Lire en Luberon – 6ème édition

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Pas trop eu le temps de prendre des photos, mais le peu que j’ai pu faire, montre le succès de Lire en Luberon,

chaque année depuis 6 ans , les visiteurs affluent, ma princesse des petits riens est partie dans les valises de vacanciers et c’est formidable.

Ce qui est formidable, également, c’est se retrouver, les exposants des années précédentes, se raconter nos vies durant 3 heures et se dire, à l’année prochaine en partant

Belle journée à vous.

 

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Sécheresse

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Touriste, habitant non endémique,  quand on te dit que la moindre étincelle fait tout brûler, ce n’est pas pour t’embêter, juste parce que c’est vrai. Et là dedans il y a de la vie.

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Dans une lumière orageuse

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Dans la lumière étrange d’un orage qui ne viendra pas, mon chemin semblait être différent des autres jours, les amandes s’étirant doucement, se découpant étrangement dans un ciel cotonneux.

Les corbeaux croissent et s’agglutinent dans ce rêve étrange, où la chaleur méridienne nous étouffe un peu plus à chaque instant dans une moiteur indescriptible et les couleurs semblent avoir abandonnées la place. Même le cabanon fermé du bout de pré a pris des allures curieuses. Un bébé faucon recoiffent ses plumes ébouriffées, les herbes sèches s’approprient les lieux. Les habitations semblent vidées de toute présence et suspendues dans le temps, pendant que les corbeaux se dessinent en une portée de musique lancinante. Et dans cet atmosphère fantasmagorique j’ai repris mon chemin. Que sera demain ?


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La Passiflore

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Elle pousse allégrement dans tous nos jardins, ces fleurs mauves illuminent le printemps, et ses fruits sont si exotiques que beaucoup de personnes ne savent pas qu’ils sont comestibles.

Elle est accompagnée d’une belle légende que vous découvrirez sans peine, si vous prenez le temps de chercher.

Mais ce qu’il faut savoir, elle combat l’anxiété et les troubles du sommeil. Elle est anxiolytique. Ce sont les fleurs que l’on utilise pour cela.

Quand aux fruits, en coulis, jus de fruits ou sorbet, ils accompagnent les desserts d’été. Comme il y a très longtemps que je n’ai pas fait de confitures de fées, alors dès demain je m’y attelle et je vous tiens au courant.

 

J’ai trouvé deux recettes sur internet ;

 

Recette basique de gelée de  fruits de la passion

Ouvrir les fruits et en retirer les graines .

Placer ces fruits dans un récipient et les recouvrir d’eau.

Portez à ébullition et régler pour une cuisson à feu doux pendant une heure environ tout en remuant la préparation.

Passer les fruits cuits au moulin à légumes et filtrer le jus.

Ajouter à ce  jus celui  d’un ou deux citrons ainsi que le sucre .

Bien mélanger le tout ,le porter à ébullition et laisser cuire 5 minutes environ.

Mettre en pots…

Une seconde recette légèrement différente de la précédente…

Ouvrir simplement les fruits sans retirer les graines.

Ajouter un peu d’eau  et faire chauffer lentement sans porter à ébullition.

Filtrer au tamis très fin pour séparer les graines.

Peser le jus et y ajouter le même poids de sucre.

Faire cuire jusqu’à consistance crémeuse.

Mettre en pots et se régaler avec cette confiture

 

Chez ma mère, elles poussent même à l’intérieur de sa chambre …

Fenêtre à l’intérieur de ma chambre.

Une publication partagée par Rosy Arzalier (@rosyduluberon) le

Et le verre s’illumina, Saint Bernadette vous disiez ?

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Mes retours de chine sont toujours exaltants, d’un inventaire à la Prévert, je me retrouve avec des objets qui sont heureux de se retrouver ensemble, vieux réveils, poupées à garder dans leur jus, à ne surtout pas défigurer parce qu’elles n’ont de valeur que celle que je leur donne, témoignage d’un passé bien révolu, pour ne pas dire totalement disparu, une demoiselle d’Europe de l’Est, et une dont je n’arrive pas à situer le costume, une petite alsacienne qui me rappelle que bientôt ma virée dans les forêts magiques de cette région sublime c’est pour bientôt. Des rêveils qui arrêtent le temps, car ils ne savent plus se remonter , un miroir de petite sorcière, un vieux panier, et tout ce joyeux fatras prend vie autour de moi.

Et puis il y a Bernadette, ensevelie sous un flot de poussière, en pâte de verre, de l’époque où les miraculés étaient légion.

J’avais une photo d’une de ces miraculés,  je ne la retrouve pas dans mes archives, l’histoire familiale raconte que Mémé Augusta alors jeune fille, en voyage à Lourdes au début des années 1900, avec son amie handicapée, se retrouvera malgré elle, l’objet de toutes les attentions. Son amie en béquilles d’un coup se leva et se mis à marcher vers la grotte, mon arrière grand mère stupéfaite ramassa les béquilles et se mis à courir derrière elle, en brandissant les dites béquilles, les pélerins se retournant  sur son passage, dans un murmure de stupéfaction, pensant que c’était elle la miraculée. Cette histoire j’aimais l’écouter, racontée par ma grand tante, qui ne pouvait s’empêcher de pouffer de rire entre chaque mot quand elle la racontait, se souvenant qu’elle et sa soeur (ma grand mère) adoraient que leur mère la leur raconte dans un éclat de rire.

Ainsi, lorsque je croise une kitcherie de Sainte Bernadette, je ne peux m’empêcher d’y penser.

Bon tout ça pour vous dire, que la pâte de verre sur ma table s’est mise à s’illuminer à la clarté du soleil, et c’était pour ne pas dire divin (Dieu et moi nous sommes encore un peu en froid, mais les relations semblent s’améliorer) mais totalement magique.

Je vais peut être essayer de déchiffrer la partition du petit chevrier corse.

 

ps : il va vraiment falloir qu’un de ces jours, j’ouvre une brocante.

 

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Saint Jacques vous disiez ?

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Hier j’ai pris un fou rire avec une amie, qui me disait qu’elle ramassait tous les coquillages qu’elle trouvait, que discrètement sa mère, lorsqu’elle faisait des coquilles St Jacques ou des huitres pour un repas de famille, débarrassait très très vite la table pour qu’elle ne jette pas son dévolu sur les coquillages qui encombrent sa vie depuis toujours. J’ai pensé aux miens, ma famille et mes coquilles, les boites et paniers  qui s’amoncèlent dans la remise, et surtout le pire de tout, une personne me connaissant bien,  m’ayant offert un crucifix en coquille Saint Jacques, souvenir kitch de Compostelle. Un coup de chance, le terrible Christ en celluloïd sanguinolent était cassé, quasiment démembré, je l’ai retiré délicatement mais bon, je n’ai pas encore osé le jeter. La croix a élu domicile avec les coquilles de jardin, dans mon petit coin du Pacifique. Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres, parce qu’elle et moi, on se ressemble quand même beaucoup … au fait si tu as besoin, j’ai quelques caisses de coquillage en attente de …

 

Dieu seul le sait.

 

Dans tous les cas, je défie quiconque d’avoir une horreur pareille dans son jardin, c’était la kitcherie du jour.

 

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