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Un coup de pied au cul et ça repart
Je perds du temps, je perds mon temps à discuter avec des gens qui n’ont pour horizon que leur défaitisme. S’il est vrai que l’ambiance tourmentée d’un monde au bord d’un chaos, matériel, social ou tout simplement humain, ne prête pas à l’optimisme, si nous entrons dans le jeu de la dépression nerveuse collective, « ca va pas vraiment le faire », imaginons simplement que toute une population baisse les bras … « où c’est qu’on va ? » hein ?
Halte aux pollueurs de moral, halte aux transmetteurs d’informations anxiogènes, halte aux virulents et aux égocentriques. Le monde a toujours été ainsi, des pauvres des riches, des surdoués et des moins doués, des psychopathes et des sains d’esprit, des politiques et des je-m’enfoutistes, des combattants et des combattus, et des centaines de morts violentes par jour de par le monde. C’est la force des médias à portée de tous et de tout, qui renforce ce sentiment d’insécurité absolue, une précarité palpable qui existe il est vrai mais que nous devons combattre quand chaque jour semble plus difficile à vivre.
Un flot d’informations (et je n’ai pas dit un flux) nous assaille et nous submerge dès le réveil, sur nos téléphones et puis la radio, et puis les chaines spécialisées qui ressassent sans arrêt la même chose, car ils n’ont rien d’autre à dire, et puis internet, ahhh internet où l’information vient à nous sans qu’on la demande, ces infos sans queue ni tête sans aucune preuve tangible, ces violences épouvantables, aucunement vérifiées qui partagées des millions de fois, s’étirent inexorablement sur les réseaux sociaux, au milieu de chats mignons, de ridicules petits lapins philosophes, de nos menus de midi, de tutoriels pour vivre mieux, de Diy pour économiser, d’enfants et d’animaux martyrisés, de remèdes miracles et de maximes censés nous faire réfléchir sur la condition humaine, sans que nous le demandions.
L’information, il faut la chercher et il faut chercher la bonne, l’info qui vient à nous n’est pas forcément réelle, recouper les sources, vérifier l’émetteur, et douter du transmetteur, toujours douter.
Je ne me colle pas la tête dans un trou de sable, telle l’autruche moyenne, mais je réfléchis, j’analyse et j’essaye de m’astreindre à chercher dans les textes de lois, les preuves tangibles d’une erreur. Il est vrai que le monde parait moins noir, tout à coup, quand on sait avec quelle merveilleuse manipulation certains jouent le jeu de la désinformation, afin de maintenir une population dans la peur, de la peur de tout et la peur de rien, chacun mettant de son petit mot, chacun jugeant, chacun arguant de preuves incertaines que la solution à nos problèmes ne peut passer que par nos votes ou notre effroi. La solution à nos problèmes nous l’avons dans nos mains, en balayant de nos écrans, les titres racoleurs et putaniers, qui depuis la nuit des temps font croustiller les chroniques, les gens aiment le sensationnel, l’horreur et le dégueulasse, sinon Détective ne serait plus en vente depuis longtemps et Jack l’Eventreur ne ferait pas encore fantasmer près de 130 ans après ses méfaits.
Alors ce matin, j’ai juste envie de dire, laissez moi hors de toutes ces erreurs médiatiques, je laisse à ces raisonnements faussés par l’éblouissement d’une photo choc et de titres nauséabonds, ceux qui veulent bien l’être Je file accompagner mes enfants à l’école et puis n’oubliez pas …. pendant que vous vous lamentez, certains travaillent pour un monde meilleur. Donc je me mets un coup de pied au cul, pour commencer une belle semaine, je n’ai pas envie d’être contaminée, mes filles ont fait une excellente année scolaire, félicitations et tableau d’honneur, il parait que l’été est enfin là.
Demain est un autre jour …. et je n’ai pas envie de m’exténuer à prouver que quelquefois vous avez tort, même si moi même je n’ai pas souvent raison.
Bonheurs
Ceux qui n’ont pas connu, l’ambiance poney club dans leur enfance et adolescence, ne peuvent ressentir ce que je ressens. Sophie qui tient le centre equestre où mes filles apprennent l’équitation, on se connaît depuis plus de 35 ans, ce chiffre me file le vertige, et ce sont des tonnes de souvenirs qui reviennent à la surface. Elle était une amie de ma soeur, ma soeur cavalière acharnée, qui ramenait son cheval, à cheval pour les vacances à la maison, nous n’avions même pas de van. Sophie passaient ses examens dans un petit poney club perdu dans la campagne, Roque Colombes, c’était hier à la fin des années 70, le poney club se montait, les parents aidaient pour tout, mon père construisait des box, une maman faisait la compta, la mienne de mère courait après les cotisations, ce n’était pas les moins aisés qui oubliait.
Et Sophie, un jour a monté son propre centre. Tu nous a manquée hier, Marie Pierre, pour les 20 ans, les souvenirs des feux de camps, de l’odeur des chevaux, des peines et des joies, des CSO, avec les méprisantes, nous avions qu’une seule veste de compétition pour 5 ou 6 cavaliers, les méprisantes qui nous regardaient de haut. « Tu ne vas pas gagner avec ton vieux tas », et Chocolat notre New-Forest, vieux tas, mais ancien champion de CSO et de dressage, notre premier cheval, qui remportaient à chaque fois, les victoires étaient fabuleuses. Laetitia qui s’envolait quasiment sur son dos.
