Dentelles d’hiver

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Il fait beau ce matin sur la Provence, le soleil illumine les brins d’herbes et mon esprit vagabonde …

 

Les Physalis ont pris leur allure d’amour en cage …

J’aime inventer une légende d’une princesse un peu sorcière qui s’emprisonna le coeur dans les fleurs de son jardin,  tant que son promis ne reviendrait pas de ses lointaines aventures à chasser les dragons ….

Et mon imagination s’envole et  je me  surprend à rêver …. devant des cartes postales anciennes ….


Et c’est ainsi que peut être ils naîtront … qui sait quelques Improbables de Physalis coiffés …. 




 

 

Le Château de Malafaire

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La c’est la ferme l’aile ouest ….

La Gloriette qui me fait rêver depuis presque un demi siècle ….

Les grilles majestueuses …

le reste du bassin …

Il n’y a plus d’eau dans le rivière, les sources se sont elles taries ? Ou détournées par la compagnie des eaux ?

je contourne le parc, je n’ose demander la permission d’entrer pour faire des photos …

On le devine parce que c’est l’hiver …

Dans mes souvenirs, il y avait deux gloriettes, une de chaque côté du bassin, où peut être ai je inventé ce souvenir … je ne sais plus … je ne trouve plus le portail non plus.

j’imagine, je rêve … je me raconte des histoires …

Fantomatique et magnifique …

ll est mon château de contes de fées

Dans le bleu du ciel ….

Je l’imagine du temps de sa splendeur …

Je l’imagine tel qu’il était en 1910 …

et je ne sais pas pourquoi, dans ma mémoire, il y a une petite fille qui joue au bord du bassin.

Que ne donnerais je pas pour connaître son histoire ….

Au gui l’an neuf

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Je n’aime pas les rétrospectives, ça fait toujours enterrement ….  mais ça fait cinq longues années que vous m’accompagnez dans les petits riens, cinq années de petits riens quasiment quotidiens à quelques exceptions (de gros soucis, de gros chagrins…) , aujourd’hui nous commençons ensemble la sixième année … Si vous voulez bien restez avec moi, je suis allée ce matin vous cueillir du gui pour vous souhaiter une belle année douce et sereine, malgré le monde tourmenté dans lequel nous vivons.

J’ai décidé d’un commun accord avec moi même que 2017 serait l’année des poètes …. c’est comme ça.

Je vous embrasse bien fort tous et toutes, la famille, les amis, les inconnus qui me laissent un petit mot à chaque fois, parce que les petits riens sont pour moi, un façon de vous remercier, et aussi de faire passer le message suivant,

la vie n’est pas si épouvantable.

Alors l’année 2017 doit être positive, positivons ensemble, et oublions ce qui fait que le monde peut être moche, laissons les coeurs pleins de rancoeur se dessécher, on ne peut aimer tout le monde, ne perdons pas de temps avec eux.

Je vous souhaite

Une belle année 2017 pleine d’espoir, je vous souhaite simplement de réaliser quelqu’uns de vos rêves.

et j’ai une pensée triste pour mes amies turques, je veux juste leur dire,  vous dire,  un jour la liberté vaincra.

 

 

 

 

 

 

 

L’encours de la Saint Sylvestre

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Le premier crazy de l’année 2017, juste quelques finitions, et c’est parti pour une année créative. Il y en aura un par mois, je vous en parlerai un peu plus de ce joli projet le CQJP que je suis avec les américaines, c’est avec elles que j’ai appris il y bientôt 15 ans de celà, à broder mes petits bouts de tissus pour en faire un crazy quilt et je trouve que c’est un bien bel anniversaire que de le fêter toute l’année. C’était un petit exercice auquel je me suis essayée pour me remettre les aiguilles en main, j’avais un peu l’impression que je ne savais plus broder, mais c’est comme le vélo ça ne s’oublie pas.

Je vous souhaite à tous, une bonne fin d’année. A demain, pour une nouvelle page à écrire.

C’est ici que naissent les Improbables

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Hier j’ai rangé mon atelier …  il en est de cette loi immuable où c’est le bordel à chaque fois que j’en sors, j’ai voulu donc immortaliser pour cette fin d’année, la maternité à Improbables.

La fille du père Noël m’accueille, cadeau de Cornélia, elle veille sur tous et tout …
Un inventaire à la Prévert, des tonnes de merdiers incroyables accumulés au fil des ans …

C’est un peu comme la comptine des Papous …

y’a des papous papa

y’a des papous pas papa

y’a des papous papa à poux

y’a des papous papa pas à poux

y’a des papous pas papa à poux

y’a des papous pas papa pas à poux

Y’a du tissu à patch

y’a des tissus pas à patch

y’a des tissus à patch à broder

y’a des tissus à patch pas à broder

y’a des tissus pas à patch pas à broder ….. il y a de tout ….

Il y a de tout et de rien, surtout de tout …

 

4 mètres de boites empilées en hauteur et en largeur ….

des souvenirs d’avant …

des objets indéfinis qui ne seront jamais finis ….

des carreaux de dentellière, des rouets cachés et une vieille échelle pour pouvoir ranger dans la caisse à canevas des poubelles sauvés

Il y a des travailleuses, et des doudous à réparer ….

des lamatons ….

 

et des futures créatures oubliées …

 

Un livre aimé

 

Il y a pour créer ….

et des boites, des valises et des paniers aux contenants oubliés … trop hauts pour être dépoussiérés

 

 

 

des nids incubateurs à fées ….

 

 

une cage à idées …. un bébé dieu enroulé.

 

Une cage à galets … et des oeufs réveillés ….

 

 

 

Un sorcière en tenue d’été ….

Mine de rien c’est rangé …

Le jour se lève, il va faire mauvais ….

 

Chaque fois que j’entre dans mon atelier, surtout quand j’ai envie de tout arrêter, chaque chose, chaque souvenir, chaque brin de fil me soufflent de continuer ….

J’y suis bien, et …. je ne sais pas comment tout gérer … mon atelier est aussi improbable que ce que je fais, peu adapté au public, juste un coin de remise annexée.

Belle journée à vous.

Se laisser distraire ….

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Je partis dans le jardin pour accèder à mon atelier …. d’un côté en regardant  la Sainte Victoire ….  et la maison du voisin.

 

Oui oui elle est là ….

 

et de l’autre le Luberon, oui oui il est là aussi ….

 

 

Quand un élément perturbateur vint à ma rencontre … que diantre l’oiseau pourquoi pailles tu si fort au toit de ma grange ?

 

 

Grassouillet à souhait ….

En levant le nez au ciel, je vis cette immensité bleue …

Bleu comme seuls savent l’être les ciels d’hiver en Provence …

Je vis Ramina « gros bide » aux aguets … son ouie fine écoutant l’oiseau s’épancher …. la moustache en chasse.

Je vis un brin de houx que je n’avais jamais vu, sans une once de baie, consternée j’étais … et l’oiseau s’enfuit à tire d’aile …

Les vestiges d’un Noël, resteront peut être jusqu’à Pâques …

et ce ciel qui m’interpelle …..

et l’ombre de ce banc qui m’attire …

Bon c’est bon j’arrête, mes divagations rurales, et file travailler,  je vais vraiment ranger mon atelier, une chatte n’y retrouverait pas ses petits ….

Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.

Robin WilliamsLe Cercle des poètes disparus (1989), écrit par Tom Schulman