Je me suis sentie obligée de sortir de ma retraite besogneuse parce que j’ai vécu un joli petit rien, j’étais à Lourmarin, le jour d’après la tempête, un rendez à vous à 8h00 de matin, et dans un coin d’une rue, cachée, j’ai rencontrée un lièvre, un vrai, immense … il s’est blotti contre moi, je l’ai ramené d’où il venait de la grande propriété en face, il a gambadé dans le pré, il s’est retournée et m’a regardé pour repartir de plus belle .. Avoir un animal sauvage contre soi, le rassurer, le caresser, c’était un moment magique … je vous confirme que c’est le printemps, les amandiers ont fleuri, les violettes se propagent, le rouge gorge sont toujours aussi grassouillets, le vieux lièvre solitaire cherche le grand amour, et le soleil se couche de plus en plus tard.
J’aime cette époque de l’année ….