Centenaire de l’armistice

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La cérémonie du centenaire de l’armistice dans mon village ce matin. Je regarde , et je pense, dans mon minuscule village qui s’agrandit,  ils devaient être environ 400 âmes en 1914, hier une dame m’a envoyé la photo de son grand oncle, très émouvant de mettre un visage sur un nom du monument au mort, il avait 20 ans et il était beau comme un dieu, le fils du boulanger de mon village,  j’ai connu son petit frère, trop jeune à l’époque pour partir à la guerre, un vieux monsieur adorable, toujours souriant. Ce qui veut dire que malgré tout, les souvenirs restent ancrés dans nos mémoires, comment peut on oublier la grande guerre. J’ai regardé le ciel que j’avais pris en photo la veille, j’ai regardé le Luberon, j’ai regardé le mail offert par Laly Nevière, maire du village pendant la 1ère guerre mondiale, qui a annoncé trois morts à la même famille,  je regarde le mail, cette grande allée de platane qui est aujourd’hui la place du marché, je regarde les feuilles devenir ocres, j’ai écouté la cloche de l’église retentir à 11h00,  et les enfants de l’école réciter un poème sur les bleuets et je me demande si le 11 novembre 1918 quel temps faisait il sur le Luberon. J’ai porté fiérement mon bleuet à la boutonnière, parce ce n’est jamais fini.

Honneur à ceux qui n’ont jamais revu leurs montagnes.

Mon automne en partage

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En quelques minutes, les couleurs ont changé, le ciel est devenu étrange, des ombres se sont dessinées, c’était magique, je me suis arrêtée pour immortaliser l’instant, j’avais dans l’idée de vous photographier un petit rien de choses et d’autres, mais vraiment je n’ai eu qu’une envie vous faire partager cet instant, mon automne en partage. Je continue à collectionner les ciels.

 

En attendant le déluge

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Nourrir les oiseaux, regardez les dernières fleurs du jardin envahies par les herbes, collectionner les nuages, surveiller les simples, profiter des chrysanthèmes, finir les devoirs aux chandelles et aller chercher du foin à la nuit tombée, les journées se suivent sans vraiment se ressembler.  Il pleut à verse,  des orages terrifiants et une tempête de vent, il faut bien que les saisons passent.

Prolonger la Toussaint

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Avec une Pumpkin Pie digne des USA, continuer avec un gratin pommes de terre/potiron, des courgettes farcies et les poireaux du jardin.

Puis se jeter sur des Haribo parce que sans Haribo la vie n’est rien,  buller et tricoter devant le feu, avec des animaux hyper convaincants, regarder des séries terrifiantes sur Netflix,  allégorie du deuil (c’est la Toussaint et le jour des défunts) et découvrir avec étonnement que le Datura c’est remis à fleurir ce qui est une bonne nouvelle pour les sorcières ;-) et se dire qu’on ira demain porter les chrysanthèmes quand il pleuvra moins.

Un bar à vins

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Il s’appelle le 19 Vin, j’avoue ne pas aimer y aller pendant la saison touristique, trop de monde, surtout quand on travaille et que le temps méridien est compté, mais maintenant que la saison est terminée, on retrouve nos marques. J’ai découvert la courge Little be Jack et j’adore, minuscule potiron farci. En même temps, aller dans un bar un bar à vin quand on n’aime pas le vin, c’est un peu surréaliste, allez en terrasse sous le déluge ça l’est aussi. Ma collègue a craqué pour un mousse au chocolat aux poires et j’aime quand les desserts sont présentés dans des bocaux anciens, moi en entrée un camembert rôti au miel, bien dégoulinant avec des mouillettes grillées.  Je les aime bien ces déjeuners de travail qui me permettent de découvrir les petits coins de la ville où je suis en poste. Au fait en parlant de petit coin … vous avez vu, du pur provençal.

Bon dimanche à vous.