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Les matins se suivent …
D’abord, tu regardes si tout va bien, si les clôtures sont à leur place et si les légumes du potager vont bien, et s’ils n’ont pas besoin d’eau. Ensuite tu t’occupes des chevaux …. et puis des poissons, et puis des poules et aussi des tortues, tu regardes si aucun animal n’est tombé dans l’eau. Tu vérifies que les oiseaux ont de quoi boire, tu continues à surveiller chaque plante, tiens un futur citron, et le Datura qui se réveille de sa torpeur, les fleurs pour les abeilles se portent bien et tu t’aperçois d’une nouvelle de très haute importance, une cigale est née, et ça c’est magique, tant d’années sous terre avant de sortir. Et tu entreprends ton sport matinal, la course aux poules, elles aiment être partout sauf dans leur enclos. Les tourterelles c’est le soir qu’elles viennent.
Les matins se suivent, et ne se ressemblent jamais, et c’est la vie que j’aime.
Bleu
Marseille O’Local, ce sont les soldes ….
Quand je descends à la Grande Ville à Marseille, passage obligatoire par la rue des 3 frères Barthélemy, O’Local, rien que le nom me fait rêver, un brin celte, et un clin d’oeil, Lecteur si tu y vas, tu y découvriras des merveilles labelisées par la Bastidane, j’aurai tout acheté, tout me plait, tout me fait rêver, je ne te dis pas que je n’ai pas craqué pour un Elna Grashopper en parfait état de marche des années 40 à prix tout doux, chut je ne te le dis pas (mais elle y est encore, et sa copine également) . Tu y trouveras de l’argenterie de Princesse, les chaussures de la fée des fleurs, des valises magiques, des services à café d’antan, un peu elfiques, et les miroirs vénitiens de Blanche Neige. Il y a aussi des malles pour y cacher tes secrets, et des appareils photo pour arrêter le temps. Et si tu as pris ta matinée, pour t’y rendre et si tu es un peu végan, tu pourras t’arrêter juste à côté pour ta pause déjeuner et déguster des herbes dans un restaurant dont la devanture me fait rêver.
Lecteur je ne te dirai pas ce que j’ai acheté mais je peux t’assurer que j’ai rempli ma voiture ;-) au point d’avoir besoin de retirer les sièges arrières …. nononon même à genou tu ne sauras pas. Déjà que je te donne l’endroit où je m’approvisionne en petits riens, je ne vais pas te dire ce que j’ai acheté quand même …… il en reste encore.
Tu veux y aller , c’est O’Local, 45 rue des 3 frères Barthélemy dans le 6ème Arrondissement, le site c’est par là
Et tu peux aussi le suivre sur facebook, tu verras ainsi les arrivages ….
Vas y je te dis, tu seras accueilli par le Seigneur des Lieux, preux chevalier de l’économie circulaire qui aux doigts d’or restaure et remets en état, pour donner une chance de survie aux vieux objets, personnellement je suis sous le charme.
PS / Je ne suis pas payée pour faire cet article, c’est parce que j’adore et c’est tout.
Génération spontanée
Lecteur, tu connais ma passion pour mes deux barriques emplies d’eau et de nénuphars que je bichonne chaque jour, et hier, il m’a semblé voir un poisson dans le bassin, où il n’y a pas de poisson. N’écoutant que ma curiosité j’ai scruté les ondes, pensant que j’avais confondu ledit poisson avec un tétard, puisque ce bassin là n’est occupé que par des espèces batraciennes et leurs progénitures contrairement à l’autre qui abrite les très célèbres Napoléon et La Fayette, poissons furtifs et héros des flots. Et …. la stupeur, un poisson, puis deux, puis trois, une douzaine de petits alevins de toutes tailles et de toutes couleurs. Gros casse tête comment sont ils arrivés là ? Première supposition, l’eau de la source. J’ai eu beau me manger le cerveau je n’arrivais pas trouver l’origine de cet élevage, soupçonnant même une intervention divine (ben oui, la bible quoi, la multiplication des pains et des poissons) Et puis, à force, l’illumination se fit. Ma mère a un bassin avec des énormes poissons rouges, obèses et peu enclin à l’exercice même reproductif, ils n’ont jamais fait de babies … et je me suis souvenue avoir récupéré des laitues d’eau dans son bassin pour les mettre dans le mien, et … j’ai dû par la même occasion rapatrier les oeufs de poissons rouges qui se sont trouvés ainsi à l’abri des prédateurs, (gros poissons rouges, carpes et système de filtration).
Bon c’est pas tout mais je n’ai rien à manger moi pour les bébés poissons va falloir que j’aille à la jardinerie, ils mangent quoi les caganis ?
PS/ Aucun animal n’a été maltraité durant ce reportage (il faut le préciser, on ne sait jamais, l’époque est à la polémique)
Sécheresse
Même avec les orages du soir, la terre est assoiffée, tout crisse, tout craque, tout semble mort, mais la vie grouille en sourdine et j’aime tant ces teintes, ce blond que seul le soleil de Provence peut faire resplendir. Ce blond qui revient souvent dans mes ouvrages, bientôt le retour des aiguilles, de mes aiguilles. Enfin ….
Ephémère ….
Potager en devenir
Les grenouilles et les poissons attendent l’arrosage et la remise à niveau de l’eau avec impatience, l’évaporation est à son comble, les nénuphars vont s’ouvrir, je vais découvrir le petit nouveau, je crois qu’il est rose. Les chats viennent prendre la fraicheur matinale avant d’aller écraser dans les herbes pour la journée. Le potager prend forme, on s’y est pris un peu tard cette année, timing décalé à cause de l’expo. Mais bon comme ici il fait beau jusqu’à mi octobre, on espère bien avoir quelques récoltes, tomates, poivrons, concombres, haricots, radis, salades et carottes … les graines ont poussé aussi vite que les plants sinon mieux.
On teste, le potager à l’air d’avoir passé les affres de la canicule sans trop de dommage, seul le bébé noisetier a eu les feuilles brûlées par le soleil. Les laitues d’eau foisonnent et font de jolis ilots aux bébés grenouilles, la clématite s’en donne à coeur joie, elle a trouvé sa place, elle n’avait jamais autant fleuri de sa vie. Rien n’est bien palpitant lecteur, mais ce sont ces petits riens qui font que la vie est jolie.
Les puces des couturières
C’est un pur moment de bonheur que de naviguer dans le passé, dans la poussière de la place. Les dentelles se confondent dans la blancheur du gravier. Je fouine, je regarde, j’imagine. Les dames ont sorti des vieilles valises le linge d’antan. Il fait chaud, il fait terriblement chaud, mais qu’importe c’est l’été. On s’imagine dans les draps frais de lin. Suranné, désuet, délicat, finesse, les ombres du passé se penchent sur les boites … je divague, je rêve, je collectionne, je crée …
Au fait Clorainde m’appartient, nous nous sommes aimées au premier regard.