Billets récents
Mascarade et mardi gras
J’ai tant aimé leur créer des costumes, que pour moi le Carnaval c’est le bonheur de les habiller,
ou plutôt c’était … elles grandissent vite et le Carnaval et Mardi Gras n’ont plus le même attrait qu’autrefois
à leur yeux, maintenant de jeune fille.
Peut être vais je instaurer une soirée costumée obligatoire chaque année … ;-)
pour avoir le bonheur de créer.
Un bal costumée comme à Venise, au temps des belles de jadis.
Ne faut il pas brûler le bonhomme hiver sur son bûcher …. ? Ce là me fait de la peine à chaque fois.
Allez je vous abandonne mon « valentinage » est quasi terminé, je cherche un peu de lumière pour faire mes photos …..
« Notre monde civilisé n’est qu’une grande mascarade : on y rencontre des chevaliers, des moines, des soldats, des docteurs, des avocats, des prêtres, des philosophes, et que ne rencontre-t-on pas encore ? Mais ils ne sont pas ce qu’ils représentent : ce sont de simples masques sous lesquels se cachent la plupart du temps des spéculateurs d’argent »
Arthur Schopenhauer, Parerga et Paralipomena
Entre l’ombre et la lumière
les Amaryllis ont fleuri … sublime soie éphémère, ils sont là immenses et majestueux …
une noblesse sans limite, bien plus importante que celle des hommes … peu enclins à l’humilité.
Une nouvelle semaine qui démarre, dans le ciel étoilé, d’un matin ébouriffé.
Ce sont les vacances scolaires, et j’aime les vacances scolaires,
je dois être la seule femme en France à vouloir que mes enfants restent
toujours en vacances, avec moi, sous mes ailes.
Un dimanche pluvieux, un dimanche heureux, en famille et créatif … comme chaque dimanche, qui nous rapproche les uns des autres.
Aujourd’hui il fera beau …. pour ces 80 ans que tu ne fêteras pas … je continue à valentiner en souriant, je pense à toi qui disais en bougonnant
« j’ai dit, une fois, je t’aime à ta mère, je ne vais pas le répéter toutes les années, enfin »
Sous le ciel rempli d’étoile, je vais prendre un café, un bon café, ce café si important pour toi, je vous en sers un ?
Dimanche de tempête ….
S’inspirer des fleurs d’amandiers, sortir du rose …. du rose de toute sorte, pour créer ….
La laine à feutrer aussi douce que de la barbapapa ou des Shamallow, en crise Shamallow, J’ai envie de faire du feutrage, où est ma machine à feutrer …
Faire de l’art textile, ou broder sagement ?
J’ai arrêté l’idée de coudre un chapeau, j’ai un autre projet pour la tête des gens que j’aime, il faut juste que j’aille en spéléo dans mon atelier.
Etre obligée de surexposer les photos … il fait si noir …
Etre encore et toujours accompagnée dans son travail …. Il a 16 ans que puis je lui dire ? Il est là, un peu gâteux, un peu encombrant, totalement présent.
Et si je brodais du ruban de tulle ? Le modèle est dans ma tête …. il me suffit de le projeter sur le tissu.
allez c’est parti, je vais Valentiner, je suis en mode Valentinesque ….
Tempête annoncée …. tempête arrivée …
Les nuages gris filent à toutes vitesse dans le ciel …. c’est impressionnant ce ballet étrange.
Le rose et le gris vont si bien ensemble …… je déteste les tempêtes ….. feu dans la cheminée, un dimanche entier pour créer, je valentine à donf …
Allez c’est parti, début de semaine vous aurez un joli projet à confectionner pour déclarer votre amour.
Bon dimanche.
PS / Et si j’allais voir Steve Jobs au cinéma, j’adore Steve Jobs.
Ils ….
Dans le royaume de la princesse des petits riens, il y a une tradition, on fait une fête magnifique lors de l’éclosion de la première fleur d’amandiers.
Ils ont fleuris, ils ne sont pas encore couverts de fleurs, mais les premières ont écloses … et c’est un moment irréel, une capture de merveilleux au milieu de la folie des hommes.
