Ma première délégation, il y a maintenant presque 20 ans, celle du Var, j’adore y retrouver les copines, les journées de l’amitié portent bien leur nom, je ne suis pas seule à ne faire que papoter, admirer, grignoter, c’était bien. C’est dans ces journées que se créent des amitiés indéfectibles J’ai hâte la prochaine, merci à la délégation du var de se démener pour nous faire une belle journée.
31 octobre, Samain, nous sommes entrés dans la période obscure.
On a fêté le Samain, la fin de l’année celte, la fin de l’été. Hier c’était l’entrée dans la période obscure. Dans la mythologie celte on croyait que le monde des morts, des fées et des sorcières entrait en contact avec celui des vivants. On croyait ainsi que les âmes des défunts revenaient errer autour des maisons, c’est pourquoi on laissait la porte entre-ouverte et une place à table pour eux. On plaçait des lanternes sur les chemins pour les guider. Hier il pleuvait tellement qu’on n’a pas pu placer des lanternes sur le chemin, mais la maison était si éclairée que je pense qu’ils ont pu entrer. J’ai farci les potimarrons du jardin et un potiron, et je les ai fait cuire en papillote, une première qui a été un succès. Le Samain dure trois jours, alors on va continuer à honorer nos héros, nos défunts et tous les gens que nous avons aimé.
C’est toujours le déluge, les petites sorcières ne sont pas venues chercher des bonbons, il reste encore la fin des vacances. Je vais mettre du bois dans la cheminée.
Premières neiges
Les premières neiges, un 30 octobre, on ne s’y attendait pas vraiment, la semaine dernière nous nous promenions en tee-shirt avec 28°C. La Provence dans toute sa splendeur, on ne s’encombre pas avec les saisons. On passe sans transition de l’été à l’hiver et de l’hiver à l’été, avec quelquefois une mini saison des pluies entre (enfin mini, c’est un grand mot, on a eu plus de 40 jours de pluie d’affilée en juin dernier, un chiffre quasi biblique) Où en étais je ? Oui, il a neigé cette nuit, le Luberon s’était poudré le nez d’un joli blanc au lever du soleil, c’est toujours un moment un peu magique la neige, comme quand nous étions enfant. Il est temps d’allumer le chauffage.
Et si on faisait un gâteau ?
Il fait froid, alors … un gâteau pour le goûter, le plus simple qui existe au monde … le gâteau au lait concentré sucré (oui vous savez la recette était quand on était petit sur toutes les étiquettes des boites de lait Nestlé)
Une boite de lait concentré sucré
4 oeufs sans les coquilles, ne faites pas comme moi, après on pèche la coquille.
50 grammes de beurre mou
l’intérieur d’une gousse de vanille, tous les petits grains qui sentent si bon, et qui pointillent le gâteau.
130 grammes de farine, et un sachet de levure chimique
chemiser le moule, avec du beurre ou du papier sulfurisé et mettre au four 40 minutes à 180 °c
Et voilà ça sent bon, ça se démoule tout seul, et ça se mange avec un méga crême patissière que j’ai oublié de prendre en photo.
et c’est trop chouette pour le goûter quand il pleut dehors.
Bon appétit
Anticiper le froid
On avait pris l’habitude du beau temps, on avait presque oublié qu’un jour il ferait froid, mais depuis hier les premières flambées de cheminée, bientôt les premiers frimas, les premières gelées . Il fallait agir et vite, tant pis si les pièces ne sont pas terminées. Les plantes ont décidé de squatter un petit bout du chantier. Quelque chose me dit qu’elles vont s’y plaire. Pour l’instant juste entassée, le temps de faire l’isolation des murs, puis elles iront un peu plus tard, dans leur refuge d’hiver prévu à cet effet. Ca fait un peu pépiniériste je trouve, j’imagine la suite, des meubles prévus à cet effet et des plantes de partout, un peu contes de fée, un peu sorcière, un peu alchimiste herboriste, un peu fantastique, j’aime les plantes, mais vous le saviez je crois, et mon univers tournent autour d’elles.
Au début c’est tout petit …
Au début, il y a un dimanche matin sur un marché, un gars qui s’approche d’un panier qui y pose un chat crevette tout souillé, en disant « finalement on n’en veut pas il est malade » c’est le dernier de la portée, le plus moche, le plus chetif, en un millième de seconde, ton cerveau a tout analysé, un chat que personne ne veut, trimballé, rejeté et tu dis que tu n’es plus a un chat près, tu le prends dans tes bras, tu repars. Et te voilà l’humain d’un chat pas tout à fait blanc, pas tout à fait roux, et qui en quelques mois est devenu un très beau et très gentil chat. Un chat de famille avec un « gros nez », un gros nez de plus à ta collection ;-).
Ca ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci
Il passe du Goldman à la radio, tu as arrêté France Info depuis belle lurette pour éviter les anxiolytiques. Tu t’arrêtes parce que c’est beau, tu prends quelques photos, et tu remontes dans ta voiture, tu arrives à ton travail et en posant ton sac sur ton bureau, tu t’aperçois que tu fredonnes encore ce maudit refrain ….
« Ça ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ça ressemble à des images, aux saisons tièdes, aux beaux jours
Au silence après l’orage, au doux toucher du velours »
Mais ici c’est de l’amour JJ, Ici c’est de l’amour, désolée de te contredire.
A écouter ICI
Le Jeudi
Quitter le bureau à midi, saluer sa machine préférée et dévaler les deux étages qui me séparent de la rue … Vite en passant, trouver les vitrines jolies et colorées
Arrivée à la maison, et flâner au jardin
Sourire des squatteurs de panier à chien
Filer à l’atelier de Saint Martin, tartes du Champsaur Myrtilles et Crème de marrons, broder dans la bonne humeur en riant de tout et de rien. Revenir en s’arrêtant aux oliviers qui vont donner une sublime récolte cette année. Admirer le bleu du ciel, ça ne va pas durer
et faire beaucoup de bruit pour empêcher le chasseur d’attraper les tourterelles