Mes « Mauvaises Herbes »

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Mes mauvaises herbes, je les aime, comme dirait une dame dans un commentaire que je viens de lire

« Il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a que des mauvaises gens ».

Pour parler des gens, il semblerait que mes mauvaises herbes dérangent, pourtant je les entretiens, je les bichonne, je les arrose même, du bouillon blanc en passant par le plantain, du caillet au coquelicot,  de la mauve à la centaurée, elles vivent et font partie de ma terre au même titre que les limaçons, les souris, les rats des champs, les campagnols, les choucas ou les pies

Certains ont eu jusqu’à dire que ça faisait sale sur le chemin. Rien n’est ordonnée chez moi, et encore moins le jardin, et s’il n’est pas content qu’il s’en aille. Je ne vis pas dans un lotissement. Ici ce n’est ni une promenade pédestre et encore moins un zoo où l’on vient voir les chevaux. Ca doit être mauvais pour son tout nouveau standing, le fait de ne pas habiter à Pleasant Ville.

Je suis un peu en colère, car chaque plante à son utilité, chaque plante nous rapproche un peu plus de la nature. Chacune pourrait bien un jour nous sauver.

Que dire de plus, que mon jardin ne ressemblera jamais à un esprit étriqué. Il est comme moi, ouvert à tout sauf à la bêtise.

Et puis, un clin d’œil à la citation de Doug Larson :

« Une mauvaise herbe est une plante qui a maîtrisé toutes les compétences de survie

sauf celle d’apprendre à grandir dans le rang »

Le fait de ne pas avoir de mauvaise herbe dans son jardin, n’est pas forcément un preuve d’intelligence. J’aime faire ma mauvaise graine qui donnera certainement une belle plante.

 

 

 

Fête des pères

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La pie est en train de faire la loi dans le jardin, elle course les choucas. Ca aurait fait rire mon père, ben oui c’est la fête des père aujourd’hui . Mon père m’aurait dit, on s’en tape de la fête des pères, père ce n’est pas un statut, c’est un devoir et j’ai essayé de remplir le mien du mieux que je pouvais, que ce soit avec tes frère et soeur ou avec les petites.

Il aurait grogné de contentement devant le énième pull taille 4XL qu’on lui aurait apporté, en me disant mais c’est une fois par mois ma fête, tu m’en as déjà offert un il y a trois semaines. Il aurait demandé, les petits, ils ont appelé ?

C’est vrai qu’on s’en moque dans ma famille des fêtes préétablies, imposées par la société. Aujourd’hui c’est jour de vote, et ça l’aurait bien plus amusé d’aller discuter au village et d’aller voir le dépouillement, en maugréant « il y a au moins 140 enc……s » dans ce patelin.

Les roses et le vieux jasmin s’éclatent dans le jardin, dans son jardin, les fleurs grimpantes commencent a prendre d’assaut les vieilles échelles et je trouve ça joli, tu as raison Pa, pas besoin d’une fête pour penser à toi, c’est à chaque jour, à chaque instant.

Et puis,  j’ai chiné un vieux coffre, un vénérable meuble renaissance qui du haut de ses 500 ans (a peu près), a trouvé la maison à son goût.   Je sais que tu l’aurais affublé du nom de « coffre de Don Salustre ».

« Monseignor, il est l’or ….  » « Il en manque une …. »

Hélas je n’y cacherai pas mes pièces d’or, mais après de petites restaurations, j’y poserai mes plantes, et y cacherai mes quilts ancien, en le baptisant pour ma part du nom de « coffre de la reine Jeanne » (on n’est plus à 100 ans près quand même)

Les meubles racontent tous une histoire, et c’est certainement pour ça que j’aurais aimé être brocanteur.

Je me prépare, je vais voter, (comme ça je pourrais râler quoiqu’il arrive) bon dimanche électoral à tous.

 

 

Mes premiers artichauts

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Je n’ai pas grand chose à vous dire, car j’ai beaucoup brodé, vous pouvez voir tout ça sur la Bastidane, sur le blog officiel et un peu professionnel, mais j’ai mangé mes premiers artichauts, j’étais trop heureuse, je n’osais les couper, c’était comme un miracle qu’ils aient poussé. Alors j’en ai laissé pour qu’ils fassent des fleurs, parce que rien n’est plus joli q’une fleur d’artichaut.

A demain peut être ?

