Billets récents
Je n’avais rien vu ….
Je n’avais pas vu la vanille dans le bureau de ma collègue de travail, qui s’enroule et s’enlace tout doucement autour d’elle même ….
J’ai fait des boutures, dans de la terre spéciale orchidées.
Je n’avais pas vu non plus que les rosiers explosaient et courbaient sous les fleurs …
Je n’avais pas vu que les escargots squattaient mes bouquets de fleurs …
Je n’avais pas pris le temps de regarder la clématite ….
Je n’avais pas vu que les roses trémières étaient malades …
Mais qu’est ce j’ai fait tout ce temps ….. pour ne pas voir l’essentiel.
S’éloigner tout doucement
S’éloigner tout doucement d’un monde qui n’est pas le mien, d’un monde où l’ego est plus important que le collectif. Etudier les thuriféraires. Ne pas baisser les yeux, ne pas voir la foule, et s’éloigner tranquillement. Prendre en terrasse, un verre d’un breuvage spécial, regarder les bulles, essayer de les compter pour ne pas penser, écouter ceux qui ont aussi fuit les mondanités, écouter leurs mots gentils et puis s’attarder à la maison de retraite, pour admirer leur yarn bombing, et écouter une vieille dame dire qu’elle aurait préféré faire des écharpes et des pull over et se dire que c’est elle qui a raison. Endosser la fatigue et les soucis et discerner les priorités. Prendre tranquillement le chemin du retour.
Sur ma route
La route de la création textile a repris ses allures de calme, des milliers de personnes l’ont sillonnée ce week end par ma faute, ce fût quatre jours magiques. Au travers des vitres très sales et poussiéreuses de ma voiture, il traversait tranquillement la route, pour revenir sur ses pas et petit à petit me montrer le chemin, le mien. Les coquelicots commencent à jalonner les prés. Le Luberon a retrouvé sa quiétude pour quelques jours encore, la saison touristique approche à grand pas, et petit à petit je retrouve ma vie, petit à petit, je cloisonne mon monde fait de joies, d’amour et de peine comme tout un chacun. Ainsi va la vie, ainsi va le temps, il fait beau. Chaque jour nous rapprochent un peu plus de l’été, il y a tant de choses à faire encore.
Besoin de petit instant de sérénité …
Besoin de mes petits riens, Aigu’illes en Luberon c’est dans quelques jours, j’ai pris une pause d’une heure pour regarder les plantes vertes … certaines sont de sortie, d’autres encore abritées de l’ardeur du soleil, je ne pense pas faire d’autre post avant Lundi prochain, mais j’ai vraiment hâte de retrouver ma vie.
Belle semaine à vous tous.
Après la tempête
Le dernier Saint de Glace est passé, le soleil semble être revenu, pour un bon mois j’espère même quinze jours me suffiraient. Les animaux se vautrent au soleil, il y a du toilettage en prévision, le jardin ressemble à une jungle, je n’ai pas le temps, je cours après le temps, je cours après les heures sans pouvoir me mettre au repos. Une dizaine de jours encore et enfin se poser. Les basilics sentent déjà l’été.
Aigu’illes en Luberon s’annonce sous de beaux hospices, nous vous y attendons tous avec impatience. Je retourne à mes mises à jour, mes partages, la communication, mes impressions, mes invitations et toute la logistique … épuisant. Alors je vais voir Bouddha au milieu des herbes folles et je lui pose des questions.
Bon week end à vous.
Et la lumière vainquit l’obscurité
Enfin le soleil, enfin du bleu, j’ai vraiment cru que l’obscurité envelopperait tout mon monde. Le ciel est immense de bleu, le Mistral a chassé les nuages, et la foudre s’est enfuit. J’ai planté des simples, il y a encore un peu de place dans mon bac ancien. L’églantier enlace le cyprès, le bank blanc termine sa floraison, d’autres arbres à fleurs prennent sa place, le bassin reprend des allures d’été, et il y a encore tant de travail. Une mésange à tête noire est revenue nicher sous l' »agrubi » de mon père, il la surveillait chaque année, elle est là, ses petits dans le nid, nous n’avons pas trop osé les déranger, c’est pour cela que la photo est floue. On attend l’envol. J’ai craqué pour des Pilae en achetant des graines pour le potager, ils me font penser aux énormes bégonias qui encombraient le salon de ma grand mère.