« S’autoriser à rêver. Lorsqu’on ouvre les yeux, le réel nous saute à la gorge, mais on a gagné un instant de douceur … »
Laurence Tardieu – Puisque rien de dure –
Chut …. Fermez les yeux ….
Et le jeudi c’est ….. tricot
Parée pour le club cet aprés midi. J’ai testé la recette de Frédéric et c’est la meilleure …
Danielle n’arrête pas, des petits chats sont nées cette semaine …
Et d’autres suivront …
Un ange est né aussi, je suis trop heureuse de voir mes modèles gratuits réalisés aussi fidèlement …
Les chatons n’ont pas encore ouverts les yeux … c’est normal ils n’ont pas encore une semaine …
Navettes et café, c’est la semaine de la Chandeleur …
Sashiko pour Rosy ..
et grand projet secret pour nous toutes …. ben oui il existe aussi les Secrets de la boite à couture …
Bonne journée à tous…..
Jardinage, cuisine ou couture ? That is the question ?
Rosy m’a offert Muscaris et Jacinthes pour le jardin …. ca sent le printemps et …. entre les deux mon coeur balance, j’ai un vieux piqué à restaurer, je touche délicatement les points, je respire le tissu, j’imagine la dame qui a piqué les trois épaisseurs, pour en faire un couvre lit ou un jupon, je n’arrive pas à voir qu’est ce qu’il était avant (à moins que ça ne soit le contraire) …. les usures, les points sont émouvants. Petite Abby teste le tissu et …. je ne sais pas quoi faire, le soleil est revenu, et …. si je lâchais tout et je vous concoctais un petite fiche pour la Saint Valentin ? Que des questions … je bulle sur mon canapé, en réfléchissant …. je commence par faire des navettes pour cet après midi pour mon club et après ….. je réfléchis.
Pauvre Valentin mis à toutes les sauces ….. je continue à réfléchir.
J’ai envie de vous surprendre……
Faire « 3 tonnes » de crêpes ….
La Chandeleur en Provence par Frédéric Dal Canto
Frédéric est un copain d’enfance, un passionné de culture provençale et de costumes provencaux, au point qu’il a exposé lors des dernières Aigu’illes en Luberon, de merveilleuses bastidanes, dont j’ai encore du mal à me remettre.
L’année dernière pour la chandeleur, il m’avait offert ce texte sublime, un texte qui parle de nos coutumes, chez nous, un peu en dessous d’Avignon Nord ;-) pour le bulletin municipal de mon village. Aujourd’hui j’avais envie de le faire partager à bien plus de personnes qu’un village car je ne me lasse pas de le lire.
La Chandeleur
Le cycle de Noël, en Provence, commencé dès le 4 décembre avec le blé de Sainte Barbe, poursuivi dans la nuit du Solstice avec le feu de la Bûche rallumé en pleine nuit, après les Rois, s’achève avec le délicieux moment de la Chandeleur. Le 2 février, en effet, c’est la Chandeleur.
Ce jour-là, je ne vous apprendrai rien, c’est le jour où l’on fait des crêpes. Une fois la pâte préparée et reposée, en signe de bon présage et de richesse, chacun doit faire sauter les crêpes en ayant pris soin de serrer dans sa main un Louis d’or (si vous en possédez encore à la maison, mais un Napoléon fait très bien l’affaire, et à défaut, un élément en or bien que l’on s’éloigne de la rondeur de l’objet !) Pourquoi une crêpe d’ailleurs ? Pourquoi pas un gâteau long, carré ou pointu ? La crêpe nous rappelle la rondeur du soleil, le cycle qui s’achève et se reproduit sans cesse, car le cycle de Noël s’achève en ce jour. Et puis, elle nous rappelle aussi que l’on n’a jamais fait de sartan* carrée, mais passons…
Jusque là rien de bien nouveau ! Mais que se passe-t-il d’autre à la Chandeleur ?