Fille au vaccin, mère au bassin, mon premier café en terrasse

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Ma grande s’est faite vacciner, j’en ai profité pour m’installer en terrasse et l’attendre. Petit instant de bonheur, un café, le bassin, le monstre du loch de Cucuron, au début je m’étais dit, je vais me ballader dans le village pour faire quelques photos, et puis j’étais trop bien, un chien m’a rendu visite, et j’ai salué des gens en terrasse qui me semblait connaître depuis toujours, c’est bon de se retrouver.  J’ai retrouvé aussi avec bonheur les vases d’Anduze qui jalonnent les berges du bassin, l’arbre mort qui est un véritable havre de verdure. Au retour, les genêts nous tendaient les bras, toujours un sécateur dans la voiture, ils se sont installés dans la cruche ancienne, comme toujours, comme il y a 50 ans, c’est bon de faire des gestes ancestraux.

PS / Désolée mais mon téléphone ne fait pas des photos formidables, mais l’essentiel est le souvenir.


Cette année, ils ont poussé moins vite que les blés

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Les blés de Sainte Catherine ont poussé bien plus vite que les coquelicots cette année, certains sont presque murs.  Ils ont mis du temps à pointer le bout de leur nez rouge, nos précieux coquelicots. Mais ce n’est pas si grave, ils sont là quand même, parce que pour moi un début d’été sans coquelicot, ca ne peut exister. Je ne sors pas souvent de mon jardin, mais en accompagnant ma fille pour sa dernière semaine de classe, je n’ai pu que m’arrêter. Le ciel est étrange pas vraiment bleu, pas vraiment gris, des halo de lumière se posent sur les terres, comme les spots d’un photographe. Une envie de broder des champs de coquelicots m’assaille.

Je vous souhaite un bon début de semaine, que je sois salariée ou pas, j’avoue que je n’aime pas les lundis.

Je déclare ouverte la saison des nénuphars

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Ils sont là, les nénuphars, ces fleurs tendres qui m’ont toujours faites rêver. J’ai toujours été fascinée par les nénuphars et les lotus, ils me racontent des histoires, des histoires magiques de grenouilles ou de princesses minuscules.  Je pense que l’année prochaine j’essayerai des lotus, je n’ai jamais osé, comme je n’avais jamais osé les nénuphars, jusqu’au jour où, j’ai tenté. J’ai déjà un bac à changer, il meurt de sa belle mort, je suis à la recherche du bac adéquat, la baignoire en zinc n’a pas tenue la route, les soudures ont pété sous le poids de l’eau. Mon demi-tonneau pot de fleurs n’a que 7 ans mais je ne lui ai épargné aucune intempérie, regardez comme ils étaient beaux et tout petits, le nénuphar et le bac, à l’époque c’est ICI .

Il va falloir vraiment que je pense à le changer.

Le seul endroit où j’ai de la patience c’est au jardin et surtout pour les jardins d’eau.

Cette année j’ai investi dans un nouveau bulleur solaire, pour que mes poissons puissent respirer sous l’eau.

Je zieute du côté des brumisateurs, mais peu de solaire, uniquement des électriques, chaque chose en son temps.

J’aime m’y reposer dans ce coin là, ça grouille de vie, poissons, abeilles, oiseaux, grenouilles, libellules, guêpes. Et j’espère le jour où j’aurai un super « bassin », des tritons.

 

PS / il ne faut pas oublié, que mon premier métier, c’est « aquacultrice », chassez le naturel, il revient au galop.

 

Impressionnisme et herbe qui pue

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Le jardin commence à ressembler à un tableau impressioniste avec des tâches de couleurs de partout. L’herbe qui pue, a pué le mort 24 heures pour attirer les mouches et se faire polliniser, la fécondation a du se faire, car ce matin plus d’odeur. Qui aurait cru que les mouches vertes attirées essentiellement par l’odeur de charogne, puissent faire l’office de Cupidon pour la dracunulus vulgaris ?

L’orchidée a pris son envol, elle est entièrement fleuri. Les fleurs des Yuccas essayent d’atteindre le ciel. Au  jardin, c’est superbe, j’ai même découvert des nigelles blanches. Les semis avancent, d’autres fleurs vont remplacer les autres.

Miss Pillywiggin est opérationnelle, une amie est venue y dormir et Pô y a pris ses quartiers d’été pour réviser son bac.

Bientôt la cabane deviendra un repaire d’herboriste, et je me dis que l’été est bien installé.