Tendances Créatives à Marseille

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Marseille sera toujours Marseille, installer le soir de l’OM Monaco, c’est du délire … mais entendre les gradins trembler pendant que nous sommes dans notre stand, ben c’est magique … 2h30 pour faire 60 km, Marseille ne faillit pas à son trophée ;-).

Finalement le matin, même combat … mais le bonheur de voir la mer et la bonne mère, n’a pas de prix …

 

 

et puis le palais de l’Europe… le Parc Chanot de mon enfance …. celui de la Foire de Marseille, où je rêvais chaque fois que je découvrais un nouveau pays.

 

 

 

 

 

 

Et mon stand enfin installé … et ensuite plus le temps de ne rien faire, recevoir les gens, préparer les ateliers, et faire des rencontres inoubliables …

Retrouver son amie d’enfance, celle de ses 13 ans, celle avec qui ont a fait les années collège et se sauter dans les bras comme si le temps écoulé, les quarante années passées n’avaient pas existé et reprendre le fil de nos vies juste au moment où nous nous étions quittées, et trouver tant de similitudes dans nos vies que ça ne peut être des coïncidences.

 

 

Les petits fées ont envahi le parc Chanot, merci à Sylvie du 13 et Isabelle C pour leurs photos, tellement prise dans le feu de l’action, oublier d’en faire …

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à tout ceux qui ont acheté la Princesse des petits riens, l’accueil est toujours formidable, et vous m’avez conforté dans l’idée de faire la suite,  comme aux premiers jours l’émerveillement était au rendez vous, merci à ceux qui m’ont écouté patiemment, expliquer l’esprit et l’utilité d’Aiguilles en Luberon, merci à ceux qui viendront, merci à tous.

Merci à Samira, d’évènement oriental, qui le dernier jour m’a abreuvé de son fabuleux thé à la menthe et de cornes de gazelle pour soigner mon corps qui me lâchait, merci à elle de m’avoir dit « Continue comme tu le fais à chaque instant à t’ouvrir comme un soleil sur le monde » ça m’a beaucoup touchée. Merci à la dame, qui m’a noyée de compliment, me disant que j’étais une star sur internet. Merci à toutes celles qui m’ont demandé de leur donner des cours, et merci surtout à toutes celles qui veulent me faire venir dans leur associations pour sortir les personnes âgées de leur solitude et pour donner un peu de mon temps dans les collèges et lycées réputés « pas si faciles » … je serai au rendez vous si vous me contactez

Merci à Diverti, au bohneur des Dames, à France Patchwork, à Tricoté Sud, à Anny Boutique et à tous ceux qui ont pris des flyers et des affiches, inconnus, amis, et famille,  pour les distribuer dans leur villes, de Gap à Nice, merci à vous tous.

Je vous invite pour une petite ballade rapide .. sur les stands, mais vraiment rapide, le temps m’a manqué.

Et merci encore aux organisatrices du Salon de m’avoir invitée.

 

Le mercredi des Cendres

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Traditionnellement l’Aïoli chez Jean Charles Andrieux, à la Bastide des Fontaines, avec tous les meneurs, les Charretiers du Sud Luberon, une bien belle journée, de belles tablées et de belles discussions, un moment magique surtout pour les enfants, c’est Miss Po qui a pris les photos des animaux.

 

 

Japan Expo Sud

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Toujours aussi surprenant, toujours aussi génial, toujours aussi inspirant, une grande fête que je ne manquerai pour rien au monde, l’année prochaine, costume, pardon Cosplay …. et on va s’y mettre à l’avance, enfin surtout mes filles, pas moi … quoique le costume de Princesse Fiona … ;-) Rattrapage de petits riens, ma mère m’a dit qu’elle en avait ras le bol de voir les remparts du Château de la Tour d’Aigues. Belle Journée à vous, je rattrape, je rattrape c’est promis.


Les dames du temps jadis sont passées par la Tour d’Aigues

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Ce château qui m’est interdit, je le regarde et je le rêve, de Catherine de Medicis à la Reine Jeanne, de Chrétienne d’Aguerre qui fit des jardins où je suis sûre il fût bon broder assise sous les orangers, ou à la fenêtre aux larges et immenses carreaux lumineux,  c’est le passé, un passé de femmes illustres qui s’offre à moi, leurs ombres envahissent la cour, leurs robes moyenâgeuses, renaissance ou 18ème frôlant dans un bruissement léger et imperceptible le sol de la terrasse qui domine la vallée, je les entends rire doucement, les époques s’entrechoquant dans un étrange méli-mélo et j’imagine un grand canal, un labyrinthe, une orangerie, une ménagerie.. tels qu’ils ont existé par le passé, tels qu’ils sont dans mon imaginaire.

