Allez j’y retourne ?
Allez j’y retourne ?
C’est reparti comme en quarante …. et il a mal …. vivement l’opération, bon heureusement il a réussi à nous installer les nouveaux venus …. parce qu’un marteau dans les mains, ce n’est jamais droit avec moi. Je sais vous trouvez ça ringard, mais depuis que Marcelin le lutin a disparu, il y avait un grand vide, je n’ai trouvé que ceux là comme gardiens de jardin alors …. on fait avec, je leur trouve un petit air coquin … pas vous.
Et toujours un tapis de violettes …
Les filles ont fait des bouquets, enfin un après midi à profiter du soleil dans le jardin.
Je ne m’en lasse pas des violettes … bonne journée à vous, et bon début de semaine.
Prendre le temps de dire bonjour au chat …
De marcher sur les tapis de violettes ….
de se dire que le cerisier est prêt à exploser …
que le romarin sent bon …
de toujours rêver devant cette vieille remise, qui ferait un atelier parfait …
regarder le soleil se lever dans les vignes …
et illuminer le Luberon …
Regarder les gouttes d’eau sur les fils …
Continuer son chemin …
Et enfin … ils sont en fleurs …
puis s’asseoir tranquillement sur ses escaliers et prendre un café …
Retrouver de vieilles photos et s’étonner de ce qu’on a pu créer ou faire …
résumer sa vie sur 88000 photos d’un vieux disque dur …
Prendre le temps d’un café … et se dire que c’est bientôt l’été, et qu’il faut du temps au temps
…. Bonne journée à tous.
C’est ainsi que mes filles m’appellent quand vient le temps de mimosa, nom issue de leur revue préférée, cette année je n’avais pas encore eu le temps de courir le marché, et ce matin, bravant la tempête, des tempêtes comme je les aime, celles des vrais marins, quand le vent vous cloue au sol et vous promène dans une bourrasque de pluie, fouettant les joues et riant de vos cheveux, j’adore, et je vois… une brassée, celle des dernières coupes de l’année, une énorme brassée rien que pour moi, et c’est l’âme provençale qui croisent celles des celtes en un unisson (vous z’avez vu mes vases ?) et les artichauts, les petits violets à la provençale et les gros énormes boutons de fleurs vertes bretonnes.
J’hume l’odeur de mon mimosa, celle du parfum de l’Occitane que j’affectionne particulièrement, celle que j’emporte quand je suis loin de chez moi, et j’illumine ma vie d’un jaune qui m’ensoleille.
Belle journée à vous.
Juste ébauchée par encore finie, mais elle prend forme tout de même ..
Les points de bases … reste à coudre de jolies perles pour illuminer le tout, et la transformer en un objet très utile.
Un petit cadeau de Sophie Cristalline, une bague pique-épingles que j’adore dans mes couleurs.
Merci Fi.
Enfin le beau temps …
Juste à regarder, et encourager les copains, un « incident » indépendant de notre volonté (et oups encore une fracture) nous a empêché de participer, mais promis amour de ma vie, la prochaine fois, je serais groom et j’aime ça …
Prendre le café dans la lumière du matin dans son antre.
Grignoter quelques petits beurres ….
Sortir une demoiselle de bois réalisée il y a des années, pour qu’elle me fasse penser à un projet encore dans l’oeuf …
sortir ses échantillons de tricot …. et se dire qu’il est temps de s’y remettre ….
Sortir aussi le tricot des chaussons délire jamais terminés …. pour enfin les finir pour sa fille, et penser qu’il reste une Lapine à qui donner vie et à qui il manque les oreilles et les bras ….
Sortir de sa boite des opercules de coquillages ramassées il y a une douzaine d’années sur une plage de Nouvelle Calédonie, et se dire que ça ferait de jolis boutons souvenirs ….
se promettre de ne plus jamais tricoter de la laine à bouclette …
Regarder les pieds du pique épingles tournés par Guy le menuisier juste pour me faire plaisir, pour faire plaisir aux Dames de l’atelier de Saint Martin, s’émerveiller de la douceur du bois, de la pureté des formes, se promettre d’aller apprendre à ses côtés…. et se dire qu’il faut redessiner un projet …ou refaire le papillon.
Et doucement regarder la lumière jouer dans l’atelier …. et se dire qu’on a de la chance d’habiter ici … dans une région où le printemps se bat contre l’hiver.
Vous en voulez un de café ? Il est prêt.