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jeux d’ombres
Parce que c’était elle, parce que c’était moi …
J’ai rencontré Isabelle sur le quai d’une gare, le 3 janvier 1992, nous allions au même endroit, suivre un cours de 4 mois … pour être au bout de la session, affectée toute deux à Paris. C’était hier, c’était il y a un siècle, c’est comme si nos destins se scellaient à jamais. Tout nous séparait et encore aujourd’hui tout nous sépare, nous n’aimons pas les mêmes choses, nous n’avons pas le même caractère, la même vision de la vie. Nous si dissemblables, si différentes que quelquefois les gens s’étonnent de cette amitié improbable. Mais c’est ainsi, 23 ans bientôt que quand une a besoin de l’autre, nous accourons, même si c’est plus souvent moi qui ai besoin d’elle. Elle a toujours été là dans les mauvais jours, et les bons. Même si nous nous appelons pas chaque jour, que nous passons des semaines sans nous voir, elle est ce genre de personne qui n’ayant jamais tenu une aiguille de sa vie, vient m’aider dès qu’il est question de patchwork ou de broderie, je ne désespère pas un jour la convertir.
Ce week end, elle était là encore pour m’héberger, pour m’aider à installer mon stand. C’est Isabelle.
Son mari m’a acceptée comme la soeur que je suis, la soeur de coeur, le mien l’a acceptée comme une soeur de plus, dans ma horde de frangines.
Son fils a toujours appelé mes parents, papy et mamy. C’est ainsi.
Isabelle, je ne peux l’imaginer faire de la danse classique, c’est tout son contraire, et pourtant.
Elle m’a offert, comme on partage, comme on offre un souvenir d’enfance, ses chaussons de danse, et son tutu, Petite fille blonde aux yeux verts que j’ai découvert sur une photo.
Emue je le suis, partager son enfance, c’est aussi, renforcer les liens fraternels qui nous unissent.
C’est quelque part, se dire, que le destin veut que les gens se rencontrent.
Alors Isabelle, tes chaussons et ton tutu, sont entre de bonnes mains, installés à jamais dans la boite à trésors, des souvenirs de famille. Je t’imagine à la barre, devant le miroir d’une salle de danse, travailler sans relâche, tes entrechats.
Retour sur terre
Au coeur de la ville de Toulon, à la tombée du jour,
juste avant de la quitter pour rentrer dans le Luberon, une chouette ou un grand duc, c’était immense, sur les fils de téléphone,
c’était assez surprenant .. assez pour m’arrêter au milieu de la rue pour essayer de prendre une photo.
et de retour à la maison, une surprise de super voisin, des sanguins, un beau panier de sanguins … pas eu le temps de faire des photos d’art, mais ce n’est déjà pas mal. Petit message personnel à tous les deux, merci de nous tous, ils étaient trop bons. Ca sent tellement l’automne.
Et ce matin, ce temps de Toussaint, ce temps à rendre nostalgique un bataillon de clowns … il fait gris, pas si froid que ça mais gris … un temps à ne pas mettre un chat dehors …
Une flambée et une journée douce, à créer … et à écrire, belle journée à vous tous.
Salon des arts du fil de La Valette du Var
Trois jours de bonheur pour ce salon, avec en prime, le kilt du jour, oui, parce qu’il faut le savoir, ça fait peut être trois ans que je partage des kilts sur ma page privée Facebook, pour mes contacts, je suis un fana des kilts. (On a épousé un Celte ou pas, faut savoir hein … ? Ben, moi c’est vrai)
Alors, une belle surprise pour moi, un copain de toujours, et une flash mob, une vraie, et tout et tout avec la musique. Une flash mob sponsorisée par la Bastidane, délirant quelque part. Merci Messieurs.
C’était géant. Absolument géant.
Un temps superbe, des exposants, au top, chacun de leur art, les meilleurs, des visiteurs curieux et des organisateurs fantastiques. Que peut demander le peuple, de plus ? Mes baboushka ont fait le plein, des élèves ravies, de petits mots magnifiques qui arrivent dans ma boite email. Je suis heureuse.
Alors oui, j’en redemande, même si parfois, faire un salon, me semble une épreuve insurmontable.
Si vous voulez savoir qui sont les exposants, je vous donne rendez vous sur le blog des organisateurs et je vous laisse découvrir mes photos … et si vous avez le courage, la vidéo sur ma page Facebook ou à la fin de cet article.
Merci à tous. Je retourne sur les mises à jour d’El Capitan qui me font des misères, alors ne soyez pas tristes, je ne reçois pas tous mes mails, je vous réponds dès que je peux.
Fin de journée au salon des arts du fil à LA Valette du Var et encore demain on vous attend
Posté par La Bastidane – Créations improbables en Luberon sur samedi 24 octobre 2015
Il n’y a pas que la broderie dans la vie, dressage et débourrage.
J’ai supporté, le mors, les longues rênes …
Ce n’est pas toujours évident …
Pourtant j’aime ne rien faire dans mon pré …
Pas facile de grignoter avec ce truc dans la bouche
D’abord on essaye avec un gilet ..
Puis un humain
Moi aussi je veux être dressé .. mais tu l’es déjà Honorin ….
Plaide montre l’exemple, on joue nous aussi …
Et moi Dumba des Loubes, je fais comme les grands …
Déjà 18 mois que tu vis avec nous, ma princesse ... que tu as grandis
Après l’effort, le réconfort …
Un dressage tout en douceur, l’homme qui murmurait à l’oreille de sa jument …
Belle journée à vous.
Gipsy
Les chatons sont comme les humains, quelquefois leur petit coeur lâche sans raison, parce qu’ils sont fragiles, très fragiles. La vie est fragile. Tu étais fragile, tu ne grandissais pas, tu étais minuscule. Il m’a fallut du temps pour en parler, pour écrire ton départ. Et puis devant la tristesse de ta petite maitresse. Une autre est venue combler le vide, cet immense vide, que peut laisser un animal lorsqu’il s’en va, elle ne te remplacera jamais, mais elle est là pour combler le vide.
Gipsy est partie, Abby est venue … faire sourire des petites filles, la vie est une suite de petites et grandes épreuves, la vie apprend à vivre tout simplement.
Merci douce chatte, d’avoir accompagné notre vie pendant quelques mois, d’avoir su écouter nos rires et nos peines.
Et puis cette phrase que je répète à chaque fois
« Le paradis n’existe pas, si je ne dois y être accueillie par mes chats ».
Dimanche d’Automne
Daphne’s Diary
Dimanche matin, un peu gris, feuilleter de vieilles revues devant un petit café,
dans la lumière tristounette d’un matin d’automne.
J’aimais cette revue, qui plaisait aussi à mes filles, dommage elle ne parait plus en français, qu’à cela ne tienne, je la lirai en anglais … Et vous la connaissiez vous ?