Que de chemin parcouru, que de bonheurs à avoir froid et à frotter nos engelures. Que de souvenirs.
Mon père était avec nous, je le voyais grogner de satisfaction, voir que Sophie avait réussi, que ses petites filles avaient pris la relève,
Ben on se donne rendez vous dans 10 ans, Sophie, même heure même lieu …. et puis tu sais tu as une princesse, une future championne à débourrer …
Quand arrive le bourdon ….
Au départ au tout départ, tu décides de faire des photos blanches et blafardes style shabby chic country et tout et tout. Tu as ramassé la veille des graminées si belles que tu as envie de les broder, de les dessiner de les immortaliser …..
tu prépares ton décor, tu laves ta tisanière envahie par la poussière et tu régles ton appareil ….
Tu t’aperçois qu’au dessus de ta tête, il a fleuri …. tu oublies de régler ton appareil, et tu restes dans ton shabby chic country so …. incolore ….
Puis tu trouves que la vieille méridienne a un tout autre aspect, presque déco, dans ton blanc blafard ….
Tu files vers les rose trémières blanches pour rester dans le style nordic living …..
Et il arrive, le bourdon ….. et c’est l’extase, un bain de pollen et ton article change tout à fait de style …. tu règles ton appareil à toute vitesse, pour ne pas rater la valse du pollen …..
Il s’en donne à coeur joie, il se roule, il cabriole à fond dans les pistils, il tricote dans ses pattes des pelotes de pollen …. il s’enivre de sa trompe ….
J’ai rencontré un bourdon bourré ….. ivre, totalement stone de pollen ;-) .. je n’imaginais même pas qu’un bourdon pouvait se prendre une cuite.
tu trouves que le chasseur en herbe se moque de tout et court après les papillons en voulant pêcher les poissons ….
Puis c’est un autre bourdon qui charge le pollen sur sa tête ….
Et tu trouves les abeilles bien petites joueuses, dans la récolte du nectar ….
Voilà comment un petit rien en devient un autre, quand le temps le permet ….. j’ai rencontrer un bourdon addict
Le jeudi c’est parti …..
Pour quatre heures de folie ….
Une nouvelle recrue que nous allons convertir à l’art textile …
le pressbook de Gilberte ….
préparation du quilting …
Dentelles sauvées
Et ….. je n’imaginais même pas mettre plus de quatre heures à enfiler une surjeteuse …..
et oui ….
Crise de rire et fou rire, aide extérieure, je suis allée appeler à l’aide une spécialiste ….
Demain et un autre jour et je jure que ma surjeteuse fonctionnera
Elle qui a passé presque 6 ans dans un carton, sans que jamais je ne l’ouvre ….. Allez ma belle, on y croit ….
Il lui manque un prénom à la surjeteuse ….
Elle s’appellera désormais …. Bianca comme la Castafiore emmerdeuse notoire de l’histoire ….
Allez je file, il faut vraiment que j’arrive à enfiler ce fil …..
Sans prétention …. mon chat est un ninja
– Tout semble calme et silencieux, un moment de sérénité avant un orage programmé qui n’arrive pas, le ciel est lourd, la lumière étrange.
tout semble calme très calme, trop calme ….
Certains couvent dans les rhododendrons, et baillent d’ennui ….
Et échange chat ninja contre poisson rouge ….
C’était pour faire semblant le moment de sérénité ……
Bois flotté
Avant la ruée sur les plages des juilletistes, je déteste ma Méditerranée durant les vacances, je ne retrouve plus mes repères, dans le cri des vacanciers et l’odeur de l’huile solaire. Alors un petit air maritime sur les petits riens.
Ma cousine m’a offert, lors de ma virée chez elle, ses trésors glanés sur les plages du Grau du Roi, l’hiver, quand seule la plage lui appartient, et que les embruns laissent le goût du sel sur les lèvres. C’est facile pour elle, elle habite là bas. J’étais tombée en amour, devant une de ses créations, un mobile, mi païen, mi porte bonheur, tintinnabule bruissant à chaque mouvement d’air et j’ai tellement aimé qu’elle m’a offert de quoi le faire.
j’ai bien quelques poissons en os de sèche gravé qui trainent dans l’atelier, plus qu’à aller les chercher, et je mélangerai les coquillages, de Bretagne, de Nouvelle Calédonie, et du Golfe Persique avec ceux du Grau du Roi, je crois que se sera pour moi, un beau symbole. Le symbole de ma liberté et celui de cette mer qui est mon élément depuis que je suis née.
Avant l’orage
Tolérance
Journée nationale de l’attelage, le pique nique annuel et j’adore ça … on partage, on rit, on sourit, après la ballade à cheval, et c’est géant … cette journée ça fait 20 ans que j’y vais …. et … que de souvenirs et d’amour. D’entraide.
et on ne parle pas que d’équitation …..
C’est le moment où on se montre nos travaux, la fin du repas.