Et dans le contrejour d’un soleil couchant un peu fantasmagorique, les vestiges se dessinent comme un vieux croquis épinglé à nos mémoires comme dans un vieux cahier poussiérieux, j’aime mon château parce qu’il m’appartient un peu, et je le rêve dans mes nuits blanches, illuminé de tous feux, attendant l’amour d’une vie.

La légende raconte que c’est pour une femme qu’il fût construit, une femme qui ne daigna jamais s’y rendre et un nuit toutes les chandelles s’éteignirent.

 

 

Maudit devoir ce putain de sens du devoir …

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Hier après midi, j’avais prévu des tonnes de choses, mais c’était sans compter sur ce maudit sens du devoir, une collègue de travail malade, l’autre en congé et c’est un emploi du temps qui se chamboule. Rien de grave, même pas mal, je rattraperai mes heures, et je suis sûre que j’aurais glandouillé une bonne partie de l’après midi.

Mais ce matin en regardant le jour se lever, en écoutant les oiseaux chanter, j’ai pensé à mon père, deux jours d’arrêt maladie en 40 ans, j’ai pensé à mon père et sa maudite éducation, est ce vraiment un bon exemple pour des enfants, de voir leurs parents travailler jusqu’à  l’article de la mort, et c’est ainsi qu’avec un caillou dans le rein, je suis à poste, et j’en connais qui sont derrière leur bureau, juste après une chimio, ou qui vont travailler deux vertèbres mortes, reculant sans cesse, le moment de l’opération pour raisons professionnelles. Les cendres de mon père sont dans un pot. Et je gueule  après lui, devant sa putain d’éducation qui a fait de nous, des « marche ou crève », qui a fait de nous des gens qui meurent debout, qui ne s’écoutent pas et qui vont de l’avant, sans jamais se faire polluer par le mauvais esprit ambiant, sans rien attendre en retour, même pas la moindre reconnaissance, parce que c’est naturel.

Et quand votre toubib vous demande en fin de consultation, pas d’arrêt de travail je suppose comme d’habitude …. si vous vous sentez gêné c’est que vous avez eu le même père que le mien.

Je souris en pensant que si j’arrêtais au moindre rhume ou au moindre mal de dos, je travaillerais peut être 50 jours par an. Et puis c’est cool d’avoir cet esprit là, au moins nous nous savons ce qu’est un véritable  burn out ;-)

Allez je vous laisse, le ciel était magnifique ce matin, à donner envie à n’importe qui de s’atteler à la tâche … bonne journée à vous. Le Devoir m’appelle.

PS / et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ma collègue est vraiment malade.

 

Collection de Cabanons

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Entre la Tour d’Aigues et Pertuis, il existe perdu dans les vignes, un petit chemin, un petit chemin qui traverse les vignes, ondule dans les champs, parsemé de cabanons. Ce chemin est mon parcours initiatique quotidien, il me prépare à affronter la réalité le matin, il me nettoie de la misère et des horreurs du monde le soir … Il est mon oxygène et mon moment de méditation. Il n’est qu’un chemin au milieu des vignes, mais il est mon chemin.  J’y scrute les premières pousses du printemps, l’hiver il se pare de brume et de gelée, quelquefois de neige pure, au printemps, les amandiers me font une haie d’honneur, les coquelicots parsèment de rouge les talus, l’automne qui s’animent de vendangeurs.  Le soir au couchant, les faucons rappellent leur ouailles en cri stridents perchés sur les toits des cabanons. Les corbeaux et les pies dans leurs habits de soirée sautillent en des valses oubliés d’une partition improbables que seuls ils entendent. J’y regarde les hommes de la terre travailler à chaque saison, il me raconte l’histoire, celle  de la grande exode des Huguenots, ce chemin est l’histoire de ma région. Le matin la Sainte Victoire m’accompagne jusqu’à mon travail, le soir c’est le Luberon, mon Luberon qui m’accueille en son giron, comme une mère accueille le retour d’un enfant. Et puis il y a les cabanons, ces mêmes cabanons, qui depuis que je suis enfant, me font rêver, des maisonnettes de contes de fées. Ces mêmes cabanons qui dans mon imaginaire reste l’histoire de ma famille, le cabanon de mon arrière grand père. Je ne sais même pas où il se trouve ni où il est, mais j’ai le souvenir de ces histoires de famille, qui racontent les piques niques rituels pour la Pentecôte, le déjeuner au cabanon, lui n’était pas dans les Huguenots, mais à Fonsange vers Sauve, pays lui aussi parpaillot dans l’histoire, cabanon où mon père jouait avec ses cousins aux guerres de religions (une partie de la famille protestante, l’autre catholique) en des luttes sans fin et fratricides.

 Je vous abandonne, mon chemin m’appelle, c’est le matin que je le préfère.