Et si on faisait un gâteau ?

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Il fait froid, alors … un gâteau pour le goûter,  le plus simple qui existe au monde … le gâteau au lait concentré sucré (oui vous savez la recette était quand on était petit sur toutes les étiquettes des boites de lait Nestlé)

 

Une boite de lait concentré sucré

4 oeufs sans les coquilles, ne faites pas comme moi, après on pèche la coquille.

 

50 grammes de beurre mou

 

l’intérieur d’une gousse de vanille, tous les petits grains qui sentent si bon, et qui pointillent le gâteau.

130 grammes de farine, et un sachet de levure chimique

 

chemiser le moule, avec du beurre ou du papier sulfurisé et mettre au four 40 minutes à 180 °c

 

Et voilà ça sent bon, ça se démoule tout seul, et ça se mange avec un méga crême patissière que j’ai oublié de prendre en photo.

et c’est trop chouette pour le goûter quand il pleut dehors.

 

 

 

Bon appétit

 

 

 

Anticiper le froid

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On avait pris l’habitude du beau temps, on avait presque oublié qu’un jour il ferait froid, mais depuis hier les premières flambées de cheminée, bientôt les premiers frimas, les premières gelées . Il fallait agir et vite, tant pis si les pièces ne sont pas terminées. Les plantes ont décidé de squatter un petit bout du chantier.  Quelque chose me dit qu’elles vont s’y plaire.  Pour l’instant juste entassée, le temps de faire l’isolation des murs, puis elles iront un peu plus tard, dans leur refuge d’hiver prévu à cet effet.  Ca fait un peu pépiniériste je trouve, j’imagine la suite, des meubles prévus à cet effet et des plantes de partout, un peu contes de fée, un peu sorcière, un peu alchimiste herboriste, un peu fantastique, j’aime les plantes, mais vous le saviez je crois, et mon univers tournent autour d’elles.

Au début c’est tout petit …

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Au début, il y a un dimanche matin sur un marché, un gars qui s’approche d’un panier qui y pose un chat crevette tout souillé, en disant « finalement on n’en veut pas il est malade » c’est le dernier de la portée, le plus moche, le plus chetif, en un millième de seconde, ton cerveau a tout analysé, un chat que personne ne veut, trimballé, rejeté et tu dis que tu n’es plus a un chat près, tu le prends dans tes bras, tu repars.  Et te voilà l’humain d’un chat pas tout à fait blanc, pas tout à fait roux, et qui en quelques mois est devenu un très beau et très gentil chat. Un chat de famille avec un « gros nez », un gros nez de plus à ta collection ;-).

 

Ca ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci

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Il passe du Goldman à la radio, tu as arrêté France Info depuis belle lurette pour éviter les anxiolytiques. Tu t’arrêtes parce que c’est beau, tu prends quelques photos, et tu remontes dans ta voiture, tu arrives à ton travail et en posant ton sac sur ton bureau, tu t’aperçois que tu fredonnes encore ce maudit refrain ….

 

« Ça ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ça ressemble à des images, aux saisons tièdes, aux beaux jours
Au silence après l’orage, au doux toucher du velours »

 

Mais ici c’est de l’amour JJ, Ici c’est de l’amour, désolée de te contredire.

 

 

A écouter ICI

Le Jeudi

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Quitter le bureau à midi, saluer sa machine préférée et dévaler les deux étages qui me séparent  de la rue … Vite en passant, trouver les vitrines jolies et colorées

Arrivée à la maison, et flâner au jardin

Sourire des squatteurs de panier à chien

Filer à l’atelier de Saint Martin, tartes du Champsaur Myrtilles et Crème de marrons, broder dans la bonne humeur en riant de tout et de rien. Revenir en s’arrêtant aux oliviers qui vont donner une sublime récolte cette année. Admirer le bleu du ciel, ça ne va pas durer

et faire beaucoup de bruit pour empêcher le chasseur d’attraper les tourterelles

 

L’épicerie de Julie

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On continue le tour des épiceries remarquables de chez moi, nous sommes dans mon village, et c’est important une épicerie de village, elle est le coeur de la cité, on s’y rencontre, on papote, on apprend les dernières nouvelles, on s’y sent bien, et si on a le temps, on peut prendre un café. Je vois sur tous les blogs tendance le mot Locavore …  et tel monsieur Jourdain, qui fait de la prose sans le savoir, je suis locavore sans m’en rendre compte.

« Le locavorisme ou mouvement locavore est un mouvement prônant la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile. On nomme locavore une personne qui adhère au locavorisme »

Vous me direz c’est beaucoup plus facile d’être locavore dans le Luberon qu’en Alaska, quoique j’ai vu un reportage qui se passait en Suède  sur d’un homme un peu fou ayant construit sa maison sous un serre, et que ce sont ses eaux usées qui arrosent le jardin potager, et c’est hallucinant , une maison autosuffisante. Peut être qu’un jour nous serons en mesure de bâtir des maisons qui nous nourriront. Je m’égare, totalement.

Je vous disais donc, que j’adore l’épicerie de village, Julie l’a décoré pour Halloween, parce que je sais que les petits sorcières passeront chercher des bonbons. Et j’aime m’y attarder quand j’y vais.

 

 

Mâloum Epicerie Atypique

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Pas très loin de la place de la Diane, ma copine africaine a ouvert son épicerie, vous connaissez Henriette, c’est une habituée des petits riens, quand on patouille avec elle dans la cuve d’indigo, quand elle vient pour Aiguilles en Luberon, ou quand on se le jeudi après midi à Saint Martin, Henriette avait un stand sur les marchés de la région, et là elle ouvre enfin son épicerie, dans les odeurs d’épices,  on y trouve des vanneries, perles de pâtes de verre, des sculptures et de tissus merveilleux, indigo, wax, bogolan, batik, qu’elle part chiner d’un continent à l’autre, et qu’elle utilise pour ses créations.

Vous y trouverez également de quoi cuisiner « atypiquement », poissons (tilapia, courbine, barracuda, macheron), confitures des Caraïbes, Epices et Thés du bout du monde … et bien entendu de Provence. Henriette c’est l’Artisanat et l’Art Culinaire d’ici et d’ailleurs, il y en longtemps que je n’y suis allée boire un thé.

Sur ma route

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Etrange vision que celle d’un champ plein de fleurs fin octobre, mais ce n’est pas pour me déplaire, des asters ou des chrysanthèmes qui ont poussés seuls certainement, dès que j’aurai le temps de m’arrêter j’irai les regarder de plus près.