Billets récents
Ils ont allumé des étoiles …
dans les sourires et les regards.
Le soleil se couche à peine, et ma grande file au cinéma, on l’accompagne et on flâne dans les rues …
le père Noël se promène dans son chariot, entouré de lutins et de chants de Noël …
Des Gospel semblent surgir de la nuit des temps …
Les étals des marchands attirent le chalands
Les 13 desserts s’étirent sur les tables.
les enfants entonnent la reine des neiges, libéréeeeeee, délivréeeeeee et c’est magique …
Il se demande ce qu’il se passe …
Le grand sapin attend l’heure le compte à rebours, l’heure de son illumination … 5,4,3,2,1 …. le top départ des animations de Noël
Il est temps de changer le monde ….
et le monde change …. pour quelques secondes, j’ai vu briller leur âme d’enfant dans leur sourire et leur regard. Ils ont allumé des étoiles.
Vendredi, le marché
Sur mon marché inondé de soleil, il fait bon flâner même en plein hiver …, tout ce que j’aime
Mercerie
Piqué et Kantha …
Le mimosa est déjà dans les bacs …
les casquettes de grand père et celles de meneurs …
Pas très envie de tricoter, ils sont tout prêts ….
des attrapes rêves volent au vent …
de très grandes envies de redevenir mince …
un style un peu particulier …
Un peu bohème, un peu gipsy, la fourrure ne me plait pas …
des chaussures de sport comme je les conçois, de tweed pailletée ….
des tricots avec une « gold touch »
et même une silver touch ….
des cages mises en cage ….
et les kiwi qui poussent comme une vigne vierge …
le mâle et la femelle qui s’enlacent en des noces étranges …
cette maison que j’aime tant ….
je voudrais sonner ….
et le ciel bleu provence …. bleu comme un hiver chez moi …
le week end s’annonce inspiré ….
Une dose, Matin Midi et soir
Ecouter à la radio que 350 km de bouchons encerclent Paris …
il est presque 9h00 ….
A midi regarder les faucons qui s’envolent dans la plaine ….
Rater sa photo comme chaque jour …
Vers 17 heures respirer l’odeur des feuilles mortes qui brulent dans la fumée des feux d’automne …
Jouer dans la fumée dans la lumière du couchant ….
Inventer un dragon et le château de la belle au Bois Dormant ….
Attraper le soleil au vol avant qu’il ne se couche …
Entre les trois prises, travailler, manger, buller, rire, s’occuper des enfants, en un mot Vivre.
C’est une posologie qui me convient, je supporte très bien le traitement ….
Souvenirs calendaux
Le début des festivités a commencé, la ville peu à peu se pare de lumières, comme une gamine, je déambule dans les rues, il y a si longtemps que je n’avais flâné dans cette rue avant Noël, les souvenirs m’assaillent, cette rue marchande où je regardais les vitrines, avant les fêtes, quand ma mère préparait activement Noël pour une famille des plus nombreuses, c’était hier, c’était dans une autre vie, peu de voitures, et cette ambiance si particulière, l’odeur du froid et les effluves chargées d’Orient de la porte entrouverte de la parfumerie et la chaleur des lumières, les gens affairés à acheter leurs derniers cadeaux, tous ces gens que l’on connaissait, chacun y allait de ses voeux, ces dernières recettes et des traditions apprises des anciens. J’adorais y aller le 24 décembre, quand il manquait toujours un petit présent pour un invité surprise, encore un dernier livre, encore un dernier roman. Qu’est ce qu’il y a de changé ? Moi peut être ? Les soucis de grand qui m’assaillent, ou le monde qui a perdu ses illusions en perdant son pouvoir d’achat…. malgré mes années parisiennes, malgré les vitrines des grands magasins, magiques, grandiloquentes et ostentatoires des grandes avenues de la capitaile, elles n’ont jamais pu rivaliser avec les vitrines de la rue Colbert. Certains magasins ne sont plus, d’autres perdurent, des nouveaux pointent leur nez et je me souviens que la Zone n’existait pas et que Super U, s’appelait Genty, c’était hier, c’était dans une autre vie, et je continue à emprisonner les lumières tant bien que mal dans mon objectif, exercice difficile, me souvenant de cette nuit du 24, si extraordinaire qu’il neigea.
