Billets récents
En secret ….
Merci à Auvergne Laser pour sa participation ….
Marseille, ma ville, instants
Marseille ma ville – la Vieille Charité, une histoire d’amérindiens et d’océaniens.
Marseille, ma ville – La Major
On se perd dans le bleu du ciel et le bleu de la mer, il y avait si longtemps que j’avais oublié ces couleurs qui prennent à l’âme, l’odeur de la mer, et le bourdonnement de la ville. Seuls les gabians crèvent le ciel, de leur cri strident.
Marseille c’est ma ville natale, c’est la ville où j’ai grandi, c’est celle qui attache, retient et où l’on revient sans cesse.
Avoir la chance d’être née quelque part, avoir la chance d’avoir des racines, un patrimoine, une histoire à raconter .. c’est une chance incroyable.
Sainte Marie Majeure, en un seul mot La Major.
Le jeudi c’est …
Elles sont fantastiques.
La BàC s’est réunie. On n’a pas beaucoup travaillé, on a juste parlé, on a rit, on a grignoté, on a rêvé, on a échangé, épuisées par tant de tumulte, épuisées par une semaine de folie textile, Aigu’illes en Luberon, c’est terminé pour 2015. Merci à toutes de nous avoir aidés, merci à vous toutes de nous avoir soutenue,
merci la cuvée 2015 a été un grand succès.
Le calme revenu
L’atelier d’art gramboisien
Sur la route de la création textile, que je parcours en ce moment pour finaliser le programme
d’Aigu’illes en Luberon, j’ai croisé Mamy Claire ….
La route est belle, coquelicot et vieux mazets ….
Et puis la Forge, nouveaux lieux de perdition de l’Atelier d’Art Gramboisien ….
A vous donner envie de faire de la peinture, de vous arrêter de prendre un café sous les arbres …
dans le jardin de l’inspiration ….
Et Mamy Claire qui termine un quilt ….
J’aime la Forge et vous ? A découvrir entre Grambois et Beaumont de Pertuis sur la route de la création textile pendant Aigu’illes en Luberon.
Le zoo pétrifié
Peu de temps pour moi, pour les petits riens, pour tout en fait … mais dans une quinzaine de jours, ma vie aura repris son train train quotidien, elle redeviendra mienne … durant la dernière semaine d’école, j’ai participé à des voyages scolaires, et je me suis retrouvée dans le zoo de mon enfance au Palais Longchamps à Marseille.
Ce fût très déstabilisant, un peu comme si tous mes souvenirs s’étaient arrêtés, coincés dans ma mémoire, pétrifiés dans un vieux rêve. Ce zoo que je voyais immense avec mon regard d’enfant, est minuscule. J’ai retrouvé 40 ans après, des sensations d’antan, avec ce manque auditif terrible, juste le bruit de la ville, plus de rugissements de fauves, presque pas de cri d’enfants ou des marchands ambulants, des kiosques à bonbons. C’était un vieux film muet qui passait dans ma tête.
Très perturbant pour moi .. un sentiment difficile à exprimer, j’étais devenue un songe et j’ai vu mon grand oncle m’embrasser pour me dire bonjour, c’était son travail les animaux, j’ai vu mon grand père courir après mes cousins qui s’approchaient trop près des cages, et j’avais le goût des pralines et l’odeur des marrons chauds.
Le zoo était vide, mais ils étaient tous là, présence fantomatique, je les voyais courir, je les entendais rugir, je les sentais vivre, ils étaient tous là, les époques se bousculaient dans ma tête, un film noir et blanc, un film accéléré, de 1880 aux années 1970, ils étaient là autour de moi, sentinelles silencieuses du lieu, ils étaient là, et ne partaient pas, emprisonnés dans des cages temporelles, la mémoire des lieux me prenait à la gorge.
C’était hier, c’était mon histoire.
Il restait encore les pigeons, qui n’ont pas déserté les lieux …. venus quémander le goûter des enfants.
Combien de génération de pigeons ont habité les lieux ?
les chaises de square ont déserté le kiosque à musique ….
elle est là au loin, elle surveille Marseille.
Elle est belle ma ville ….
J’ai promis aux enfants de la classe, de leur faire lire
Les carnets de Cerise .. un des derniers livres que j’ai acheté pour la bibliothèque de l’école … cette histoire est si proche de la mienne
A bientôt tout le monde, vous me manquez ..
A découvrir ICI