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Lumière ?
Le matin s’ébouriffe doucement …
C’est assez grandiose …
Dans les rues, il essaye de dépasser les toitures pour réveiller le monde …
Va t’il faire beau … le flamboyant pousse le gris ….
Il n’a pas encore éclairé le château.
Un pie s’interroge …
Le Luberon flamboie face au soleil levant … bonne nouvelle il n’y a pas de neige,
je vis au creux de ces rondeurs.
Il émerge …. et moi aussi, bonne journée à tous.
Chaque matin, le miracle solaire se répète ….. arghhhh j’aime trop ça.
PS / Pensée émue aux habitants de Kepler 452 b et 453 b, ils ont la chance de pouvoir voir deux coucher et lever de soleil dans une rotation, c’est trop chouette ..
Les Rois
De bon matin, j’ai rencontré le train …. j’adore cette chanson, comme j’aime fêter les rois, toujours mécréante mais très traditions … vite on les rajoute dans la crèche
Elles en font la farandole les arlésiennes ….
tout en fredonnant la marche des rois
Chez nous c’est la brioche, jamais la galette …. juste notre couronne de fruits confits de chez nous.
Et puis pour fêter les rois, il me fallait de la soie non ? Alors je continue à broder …
Tout en faisant le baby sitting de Gaspard, le dernier arrivé, le jour de l’Epiphanie, d’où son nom de baptème.
La luminosité approche le zéro, la terreur pour faire des photos, il a neigé sur le plateau d’Albion, je soupçonne le Luberon de s’être poudré, mais il fait tellement noir qu’on ne le voit plus de nos fenêtre. Bonne journée à tous.
Un rescapé d’une kermesse
J’ai vu passer sur mon reader, un modèle de chat …. diantre, mais ce sont les chats que faisaient ma grand mère à chaque kermesse. Je suis entrée dans mon antre et j’en ai retrouvé un d’origine, un vintage si vous préférez. Un qui a une valeur inestimable ;-). Du coup, une envie irrépréhensible d’en tricoter des portées m’a prise.
j’ai trouvé le tuto sur Nafeuse, mais sur google il suffit de chercher, chat tricot, ou, chat laine, il y a des tonnes de dames qui les ont sorti de nos mémoires pour notre plus grand plaisir.
Je vous laisse à vos occupations préférées, ici je suis comment dire totalement débordée.
PS / Elle n’est pas géniale, la tasse que m’a offerte ma fille pour Noël ?
Vite … vite
Faire un aller retour impromptu et rapide, confirmation, ils sont en fleurs, comme toujours, ne pas avoir le temps de s’arrêter, ne pas avoir le temps de prendre des photos, ne pas prendre le temps d’aller voir la plage .. juste engranger rapidement des images douces dans le ciel gris. Assise dans la voiture, sentir l’odeur sublime des mimosas. Un jour je prendrai le temps.
Petouille Touillon de la Touillanderie
Des livres
J’étais heureuse de découvrir sur la page FB de l’auteur Nick Bantock, qu’un nouveau volet de la saga Sabine et Griffon allait paraître … Sabine et Griffon qu’est ce ? Un peintre qui écrit à un femme qu’il n’a jamais vu, et ainsi une histoire nait.
Chaque page des livres est une lettre que l’on décachète que l’on déplie et que l’on lit.
On y découvre quelquefois un ticket glissé au fond de l’enveloppe …
Roman épistolaire ou roman d’art, je ne sais comment classer ces petits joyaux. Qui nous donne envie d’écrire sur des jolis papiers et de découper des chromos.
Si j’y pense dans l’année, je vous parlerai de Barbara Hudgson.
Les empressées du manque d’idées, calmez vous ça a déjà été fait ;-) en textile.
Bon dimanche à tous.
Les images
Il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors, d’ailleurs ils s’incrustent tous dans la maison. Et pour les photos ce n’est pas les conditions idéales.
J’ai ouvert le carton à images, la boite que m’a offerte Isabelle, elle est toujours au top pour les cadeau, ma copine, c’est ma Madeleine de Proust, je feuilletais sans relâche, les abums du chocolat Meunier et Poulain, j’ai ma grand mère, j’adorais …
J’apprenais la vie de Charlemagne …
Je voyageais dans les Provinces Françaises … je rêvais devant les costumes … j’apprenais l’utilité des plantes.
Je me voyais dans des robes des années 30 et je visitais le monde entier …
Dans mon jardins imaginaires, il y avait des pivoines et des roses trémières … c’était un autre temps.
Je me demande bien où sont passés ces albums, il faudra que je demande à la famille de ma mère.
Dis monsieur Poulain, tu ne veux pas me mettre encore des images dans les tablettes de chocolat ?
comme celles des économats Michel ?
Et puis c’était quand même raffiné, quand les tickets de caisse ressemblaient à celà ….
Pile
Face.
1er jour – 2016
Il a plut toute la nuit, et ce matin …. un ciel propre, une nature dépoussiérée, un peu comme si la terre avait fait sa toilette, pour être plus belle en ce premier jour dont les hommes ont décrété l’existence. C’est peut être bien quelque part de se dire qu’à un moment précis tout peut changer … le monde, les gens, les choses.
Le Luberon se tient droit et fier, dans la luminosité du matin. Je suis allée chercher un brin de gui, pour refaire le geste ancestral des anciens. Le geste de ceux qui ne croyaient pas en un dieu, mais en une nature souveraine. J’ai ramené quelques brindilles, juste pour ne pas que ça tombe dans l’oubli. J’ai respiré, j’ai réfléchi à tout ce qui fait que le monde est monde, dans son immense cruauté. Et j’ai réfléchi, depuis que l’humain existe, depuis qu’il s’est créé des idoles de paille, les guerres, les atrocités existent, les temps de paix partout dans le monde en même temps n’ont jamais existé. Et c’est à nous, force immobile de changer le destin. C’est dans cette force qui habitent les simples, les sans grade, les tout-petits, c’est dans cet espoir de sérénité que trouverons une révolution. Peu à peu, siècles après siècles, il y aura des sages pour respirer l’aube du premier jour. Et si chaque année, à chaque instant, un seul humain aspirera à celà, c’est que la victoire sera en marche, elle mettra du temps à venir, mais elle viendra. Parce que rien ne pourra l’empêcher.
Je vous souhaite pour 2016, une année saine, dans vos têtes, dans vos esprits, dans vos corps. Une année de minuscules combats, celui de la raison sur la folie, celui de l’amour sur la haine, celui de la paix sur la colère, celui de l’émerveillement sur l’envie, celui du bonheur sur l’insatisfaction, celui de la compassion sur l’ego, du partage sur l’indivualisme, de l’humanisme sur la barbarie.
Ces minuscules combats qui feront que nous deviendrons enfin humains.
Bonne et heureuse année pour vous tous.
À l’an que vèn ! Se sian pas mai, que siguen pas mens.
C’était la phrase fétiche de mon père.
Je vous embrasse tous et toutes et merci de bien vouloir faire un petit bout de chemin avec moi.