Christelle Marais
J’ai craqué sur ces petits personnages au yeux globuleux, elles sont du telle naïveté et d’une telle douceur .. enfantines et malicieuses, j’aime leur regard interrogatif sur le monde.
J’ai laissé mes baigneuses, inconscientes et légères se rouler dans les vagues au pied de la falaise, et se livrer, avec le plus grand sérieux, à leurs dérisoires jeux de plage.
Maillot mouillé au fond du sac, coup de soleil sur le nez, et paupières encore rougies de sel, j’ai remonté lentement le chemin vers le village.
Et, comme pour parer d’avance au regret des vacances , j’ai poussé la porte du bazar de la plage.
Là, dans la lumière poussiéreuse et dorée de la fin août, j’ai découvert un fabuleux fourbi : coquillages et crustacés, sirènes et matelots, petites saintes maritimes destinées à garder les marins du naufrage, boîtes à trésor, mouettes empaillées, nageuses en maillots rayés, cabines de plage en éponge…
Tous, objets émouvants dans leur vaine mais jolie tentative de mettre en boîte l’écume et le varech, le cri des mouettes et l’odeur de l’iode, les terribles légendes et les merveilleux souvenirs.
Et pour moi, l’illusion de rendre plus doux le retour, en glissant au fond des valises, ces éclats ternis de mer et d’enfance.
Photos et texte issus du blog Art et Déchirure
et un très beau reportage photo sur le blog de Stéphane l’Hôte Photographe
je ne crois pas que Christelle Marais ait un site ou blog …. si vous le découvrez avant moi …
Un commentaire
Fabienne
là, je suis moins sensible!!