largement accueillies dans les foyers.

En Chine, elle est un dragon

Bien que le caractère chinois 龍 (long), signifiant dragon, ne soit pas représenté dans les caractères 蜻蜓 (qingting) pour libellule, les deux bêtes sont néanmoins liées par voie d’association. Le dragon chinois est hautement considéré comme un symbole de pouvoir, de bonne fortune et de noblesse, car les empereurs chinois étaient censés être les descendants de dragons divins. Dans le monde de l’art de la peau, 龍 est peut-être le tatouage de caractère chinois le plus populaire.

Contrairement au dragon ailé occidental, les dragons chinois ne volent pas et vivent dans l’eau. La libellule qui vole est considérée comme l’âme du dragon et est également appelée « dragon volant ». Voire, une libellule est considérée comme une chance, et si elle vole dans une maison, elle apportera des bénédictions aux membres du foyer. La libellule est toutefois perspicace et n’entrera dans une maison que si l’harmonie règne au sein de la famille.

Dans le Feng shui, l’ancienne pratique chinoise de la géomancie, le dragon est lié à l’été et aux changements continus dans la nature, symbolisant la croissance spirituelle et l’acceptation de nouveaux départs. En termes pratiques, la libellule était probablement appréciée par les premiers et nombreux paysans chinois, car cet insecte prédateur constituait un excellent moyen de lutte contre les parasites.

Les indiens Sioux de la Tribu Lakota disaient que la Libellule enseignait à l’homme à distinguer le réel de l’imaginaire.

En Suède, la libellule est toujours à la recherche des mauvais personnages. Si elle vole autour de votre cou, elle vérifie probablement la pureté de votre âme et vous emmènera pour vous punir si vous manquez de vertu. Également connue sous le nom « d’aiguille à repriser du diable », la libellule peut recoudre n’importe quel orifice du visage d’un vilain enfant endormi.

J’aime l’idée qu’elle soit une aiguille à repriser, peut être m’aideront elle à coudre les rêves.

Je vous laisser découvrir la source de mes recherches sur  Visiontimes les légendes et les croyances sont innombrables. Je retourne à mes Dragonfly … elles sont si belles, je m’en vais les attendre auprès du bassin regarder voler mes minuscules dragons.

 

 

 

 

 

Exposition de patchwork à Pertuis

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Je n’avais pas mis les (LE) pieds dans une exposition de patchwork, depuis 5 ans, depuis les dernières Aigu’illes en Luberon, la Covid, le travail, l’accident ont eu raison de mes motivations et de ma passion.

Deux ou trois journées de l’amitié pour renouer avec les copines, avaient émaillées ces cinq longues années sans pour cela me donner l’envie ou le besoin de me mettre à nouveau à travailler le tissu. Je ne suis pas une quilteuse, ni une patcheuse, juste une brodeuse qui a fait très longtemps de l’art textile, mais une simple brodeuse, une petite brodeuse.  C’est le Club de Pertuis qui expose. Ca fait énormément de bien de revoir une exposition, c’est presque irréel, comme si c’est cinq années n’avaient pas existé, comme si j’étais là en train de recruter pour remonter une nouvelle manifestation internationale.

Re-motivante au possible, ma marraine m’a expliqué comment faire un patchwork sans rien mesurer, et j’avoue,  j’adore ça. Elle a mis un peu un coup de pied au cul à l’astigmate que je suis, qui voit le monde de travers, dans une sphère qui ne ressemble en rien à votre terre.

De belles oeuvres au fil de l’exposition, s’égrenaient doucement dans la chapelle de l’hôpital restaurée. Des heures et des heures de petits points qui reflètent la minutie, le perfectionnisme et la créativité. J’ai adoré, regarder, fouiner, épier, espionner, avec l’oeil de la directrice artistique que j’étais dans une autre vie et l’admiration que je porte à toutes ses dames qui cousent dans l’ombre pour embellir la vie de leur famille.

Anick, Marie-Claire, Martine, ou Cathy vous accueilleront avec un beau sourire et surtout avec cette passion qui les anime, de celle qui change vos vies.

C’est encore jusqu’à dimanche, je vous remets l’affiche en fin de lien, si vous avez envie de vous y rendre. Pertuis c’est dans le Vaucluse, à la frontière des Bouches du Rhône, prenez le temps, ça en vaut la peine.

Emmenez vos filles, vos petites filles afin de transmettre cet art féminin et au combien utile qui a permis à milliers de femmes dans le passé et encore de nos jours à utiliser merveilleusement des bouts de tissus pour en faire des couvertures et réchauffer les coeurs.

 

 

Je déclare ouverte la saison des nénuphars, des Nigelles et autres bestioles

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Chaque année, c’est un moment magique, l’arrivée des fleurs de nénuphars et des nigelles, les fleurs s’ouvrent quasiment en même temps et le jardin se pare de rose et de bleu. Je ne sais pas pourquoi, mais les fleurs de nénuphars me ramènent dans le passé. Peut être un livre de conte pour enfants où Poucette ou une autre créature incertaine vivait dans une fleur sur l’eau. Je ne sais pas vraiment, mais la poésie du nénuphar est ancrée dans ma mémoire.

Les nigelles dans leur délicatesse sont aussi propices à la rêverie. Délicates et échevelées, on dirait qu’elles se réveillent ou que l’on vient de les surprendre au saut du lit. Chiffonnées, elles se dressent vers un ciel où elle se mirent et en prennent toute la palette.  Les insectes ne sont pas légion cette année, il y en a peu, certainement le froid, alors je les chouchoute, et les observe.

Aujourd’hui le ciel est noir de colère, comme si toute la rage qu’il contient va s’étendre sur nous. J’ai repris mes bonnes vieilles habitudes, enfilant un gros pull bien vieux, bien moche et détendu. Il parait que l’apologie du moche est tendance en ce moment, peut être que je suis tendance. J’ai filé dans mon atelier vous écrire ce petit rien avec un café.

Comme avant, comme il y a longtemps, avant que la vie m’emporte dans un tourbillon quotidien et matériel, avant que mes filles grandissent, je vous écris.  Dans l’atelier des tonnes de fournitures m’attendent, elles n’attendent que mon bon vouloir et le petit déclic au fond de ma tête, qui lancine et scande quelques mots « tu dois créer, c’est ta survie qui en dépend ».

Alors oui, je vais créer, aujourd’hui ou demain, la raison l’emporte souvent sur l’imagination, vais je aller au supermarché, il n’y a plus de croquettes pour les chats, vais je passer la serpillière sur un sol qui n’en peut plus des allées et venues animales et humaines. Vais je enfin poser mes fesses sur mon fauteuil et ouvrir ma boite à couture ? Vais je enfin donner naissance à cette multitude d’improbables qui n’attendent que ça ? De toute façon je dois nourrir la meute.

Demain je vous parlerai de l’exposition de patchwork de ma marraine et ses amies. Demain, demain est un autre jour … n’est ce pas Tara ? Le ciel gronde, le tonnerre s’entend au loin, faites qu’il n’y ait pas de grêle.