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Rétrospective, Broder Autrement
Il faisait tellement mauvais hier, un temps pourri, qu’il faisait nuit même en plein jour, pas facile de prendre des photos, alors je suis allée me promener sur mes disques durs … j’avais oublié …, ces ouvrages ont tous été publiés dans des revues, on aurait pu en faire un livre, mais ainsi va la vie ;-)
Juste un peu de ma production, j’ai regardé les photos comme si je ne les avais jamais vu, comme si les ouvrages ne me sortaient plus des yeux, à force de les avoir vus … et je me suis dit que oui …. je brodais autrement … j’espère que demain, il fera beau afin que je puisse photographier les nouveautés … on croise les doigts … bonne journée à tous.
En cours de saison
Le chat qui ne savait pas qu’il était un chat ….
J’attendais que le soleil se lève pour faire un petit rien en lumière naturelle, en ce moment je rentre la tortue le soir, trop peur qu’elle se noie, vue les trombes d’eau qui nous tombent sur la tête et ….. en allant chercher mon café dans la cuisine, après le chien qui ne savait pas qu’il est un chien, le chat qui ne sait pas qu’il est un chat, Mousse s’est pris pour une tortue ….. maintenant vous le savez, les chats s’élèvent en aquarium …. (en terrarium …. j’ai vérifié, il n’a pas pissé dans la litière de la tortue) … en ce moment même, il fait une étude poussée sur les tortues. Qui a dit que je m’ennuyais chez moi … Vivement de la lumière que je fasse des photos qui ressemblent à des photos.
Le déluge du vendredi
Depuis hier, il fait nuit même en plein jour ….. alerte orange, rouge écarlate, le ciel est sombre et noir …. il pleut … il pleut sans discontinuer, la couleur essaye de transpercer le noir et blanc qui figent le paysage, dans un deuil effrayant ….. c’est bien l’automne et sa cohorte de petits riens par lesquels nous savons qu’il est bien là. J’avais oublié qu’il pouvait venir, et pourtant … il se prépare au Sahmain … et les vignes vierges s’emparent des cyprès en des guirlandes de Noël totalement improbables.
Paul s’en est allé, il rejoint mon père, dieu seul sait où, si dieu existe. Et moi hébétée par la nouvelle, j’encaisse la nouvelle, comme un coup de poing, il rejoint sa cohorte de copains sur un banc du « Sénat », un banc qui les attend, sous une vigne rouge, on ne sait où, et sur lequel ils s’assiéront tous, dissertant de la vie, de tout, s’engueuleront sur la politique, leurs idées aux extrèmes les unes des autres. J’ai mal à mon enfance, ils s’en vont tous inexorablement .. sans que l’on ne puisse rien faire pour les retenir, parce que c’est la vie.
Le patchwork dans son essence même
Toujours ma collection de nuages
Tu regardes au travers des rideaux, le jour essaye de se lever, le ciel est rouge sang, tu es enveloppée de feu sacré qui se répand sur toi, tu sors et là, les yeux rivés au ciel, tu t’émerveilles comme à chaque fois, parce chaque fois c’est différent. C’est sublime, c’est tout simplement merveilleux. Et tu prends ta voiture, tu suis ta route, dans le rougeoiement et tu te sens seule dans l’univers ….
Bon ca c’était hier, aujourd’hui, c’est plombé, c’est tempête vent d’Est, et ça tombe bien, c’est un jour à broder avec les copines….
Quand ton chien ne sait pas qu’il est un chien
Tu es sur ton canapé et tu te retournes et surréalisme total, ça, c’est une première, elle ne te l’avait jamais fait … se prendre pour un chat, dormir sur la table …. jalouse du bébé, elle n’est plus la dernière ? ou tout simplement élevée par les chats …
j’ai gueulé bien sûr, que faire d’autre, et en même comme pour les enfants, j’ai essayé de ne pas rire ….
Chemin quotidien
C’est chaque fois une émerveillement de découvrir l’architecture, pourtant ça fait 45 ans que j’y traîne mes guêtres … chaque pierre est un message à l’avenir.
Mirabeau surveille … l’enfant terrible de l’histoire ….
religion et république font bon ménage ….
La porte de la librairie, demain peut être vous la verrez …
Quant à Elle, Elle est en cours de restauration, Elle est sublime de blancheur, dans le bleu méridien de l’automne ….
Chaque espace, chaque pierre soigneusement soignée, pour encore défier le temps .
et les remparts qui abritent les pigeons …
et dans la ville, les essences de Provence, arbres éternels, prospèrent
et je repars sur mon chemin, m’arrêtant pour sentir l’air sur moi, les cabanons endormis … les vignes allanguies.
Perchoir à faucons, il est mon préféré .. dominant la plaine entre le Luberon et la Sainte Victoire, il se dresse fièrement.
Les raisins oubliés des vendanges s’emplissent des derniers soleils.
C’est ma route, ma nouvelle route …
et les bastides patientent pour le déjeuner …
J’aime être chez moi.