Entre le profane et le sacré
J’ai préparé les rites de la Sainte Barbe, rites immuables venus de la nuit des temps … à la croisée de croyances celles d’avant le christianisme et celles d’après, un hymne à la fécondation, aux moissons et aux dieux de la terre, un offrande pour la prospérité, j’ai commencé par le premier rite coutumier des fêtes calendales, c’est ainsi que je m’approprie la religion dans laquelle je ne me reconnais pas, par un geste que les pharaons ont fait avant moi.
Au Ver à soie ….
De la laine fine ….. la fine d’Aubusson
De la soie …. de la soie d’Alger
Du métallisé ….. tissé de fil d’étoiles
des groupies … celles qui hantent mon atelier … et s’installent un peu n’importe où …
Quelques bribes d’inspiration …..
Il y a des jours où j’ai l’impression que c’est mon anniversaire quand j’ouvre ma boite aux lettres et ben non … c’est mon non anniversaire ou la Saint Nicolas …. quelque chose me dis que l’envie de broder me reprends, peut être suis je enfin passée de l’autre côté du miroir, je me sens comme Alice à la découverte de mon pays des merveilles … Merci.
Allez je file travailler.
Et vous vous pouvez vous perdre dans le cocon du Ver à Soie oui Ici, je ne suis pas responsable de votre addiction.
1500 personnes dans les cieux
Lundi matin, je regarde le ciel, cinq avions de grandes lignes s’y déplacent en cinq trainées de lumière … je réalise que 1000 à 1500 personnes sont en l’air … pour aller travailler ou pour rendre visite à quelqu’un que sais je ?
Ils potassent leurs réunions, révisent leur discours, planifient leur semaine, vont retrouver l’amour de leur vie, ou accompagner quelqu’un dans sa dernière demeure, ou simplement regagner leur pays.
Je ne les envie pas … j’ai juste chaque lundi envie de m’enfuir, pour ne pas affronter la réalité du quotidien, et en même temps j’ai hâte d’y être, dilemne et paradoxe de l’humain. Disjonction de mes envies.
Et je regarde encore le ciel, des nuages gris qui n’ont pas très envie de s’éloigner, fera-t-il beau ce matin ?
Le ying et le yang ne me donnent pas une motivation exemplaire ;-) incrustés dans le canapé comme deux vieux coussins.
Ils sont inséparables, je file, j’ai un combat à mener, un mini combat à mon échelle, chaque matin, je me dis qu’avec mes petits moyens, je peux changer les choses. L’essentiel c’est d’y croire.
Bonne journée à tous.
Lithophanie, une étincelle dans le noir
Comme un lumière dans la nuit, un phare dans la tempête, un avant goût des fêtes de fin d’année, j’ai allumé les bougies sous les abat-jours en lithophanie, juste parce que le nom fait rêver, la technique semble mystérieuse et les motifs me font voyager. Oublier un instant le misérabilisme du monde en regardant s’éclairer mon petit luxe, il y a longtemps que je ne m’en suis pas offert un, c’est ringard, c’est kitch, mais j’adore ça, c’est une boule de lumière, et un monde enfermé dans la porcelaine si fine qu’elle en est diaphane, comme l’âme des gens simples. Dimanche soir, le petit coup de blues m’assaille, comme chaque fois qu’un magnifique week end ensoleillé se termine. Tiens demain j’irai fouiner les brocantes à la recherche de lithophanie, parce que ce sont les anciennes qui me plaisent of course. A demain everybody.