Mon grand père aurait eu 100 ans, cette semaine, pourquoi nos grand père partent ils toujours trop tôt, et puis dans ce monde qui vacille, peut être reste-t-il juste au bout du chemin, un petit peu d’espoir.
Il fait beau finalement pour la Toussaint
Ou presque beau, le temps est comme les gens changeant au possible. On se croirait à la Toussaint, les gens sont lugubres et tristes, les fleurs s’épuisent à fleurir sous la pluie, elles ressemblent de plus en plus à des chrysanthèmes. Les soucis abritent l’araignée qui bouffe une abeille, l’inutile tuant l’utile. Ils attendent tous ces gens, le messie, leur sauveur, une mine d’enterrement, ils attendent sidérés au sens propre du terme dimanche prochain, comme si l’avenir du monde en dépendait. Ah ben oui, c’est vrai l’avenir du monde en dépend, suis-je bête.
Quand tu entends les vieux cons et les moins vieux, et même les jeunes au Bar de « la Marine » dirent sans aucun état d’âme, ni aucune conscience qu’ il nous faudrait une bonne guerre, parce que vous ne pouvez pas comprendre vous « comme ça ça relance l’économie et plus de chômage ». Et là dans un suffoquement de désespoir… tu te dis que les généraux de l’apocalypse ne sont plus très loin, ils ressuscitent à vitesse grand V de leur abri anti-atomique, pour distiller ce « bel avenir de la guerre », à construire des murs pour séparer les peuples. Je pense à tous ces gens qui ont franchi nos frontières pour quitter des dictatures européennes. Lecteur, crois moi, je ne suis pas très vieille, de l’Espagne de Franco, au Portugal de Salazar, à la Yougoslavie de Tito, de la Roumanie de Ceausescu, à l’Albanie de Hoxha, ce n’est pas vieux, que serait devenue la Pologne sans Solidarność, la dictature des colonels en Grèce a bel et bien existé. J’ai envie de scander, c’était hier tout ça. Quand j’étais petite toutes ces dictatures ou régimes autoritaires existaient, je ne peux m’empêcher de penser à eux, tous ces migrants qui ont franchit les montagnes, traversé les mers pour vivre chez nous. Ils se sont intégrés se sont mariés et surtout ont travaillé et c’est eux qui font la France.
Toutes ces formes d’autorité existaient réellement en Europe pendant que chez nous, c’était Mai 68, puis les Hippies s’inspirant des Beatnik, et c’était, c’était cette liberté qui n’a qu’un seul prix, celui de mon droit de vote.
Etre libre, c’est choisir en toute conscience, ses contraintes.
Demain est un autre jour et chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus de l’été.
Il y a des élections qui me parlent bien plus que d’autres
Aujourd’hui à Arles, déjà trois ans, c’est un nouveau règne, le XXIIIème Règne et la fête des gardians, les arlésiens ont élu leur reine pour trois ans, et la présenteront au monde, j’ai assisté à la cérémonie en 2014, mais cette année je n’ai pas le courage d’y aller et surtout je manque de temps. Et comme si, juste pour me le rappeler, j’ai trouvé dans un vide grenier, le buste d’une jeune arlésienne, on dirait plus du plâtre que de la terre cuite, mais je trouve qu’elle a belle allure et elle est signée, je l’aime déjà, et elle trône au milieu de ma collection d’arlésiennes.
Comme je vous le disais, c’est une élection qui me passionne plus que d’autres, rêver au milieu des soieries et des costumes, des coulas et des rubans. J’ai mis un peu des photos de 2014 et si vous voulez en voir plus c’est ICI pourquoi est ce que j’aime tout ça ? Parce que c’est le seul moment où sont conjuguées mes deux passions, les chevaux et les costumes. Belle journée du premier mai à tous.
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et encore LA