Il était énorme sur le bord de la route … un refuge de fée, rejeté par un ramasseur du dimanche, car certainement peu goûteux ou non comestibles.
Comment ne pas le voir … comment ne pas l’admirer et rêver de son destin tragique.
on s’est vite raconté des histoires de lutins.
Et puis les kaki, ce fruit fabuleux, ce fruit de légende, les pommes d’or du jardin des héspérides, il est l’arbre de la connaissance, l’arbre de vie.
Cette connaissance dont le Simurgh, le Rohk, le phénix ou l’Oiseau tonnerre selon les cultures, en sont les impitoyables gardiens.
il n’est pour moi que l’arbre de mon enfance, l’arbre du jardin de mon grand père, où il cueillait les fruits lorsque nous lui rendions visite, geste aujourd’hui répété par mon père. J’ai le goût de miel de ce fruit qui me revient en mémoire et la douce âpreté lorsque qu’on approche de sa peau, gorgée des dernières lumières ensoleillée d’automne.
J’ai aussi en mémoire le sourire d’un vendeur indien, sur le souk aux fruits et aux légumes totalement étonné qu’une petite française, une petite expat, connaisse le nom du fruit en indhi et sâchent l’apprécier car en indhi ou en français le nom est le même le Kaki qui veut dire couleur de poussière, une poussière que j’imagine bien belle sur les routes sur l’Inde, ocre et orangé.
Belle journée à vous.