Inspiration

Entrez chez Cornelis Lemair

C’est un peintre que j’ai décidé de vous présenter aujourd’hui, ses oeuvres et sa maison. J’ai été fascinée par ma découverte.

Il vous faudra voir déjà une vidéo qui vous fera comprendre mon émerveillement, il faut aller à 9,30 minutes pour entrer dans ce rêve.

https://www.npostart.nl/floortje-blijft-hier/11-12-2020/BV_101401820

et celle ci également de son travail

Voici une traduction de sa biographie issue de son site

Né en 1944 à Eindhoven, le peintre Cornelis le Mair peut à juste titre être qualifié de surdoué. Dès l’école maternelle, alors qu’il n’avait que 5 ans, il devait montrer ses dessins dans toutes les classes. Après avoir terminé le lycée, il commence à étudier à l’académie des arts de Den Bosch.

Malheureusement pour le talentueux Le Mair, l’enseignement artistique actuel n’enseigne que la « libre expression », le talent pour le dessin étant considéré comme un obstacle sur la voie du « véritable art ». Aucun enseignant ne peut lui dire quoi que ce soit sur ce qui l’intéresse précisément.

Sur les conseils d’un professeur bien intentionné, il passe en 1965 à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, où l’on enseigne encore l’ancien métier de peintre. Mais là aussi, le modernisme semble avoir pris le dessus, même si heureusement pour lui, il y a encore un professeur qui est prêt à prendre au sérieux les techniques de peinture traditionnelles : le professeur Victor Dolphijn.

En 1968, Le Mair est diplômé avec les honneurs de sa classe en peinture de portraits et de figures. Son professeur l’a également initié à la nature morte, un genre dans lequel il a continué à se spécialiser. En 1973, Le Mair s’installe comme peintre indépendant dans une ferme rurale à proximité immédiate de sa ville natale.

Il qualifie le style dans lequel il travaille d’artisanat traditionnel. C’est le métier tel qu’il est pratiqué depuis des siècles et pour lequel il faut un grand talent de dessinateur, beaucoup de connaissances et une pratique incessante.

De ce fait, les tableaux de Le Mair peuvent être comparés à juste titre à ceux des maîtres anciens (ce qui lui a valu d’être critiqué par les critiques modernistes), mais pour le spectateur attentif, ils trahissent définitivement une identité propre.

Cornelis le Mair était un talent polyvalent. Outre son métier, qui consiste à peindre des portraits, des figures, des natures mortes et, à l’occasion, des paysages, il s’est également consacré intensivement à l’architecture, à la sculpture, à la fabrication d’instruments de musique et de meubles. Il troque aussi régulièrement le pinceau contre le stylo.

En 2002, In de Knipscheer a publié un roman intitulé Vanitas, dans lequel la peinture joue un rôle important. En 2008, il a publié un recueil d’essais sur les différents aspects de sa profession.


L’intérieur de sa ferme, qu’il a rénovée et meublée selon ses propres idées, a souvent été filmé, photographié et décrit. De nombreux magazines ont consacré des articles à ce logement spécial, et il a également fait l’objet de programmes télévisés.

Les principales expositions qui ont fait l’objet d’une grande attention médiatique sont la rétrospective au Museum Kempenland (1994), l’exposition personnelle à Slot Zeist (1998) et la rétrospective au Westfries Museum (1999). En 2004, le musée de Kempenland a organisé une exposition autour de sa maquette d’un complexe immobilier, le palais Vanitas.

J’aimerai vous dire que je suis bouche bée devant ses oeuvres, ses tableaux, ses sculptures, ses instruments de musique, ses maquettes, tout n’est qu’émerveillement pour moi. Emerveillement de par la technicité, le talent, la beauté. Emerveillement devant sa maison, une ode à l’inspiration.

Je me sens toute petite, c’est un grand, un grand maître.

Pour le découvrir son site www.cornelislemair.com

Je recherche ce livre, peut être un jour, je le trouverai. En relisant mon texte, en regardant les photos, je me dis que j’ai la vraie définition d’un artiste, et je me sens humble dans ma passion de brodeuse, mon artisanat même pas d’art.

8 commentaires

  • Graber Catherine

    j’adore ce bric à brac, la seule parenthèse est d’en avoir l’entretien ;-)
    Je ne me vois non plus m’occuper de l’entretien de la maison.

  • LOUIS Catherine

    J’aimerai pas être à la place de sa fée ménage :-)
    Moi non plus, un cauchemar pour la poussière.

  • mamillon du Luberon

    pour ce qui est des écoles de peinture, je suis de son avis, je n’aime pas le moderniste et l’obligation de ne pas faire ce que l’on a envie de faire, je ne veux pas retourner en enfance, pour la broderie ou autre chose d’ailleurs, et faire des gribouillages, qui seraient soit disant de l’art moderne , je veux « reproduire » ce que je peins et ce que je vois ,la peinture traditionnelle. Je n’aime pas cette maison surchargée, par le mobilier, la décoration, trop de foullis, mais j’admire ce qui s’y trouve comme de l’art. merci pour ce partage.
    Le classique est indémodable, il faut prendre cette maison comme un musée, une bulle hors du temps.

  • Fa Bienne

    J’adore!!!! Merci de cette visite !!
    Je me doutais Fabienne que ça te plairait. Merci de venir chez moi.

  • dany15

    c’est tout ce que j’aime ! Merci.
    Merci à vous de venir vous attarder sur mon blog.

  • Ladyblack

    merci de nous avoir fait découvrir cet artiste

    j’apprécie aussi votre artisanat d’art (« mon artisanat même pas d’art »……)

    je vous ai croisée Au Ver à Soie et j’aime ce que vous faites

    Merci beaucoup, merci.

  • Nadine Levé

    J’adore cet univers , je pense que le ménage et la poussière ne sont pas vraiment les préocupatiuons de cet Artiste . Pour ce qui est de son art je crois qu’il faut déjà savoir dessiner et reproduire l’existant avant de créer quelque chose de nouveau mais … chacun son avis la dessus . Merci pour cette découverte Nathalie