Je partis dans le jardin pour accèder à mon atelier …. d’un côté en regardant la Sainte Victoire …. et la maison du voisin.
Oui oui elle est là ….
et de l’autre le Luberon, oui oui il est là aussi ….
Quand un élément perturbateur vint à ma rencontre … que diantre l’oiseau pourquoi pailles tu si fort au toit de ma grange ?
En levant le nez au ciel, je vis cette immensité bleue …
Bleu comme seuls savent l’être les ciels d’hiver en Provence …
Je vis Ramina « gros bide » aux aguets … son ouie fine écoutant l’oiseau s’épancher …. la moustache en chasse.
Je vis un brin de houx que je n’avais jamais vu, sans une once de baie, consternée j’étais … et l’oiseau s’enfuit à tire d’aile …
Les vestiges d’un Noël, resteront peut être jusqu’à Pâques …
et ce ciel qui m’interpelle …..
et l’ombre de ce banc qui m’attire …
Bon c’est bon j’arrête, mes divagations rurales, et file travailler, je vais vraiment ranger mon atelier, une chatte n’y retrouverait pas ses petits ….
Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.
Robin Williams, Le Cercle des poètes disparus (1989), écrit par Tom Schulman
Cecile
Je suis à Salon jusqu’à dimanche et nous avons le même ciel bleu….quand je t’écrivais que l’hiver provençal était magnifique. …
Bon rangement et bonne journée :)
celle qui rêve
C’était peut-être l’oiseau dodu (qui a gonflé ses plumes pour résister au froid) qui avait boulotté toutes les baies de ton houx. J’avais mis une couronne de houx sur ma porte, les baies n’ont pas résisté 2 jours ;o)