Il est d’usage ancien ce jour-là, si vous avez respecté la tradition, de recouvrir la crèche d’un linge blanc, de rajouter si on les a, le Grand Prête du Temple, Siméon, La vieille prophétesse Anne et de poser un couple de colombes, car on respecte ainsi ce jour-là la tradition juive de la Purification de Marie, et dans la liturgie catholique la Présentation de Jésus au Temple. C’est ce que nous appelons la Crèche Blanche. Inutile de peindre vos santibèlli en blanc, le voile suffira. Pour les puristes, quelques rares santonniers vous proposent la crèche blanche. Au Soir, tout sera démonté et rangé. Dans une boite en carton vont se rendormir les petits santons….
Et alors, puis ?
Pour beaucoup de Marseillais et de Provençaux, nous fêtons Nouosto Damo dóu Fue Nòu (Nostre Dame du feu Nouveau, et pas du fenouil !… Parce que Candelouso en provençal, vient de Candèlo, la bougie, ce jour, il faut aller s’approvisionner en cierge vert à l’abbaye de Saint Victor et y acheter les fameuses navettes (on en trouve aussi à l’épicerie !) L’abbaye de saint Victor bénéficie depuis le Roi René d’un droit de sceller les documents en vert, et les navettes rappellent la petite barque qui a amené les expulsés de Palestine venus évangéliser notre Provence… Disons aussi et surtout que navette et cierge sont aussi des représentations d’un souhait très fort : que le feu nouveau reprenne et que la vie rejaillisse à nouveau… A y regarder de plus près, une navette, ma foi, est une forme fendue… un cierge vert est plein d’ardeur… Vous y mettrez les représentations que vous souhaitez.. Oui, oui c’est ça ! N’en dise pas mai !
Allez, mangez des crêpes et des navettes gardez votre paille, car pour Carnaval il faudra brûler toute la mauvaise saison et faire les auriheto ! Adessias ! On n’a pas fini de faire la fête, et comme disait ma grand-tante Marie à un touriste qui regardait le programme de la fête : « an de que passa soun tèms ! »
*Sartan : poële en provençal, mais aussi méchante personne ….
Maintenant vous savez que pour la Chandeleur il faut manger des navettes (en plus des crêpes)… et faire soi même ses navettes ….
La recette de Frédéric et ses navettes … bien plus jolies que les miennes …
2 oeufs, 200 gr de sucre à blanchir ensemble, puis 1 verre de fleur d’oranger, 3 cuil à soupe d’huile d’olive, 500 gr de farine, à pétrir 10 mn . 2 heures au frais puis couper en bandes et former des rouleaux. cuisson 20 minutes puis décoller puis 5 minutes encore de cuisson.
Et la recette à moi ….
Ingrédients Navettes de saint-Victor
– 500 g de farine
– 250 g de sucre semoule
– 50 g de beurre
– 3 œufs
– 1 cuillerée d’huile
– Un peu de sel
– Eau de fleur d’oranger
Préparation Navettes de saint-Victor
Mêlez dans une grande jatte la farine, une grosse pincée de sel et le sucre. Creusez en fontaine et mettez-y 2 œufs entiers, un peu d’eau de fleur d’oranger et le beurre préalablement ramolli à la fourchette. Travaillez bien le mélange en ajoutant juste ce qu’il faut d’eau pour obtenir une pâte un peu ferme. Rassemblez en boule et laissez reposer au frais une heure au moins. Formez 4 ou 5 boudins de pâte d’un diamètre de 2 ou 3 centimètres ; coupez en morceaux de 7 ou 8 centimètres de long dont vous façonnerez les extrémités en forme de pointe de barque. Posez-les au fur et à mesure sur une tôle huilée (ou garnie d’une feuille de papier silicone), tracez une fente profonde sur chaque navette avec la pointe d’un couteau. Laissez reposer une heure. Passez à l’œuf battu.
Faites chauffer le four réglé sur therm. 5 (180 °C) et cuire une vingtaine de minutes.
Laissez refroidir.
C’est le plus difficile à faire, laissez refroidir …. la prochaine fournée, elles seront plus jolies.
Et traditionnellement le mardi je vais au marché de la Tour d’Aigues … le soleil avait du mal à percer la brume, et pourtant les couleurs m’ont enchanté comme à chaque fois …
et devinez j’ai rencontré plein de monde et nous avons parlé de quoi ? Devinez ?
d’Aigu’illes en Luberon bien sûr, alors il parait que nous avons rendez vous en 2017